Aller au contenu

Tueries de masse aux États-Unis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Nombre de morts dans une tuerie aux États-Unis entre 2016 et 2021[1].

Les États-Unis sont la nation qui compte le plus de fusillades de masse dans le monde[2],[3],[4],[5]. Le terme « fusillade de masse » est généralement utilisé lorsque quatre victimes sont recensées, en excluant le meurtrier.

Avec ce critère, 361 fusillades de masse ont été perpétrées depuis 2006, soit 24 tueries par an[6]. Le meurtrier est généralement tué par la police, arrêté par des policiers ou des civils, ou se suicide[7].

Définition

[modifier | modifier le code]

Il n'existe pas de définition normée d'une tuerie de masse aux États-Unis[8], mais la plupart des sources s'accordent pour définir une tuerie de masse à partir de trois ou quatre victimes en dehors du tireur.

Le Investigative Assistance for Violent Crimes Act of 2012, intégré dans la loi par le Congrès en janvier 2013, définit un « meurtre de masse » lorsqu'il y a au moins trois victimes, à l'exclusion du meurtrier[9],[10].

En 2015, le Congressional Research Service définit une fusillade de masse comme « un homicide multiple avec au moins quatre victimes assassinées par arme à feu, lors d'un événement particulier et dans une localisation précise »[11].

Une définition plus large, comme celle utilisée par la Gun Violence Archive, est d'au moins 4 personnes touchées par des tirs mortels ou non, à l'exclusion du tireur[12]. Cette dernière définition est la plus souvent utilisée par la presse et les organisations à but non lucratif[13],[14],[15],[16].

Statistiques

[modifier | modifier le code]
Hôtel Mandalay Bay de Las Vegas, d'où sont partis les tirs ayant causé 59 morts et 546 blessés en 2017.

Des études indiquent que le nombre de personnes exposées aux tueries de masse aux États-Unis a triplé depuis 2011. Entre 2011 et 2014, une fusillade de masse se produisant en moyenne tous les 64 jours, contre une moyenne de 200 jours entre 1982 et 2011[17].

Au cours des dernières années, le nombre de fusillades de masse a augmenté considérablement, bien qu'il y ait environ 50 % d'homicides par arme à feu en moins dans le pays depuis 1993. La diminution des homicides par arme à feu est attribuée à une amélioration de la politique de sécurité, une meilleure économie et l'amélioration de certains facteurs environnementaux[18]. Cependant, on constate une augmentation du nombre de blessures et de suicide par arme à feu, et de fusillades de masse, dont certaines amènent le suicide du tireur comme la fusillade de Collierville[19] ou la fusillade de Rock Hill[20] survenues en 2021.

Liste exhaustive

[modifier | modifier le code]

Plusieurs sources permettent d'avoir une liste exhaustive des tueries de masse perpétrées aux États-Unis.

Un rapport exhaustif tenu par USA Today répertorie toutes les victimes des tueries de masse de 2006 à nos jours, dans lesquelles au moins quatre personnes ont été assassinées : le total est de 361 tueries au . Ce nombre équivaut à une tuerie de masse environ tous les 15 jours, soit environ 24 tueries par an[6].

Le magazine Mother Jones, liste toutes les fusillades ayant entraîné la mort d'au moins trois personnes depuis 1982, soit 149 fusillades ayant causé la mort de 1 149 personnes au [21].

Une analyse par le groupe de prévention de la violence par arme à feu Everytown for Gun Safety, dirigée par le Maire de New-York Michael Bloomberg, a répertorié 240 fusillades de masse entraînant la mort d'au moins quatre personnes, entre 2009 et 2020. Une victime sur quatre est un enfant ou un adolescent. Au moins 53 % de ces fusillades seraient liées à la violence conjugale ou familiale[22].

En , Le Washington Post compte 355 fusillades de masse aux États-Unis depuis le début de l'année, soit une moyenne d'une fusillade chaque jour[23]. Un rapport antérieur indique qu'il y a eu 299 fusillades de masse tuant ou blessant 1 487 personnes en 2015[24].

Shooting Tracker et Mass Shooting Tracker, des sites Web participatifs, sont régulièrement critiqués pour leurs résultats accusés d'être exagérés, notamment par le mélange entre victimes et blessés[25],[26].

Selon James Alan Fox, criminologue à la Northeastern University, qui gère une base de données couvrant toutes les fusillades de masse survenues aux États-Unis depuis 2006, environ 55 % des auteurs de ces incidents étaient de race blanche. En utilisant un autre ensemble de données allant de 1976 à 2019, avec des critères plus inclusifs pour déduire l'origine ethnique, celui-ci constate qu'environ 64 % des tireurs étaient blancs (les données du recensement indiquant qu'environ 67 % des hommes adultes aux États-Unis sont des Blancs non hispaniques)[27].

Selon le Statista Research Department, entre 1982 et mars 2021, 66 des 121 fusillades de masse aux États-Unis ont été menées par des tireurs blancs. À titre de comparaison, l'auteur était afro-américain dans 21 fusillades de masse et latino dans 10. En pourcentages, cela équivaut respectivement à 54 %, 17 % et 8 %. D'une manière générale, la répartition raciale des fusillades de masse reflète celle de la population américaine dans son ensemble[28].

En l'absence de schémas clairs entre le contexte socio-économique ou culturel des tireurs de masse, une attention croissante a été accordée à la santé mentale. Dans plus de la moitié des fusillades de masse depuis 1982, le tireur a montré des signes antérieurs de problèmes de santé mentale[28].

Facteurs contributifs

[modifier | modifier le code]

Il y a plusieurs facteurs possibles qui pourraient créer un environnement propice pour les tueries de masse aux États-Unis[29]. Voici les facteurs les plus souvent cités :

  1. L'échec du gouvernement américain à vérifier les antécédents et le profil psychologique des personnes possédant une arme à feu, en raison de bases de données incomplètes et/ou d'un manque de moyens humains[30],[31] ;
  2. L'augmentation de l'accessibilité des armes à feu et le refus de mesures pour en limiter l'accès[32],[5] ;
  3. Le phénomène d'imitation qui inspire les meurtriers ;
  4. Un désir non contrôlé de gloire et de notoriété ;
  5. La frustration du meurtrier, résultant de l'écart entre ses attentes personnelles et professionnelles et ce qu'il arrive réellement à accomplir, ce qui conduit à des attitudes destructrices ;
  6. Il n'est pas avéré que les troubles psychiques soient un facteur déterminant[33],[34],[35]. De nombreux meurtriers de masse aux États-Unis avaient une maladie mentale au moment des faits, mais le nombre de tueries de masse augmente bien plus rapidement (multiplication par 3 entre 2011 et 2014) que le nombre de personnes atteintes de maladies mentales.

Armes utilisées

[modifier | modifier le code]

Plusieurs types d'armes ont été utilisées dans les tueries de masse aux États-Unis, y compris des fusils semi-automatiques (des fusils de type AR-15 dans de nombreux cas), des armes de poing, des fusils de chasse, ou des fusils à pompe[6].

Les débats autour de la possession des armes aux États-Unis sont influencés par le lobby des armes qui est parfois soutenu par les gouvernements américains (après la fusillade de Las Vegas, Donald Trump a annulé un projet de loi [lancé par l'administration Obama] qui aurait rendu difficile l'achat d'une arme à feu pour une personne visiblement atteinte d'une maladie mentale[36]), bien qu'à l'époque d'Obama, un sondage ait montré que 58 % des Américains se disaient favorables à une législation visant à limiter l'accès aux armes à feu ainsi que leur circulation, mais le Sénat n'a pas suivi le président dans ce sens[37]. Après la tuerie de l'école primaire Sandy Hook, les sondages montrent que les citoyens Américains sont favorables aux réglementations proposées par le président Obama : 92 % soutenaient une vérification nationale des antécédents des acquéreurs d’armes à feu, et 56 % l’interdiction des armes d’assaut et des chargeurs à haute capacité[38].

La National Rifle Association of America (NRA) s'oppose aux réglementations de la possession des armes à feu. Parmi les explications souvent avancées figure le fait qu'il existerait un attachement atavique des Américains à leur héritage pionnier, de chasse et d'utilitarisme rural (pourtant le Canada qui partage cet héritage n'en subit pas les mêmes effets), au mythe d'une révolution et d'une libération des colonies opprimées par la Couronne, grâce aux armes à feu qui seraient alors devenues un symbole de la garanties de liberté et d’américanité du pays [Combeau, 2002]. Une autre explication est qu'en s'appuyant sur ces idées, le lobby des armes à feu freine systématiquement toute velléité de contrôle des armes à feu. Ce lobby est notamment constitué du Safari Club International, de la National Association for Gun Rights, du Gun Owners of America, de la National Shooting Sports Foundation, de l'Ohio Gun Collectors Association... mais surtout la puissante National Rifle Association (NRA). Cette organisation a été créée en 1871 officiellement pour encourager la pratique du tir, mais jouera très tôt un rôle politique important, affirmé au grand jour à partir de 1975 par la création de l'« Institute for Legislative Action » (NRA-ILA), explicitement destiné à influencer le corps électoral et les décideurs, notamment par de l'argent ; il est selon le Center for Responsive Politics le 50e plus gros donateur financier des partis politiques américains depuis 1989). Ce lobby s'appuie sur la seconde partie du second amendement de la Constitution américaine, en omettant de rappeler sa première partie (qui le contextualise en rappelant qu'il vise à permettre l'existence d'une communauté armée désignée comme « milice bien organisée » pour défendre un « État libre »[39] et destinée à protéger un « État libre »[40]). Un documentaire de Michael Moore (Bowling For Columbine, 2002) tente d'expliquer ou contextualiser ce phénomène à partir du cas du massacre du lycée de Columbine (en 1999, où 12 lycéens et un professeur ont été froidement abattus par deux élèves)[37]. C'est un pays où il est particulièrement facile d'acheter une arme à feu et de se déplacer avec elle. La disponibilité des armes à feu et des munitions pour les jeunes hommes est élevée et leur dangerosité est banalisée ; ce qui a par exemple permis à l'auteur de la tuerie de Charleston d'utiliser un pistolet acquis comme cadeau d'anniversaire pour ses 21 ans[37], alors qu'au même moment le gouvernement texan annonçait que chaque étudiant pourrait circuler dans tous les campus de l'État en portant une arme sur lui (à compter du ).

L'étude des différentes politiques contre la violence par armes à feu autour du monde suggère que l'interdiction des armes n'est pas suffisante pour obtenir des « résultats positifs durables ». La lutte contre les armes doit être une approche multidimensionnelle et doit inclure toutes les parties prenantes et s'appuyer également sur une volonté politique continue, la lutte contre les armes illégales, un changement de culture général vis-à-vis des armes[41]. L'exemple de la Suisse, pays très armé mais où les tueries sont rares, montre que la culture autour des armes peut être déterminante[42].

Fusillades les plus meurtrières

[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous récapitule les seize tueries de masse les plus meurtrières aux États-Unis, depuis le XXe siècle.

Rang Fusillade États Année Nombre de morts Type(s) d'arme(s) utilisée(s) Référence(s)
1 Fusillade de Las Vegas Nevada 2017 61 (y compris le meurtrier) Fusils semi-automatiques [43],[44]
2 Fusillade du 12 juin 2016 à Orlando Floride 2016 50 (y compris le meurtrier)
Fusil semi-automatique [45]
3 Fusillade de l'université Virginia Tech Virginie 2007 33 (y compris le meurtrier) Arme de poing
4 Tuerie de l'école primaire Sandy Hook Connecticut 2012 28 (y compris le meurtrier) Fusil semi-automatique et carabine à verrou
5 Fusillade de l'église de Sutherland Springs Texas 2017 27 (y compris le meurtrier) Fusil semi-automatique [46]
6 Fusillade du Luby's Texas 1991 24 (y compris le meurtrier) Armes de poing
7 Massacre du McDonald's de San Ysidro Californie 1984 22 (y compris le meurtrier) Armes multiples
Fusillade d'El Paso Texas 2019 22 AK-47 [47]
Fusillade d'Uvalde Texas 2022 22 (y compris le meurtrier) DDM4 V7 [48]
10 Fusillade de l'université du Texas Texas 1966 18 (y compris le meurtrier) Armes multiples
Fusillades d'octobre 2023 à Lewiston Maine 2023 18 Fusil semi-automatique
12 Fusillade de Parkland Floride 2018 17 Fusil semi-automatique [49]
13 Fusillade de San Bernardino Californie 2015 16 (y compris les deux meurtriers) Fusil semi-automatique
14 Fusillade du bureau de poste d'Edmond Oklahoma 1986 15 (y compris le meurtrier) Armes de poing
Fusillade de Columbine Colorado 1999 15 (y compris les deux meurtriers) Armes multiples [50]
16 Fusillade de Binghamton État de New York 2009 14 (y compris le meurtrier) Armes de poing
† : Fusillade la plus meurtrière à date.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) CNN, MSNBC, The New York Times, The Washington Post et The Economist, « Mass Shooting Tracker », sur massshootingtracker.site (consulté le )
  2. (en) « U.S. Leads World in Mass Shootings », The Wall Street Journal,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) « Why the US has the most mass shootings », CNN,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) « Why the U.S. is No. 1 – in mass shootings », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. a et b (en) « The United States Has Had More Mass Shootings Than Any Other Country », Mother Jones,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. a b et c (en) « Behind the bloodshed : The unltold story of America's mass killings », sur usatoday.com (consulté le )
  7. (en) John Pete Blair et Katherine W. Schweit, A Study of Active Shooter Incidents, 2000–2013, Washington DC, Texas State University and Federal Bureau of Investigation, , 47 p. (lire en ligne [PDF]).
  8. (en) Jon, Louis & Miriam Greenberg, Jacobson & Valverde, « What we know about mass shootings », sur Politifact, Tampa Bay Times, (consulté le ) : « As noted above, there is no widely accepted definition of mass shootings. People use either broad or restrictive definitions of mass shootings to reinforce their stance on gun control. After the 2012 Sandy Hook school shooting, Congress defined "mass killings" as three or more homicides in a single incident. The definition was intended to clarify when the U.S. Attorney General could assist state and local authorities in investigations of violent acts and shootings in places of public use. ».
  9. (en) United States Congress, « H.R. 2076 (112th): Investigative Assistance for Violent Crimes Act of 2012 », sur govtrack.us, (consulté le ) : « the term mass killings means 3 or more killings in a single incident ».
  10. (en) Christopher Ingraham, « What makes a 'mass shooting' in America », Washington Post,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ) :

    « But starting in 2013, federal statutes defined "mass killing" as three or more people killed, regardless of weapons. »

    .
  11. (en) Congressional Research Service, Mass Murder with Firearms: Incidents and Victims, 1999-2013, , 51 p. (lire en ligne [PDF]), p. 2 :

    « According to the Federal Bureau of Investigation (FBI) criminal profilers, the term “mass murder” has been defined generally as a multiple homicide incident in which four or more victims are murdered—not including the offender(s)—within one event, and in one or more geographical locations relatively near one another »

  12. (en) « General Methodology » Accès limité, sur Gun Violence Archive (consulté le ).
  13. (en) Chris Nichols, « How is a ‘mass shooting’ defined? », sur PolitiFact California, (consulté le ) : « at least four victims must be killed ».
  14. (en) Jen Christensen, « Why the U.S. has the most mass shootings », CNN,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « Mass shootings are defined for the study as having four or more victims and don't include gang killings »

    .
  15. (en) « Orlando club shootings: Full fury of gun battle emerges », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « defined as a single incident that kills or injures four or more people »

  16. (en) Jim Axelrod, « Are Americans becoming "numb" to mass shootings? », sur CBS Evening News, (consulté le ) : « the FBI defines them: four or more people shot at once ».
  17. (en) « Rate of mass shootings has tripled since 2011, new research from Harvard shows », Mother Jones,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. (en) Max Ehrenfreund, « We’ve had a massive decline in gun violence in the United States. Here’s why. », Washington Post,‎ (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le ).
  19. Katherine Burgess, Dima Amro, Astrid Kayembe, Corrine S. Kennedy et Connolly Daniel, « Collierville police: 13 people shot, 2 dead in Kroger shooting. Shooter dead after self-inflicted gunshot wound », The Commercial Appeal,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. Michelle Liu et Meg Kinnard, « Former 49ers player Phillip Adams kills 5, then himself, sheriff says », The San Diego Union-Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. (en-US) Mark Follman et Gavin Aronsen, « US mass shootings, 1982–2022: Data from Mother Jones’ investigation », sur Mother Jones (consulté le )
  22. (en-US) « Mass Shootings in America », sur Everytown Research & Policy (consulté le )
  23. (en) Christopher Ingraham, « The San Bernardino shooting is the second mass shooting today and the 355th this year », Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. (en) Nation, « More than one mass shooting happens per day in the U.S., data shows », sur pbs.org, (consulté le )
  25. (en) Mark Follman, « How Many Mass Shootings Are There, Really? », New York Times,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  26. (en) Elizabeth Stuart, « Number of U.S. Mass Shootings Greatly Exaggerated in Media, Acclaimed Researcher States », Phoenix New Times, (consulté le ).
  27. « Opinion | The numbers undercut myths about mass shootings and White m… », sur archive.ph, (consulté le )
  28. a et b (en) « Mass shootings by shooter’s race in the U.S. 2021 », sur Statista (consulté le )
  29. (en) Melissa Healy, « Why the U.S. is No. 1 – in mass shootings », LA Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. (en-US) Kevin Johnson, « Texas church shooting: Background check breakdown highlights federal gun record problems », USA Today,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. (en) Devlin Barrett, Sandhya Somashekhar et Alex Horton, « FBI's gun background-check database is missing records of millions of cases », Chicago Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. (en) Jen Christensen, « Why the US has the most mass shootings », sur CNN, (consulté le ).
  33. (en) « The real mental health issue behind gun violence », CNN,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. (en) Holly Campbell, « Inside the mind of a mass murderer », WANE.com, (consulté le ).
  35. (en) James Alan Fox, « The real causes of mass murder », Boston.com, (consulté le ).
  36. (en) Kim Hjelmgaard, USA TODAY, « Americans really like their guns. They own 42% of 650 million civilian firearms worldwide », sur Colorado Springs Gazette (consulté le ).
  37. a b et c Bastié E (2017) Port d'armes aux États-Unis : ce que disent les «pro et anti-guns» mis à jour le 19/06/2015
  38. (en) « Support for universal gun background checks is 92 %, communiqué de presse du , Quinnipiac University National Poll » (consulté le ).
  39. (en) Michael C. Dorf, « Federal Court Of Appeals Says The Second Amendment Places Limits On Gun Control Legislation », sur FindLaw, (consulté le ).
  40. (en) Miller D.A (2009) Guns as Smut: Defending the Home-Bound Second Amendment. Columbia Law Review, 1278-1356 | PDF, 79 pages
  41. Marcus Wilson, « Les instruments de la violence : Contrôler les armes pour réduire et prévenir la violence armée », Geneva Declaration,‎ (lire en ligne)
  42. « Pourquoi la Suisse, armée jusqu’aux dents, évite les fusillades de masse », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  43. (en) « Deadliest Mass Shootings in Modern US History Fast Facts », sur CNN (consulté le ).
  44. (en) « Texas gunman used same rifle as Las Vegas, Newtown mass shooters », NY Daily News,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  45. (en) The New York Times, « Florida Shooting: Live Updates », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  46. (en) Justin Carissimo, « 26 dead in shooting at church in Sutherland Springs, Texas », sur CBS News, (consulté le ).
  47. (en) « El Paso shooting: At least 20 people dead, 26 injured, suspect in custody, police say », sur NBC News (consulté le )
  48. Alice Girard-Bossé, « Une attaque « atroce et insensée » », sur La Presse de Montréal, (consulté le ).
  49. (en) Emanuella Grinberg et Eric Levensen, « At least 17 dead in Florida school shooting, law enforcement says », CNN,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  50. (en) « Terrorist attacks and related incidents in the United States », sur johnstonarchive.net (consulté le ).