Aller au contenu

Utilisateur:Fan de hentai/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Exemple d'illustration Hentai.

Hentai (変態?, ˈhɛntaɪ̯) est une abréviation du mot japonais 変態性欲 (hentai seiyoku?, litt. « perversion sexuelle »), qui signifie « transformation », « métamorphose », « perversion », mais qui est utilisée en Occident pour désigner des mangas et des anime à caractère pornographique. En plus des anime et des manga, le terme « hentai » est également utilisé pour des artworks ou des jeux vidéo — appelés eroge.

Familièrement, ce mot est utilisé pour dire « pervers » ou « bizarroïde ». Les termes comme 18-kin (18 禁?, « interdit aux moins de 18 ans »), et seijin manga (成人漫画?, « bande dessinée pour adulte ») avertissent du caractère pornographique du support.

Le développement du hentai est lié à la culture japonaise et à l'attitude historique des Japonais à l'égard de la sexualité. Les œuvres hentai, souvent auto-publiées, forment une part importante du marché du doujin. De nombreux sous-genres existent, associés à différents actes sexuels et différentes formes de relation ou fétichismes.

Terminologie

[modifier | modifier le code]
Le mot hentai écrit en kanji

Hentai est un kanji composé de (hen : « changement » ou « étrange ») et (tai : « apparence » ou « condition »), et signifie « métamorphose » ou « transformation ». Dans un contexte sexuel, il s'y ajoute une connotation de « perversion » ou « anormalité », en particulier lorsqu'il est utilisé comme adjectif[1]. Dans ces usages, il s'agit d'une abréviation de 変態性欲 (hentai seiyoku?) qui signifie « perversion sexuelle »[2]. Le caractère hen est un fourre-tout pour l'« étrangeté » en tant que particularité. Il n'a aucun caractère sexuel[1]. Bien que l'usage du terme se soit étendu à de nombreuses catégories d'œuvres dont celles à caractère homosexuel[3], il ne concerne à l'origine que l'hétérosexuel, et l'inclusion du sens homosexuel est entrée au Japon en tant que Wasei-eigo[4],[2]. œuvres pornographiques japonaises sont souvent simplement marquées comme 18-kin (18禁?, « interdit aux moins de 18 ans »), et seijin manga (成人漫画?, « bande dessinée pour adulte »)[2]. Le terme hentai ne définit pas un genre au Japon.

Étymologie

[modifier | modifier le code]

L'histoire du mot hentai tient son origine dans les sciences et la psychologie[2]. Au milieu de l'ère Meiji, le terme apparaît dans des publications pour décrire des traits inhabituels ou anormaux, incluant des capacités paranormales et des troubles psychologiques[2]. Une traduction du texte Psychopathia sexualis du sexologue allemand Richard von Krafft-Ebing est à l'origine de la conception de hentai seiyoku comme un « désir sexuel pervers ou anormal »[2], bien qu'il ait été popularisé hors de la psychologie, par exemple dans le roman de 1909 Vita Sexualis par Mori Ōgai[2]. L'intérêt pour le hentai seiyoku mène à son emploi dans de nombreuses publications de conseils sexuels, qui popularisent le mot hentai comme « pervers »[2]. Tout acte pervers ou anormal peut être qualifié de hentai, par exemple le shinjū (« suicide amoureux »)[2]. La démocratisation du terme au Japon commence avec le journal publié par Nakamura Kokyō Psychologie anormale, entraînant l'apparition d'autres journaux populaires, comme Sexualité et nature humaine, Recherche sexuelle ou encore Sexe[5]. Après avoir écrit de articles pour Psychologie anormale, c'est avec son propre journal Sexualité moderne que Tanaka Kogai crée l'une des sources d'information sur l'érotisme et les expressions neurotiques les plus populaires[5]. Sexualité moderne est créé pour promouvoir le fétichisme, le sadomasochisme, et la nécrophilie comme des facettes de la vie moderne[5]. Le mouvement ero-guro et les représentations de nuances perverses, anormales et souvent érotiques sont des réponses à l'intérêt dans le hentai seiyoku[2].

À la suite de la seconde Guerre mondiale, le Japon acquière un intérêt nouveau pour la sexualisation et la sexualité publique[2]. Le terme ecchi, transcription de la prononciation japonaise du « H » de hentai, apparaît pour désigner une pornographie tempérée au même titre que du contenu érotique[2]. À partir des années 1950, les publications hentai seiyoku deviennent leur propre genre, qui inclue fétichismes et homosexualité[2]. Dans les années 1960, le contenu homosexuel est délaissé, au profit de thèmes comme le sadomasochisme[2]. La fin des années 1960 s'accompagne d'une libération sexuelle qui renforce la banalisation de l'identité du terme au Japon, qui existe encore aujourd'hui dans des publications telles que la série Hentai-san ga iku par Bessatsu Takarajima[2].

Les représentations à caractère sexuel existent depuis des temps immémoriaux, bien avant l'apparition du terme hentai. Des traces du terme japonais Shunga, signifiant « art érotique », apparaissaient déjà a l'époque de Heian. Du XVIe au XIXe siècle, les œuvres shunga étaient détruites par le shōgun[6].

Le Rêve de la femme du pêcheur (1814) par Hokusai (exemple de tentacule érotique).

Un exemple célèbre d'ouvrage du genre est Le Rêve de la femme du pêcheur, représentant une femme stimulée par deux poulpes. Les productions shunga disparaissent à la fin du XIXe siècle avec l'introduction des photographies pornographiques.

Avec l'usage du terme hentai pour toute représentation érotique, l'histoire de ces représentations diffère selon les médias. Les mangas et artworks japonais sont les premiers médias à accueillir du contenu du genre, avec la publication par Hideo Azuma du dōjinshi Cybele (ja) en 1979[7]. L'animation japonaise voit apparaître le hentai, dans les deux sens du terme, avec la sortie en 1984 de Lolita Anime par Wonderkid[8], dépassant les représentations érotiques du film d'animation Les Mille et Une Nuits sorti en 1969 et la poitrine dénudée de Cléopâtre dans Kureopatora en 1970. Le premier jeu vidéo érotique, contenant des représentations de l'acte sexuel, Tenshitachi no Gogo (en), paraît en 1985. Dans chacun des médias, la variété des définitions et usages du terme hentai en complexifie l'analyse historique[7].

Le manga hentai

[modifier | modifier le code]
Le lolicon met en scène des personnages aux allures d'enfant et au physique immature.

Les manga contenant des thèmes adultes existent depuis les années 1940, avec des représentations parfois plus réalistes que celles épurées et mignonnes habituelles au média popularisé par Osamu Tezuka, auteur d'Astro, le petit robot[9]. Des précurseurs de l'ero-gekiga magazine notables sont Ero Mangatropa (1973), Erogenica (1975), et Alice (1977)[10]. La transition de style des manga hentai est accréditée à Hideo Azuma, « le père du lolicon »[9]. En 1979, il dessine Cybele, qui propose les première représentations d'actes sexuels qui ne soient plus réalistes, mais dans un style entre le mignon et celui introduit par Tezuka. C'est le début d'un mouvement du manga pornographique[9]. L'explosion du lolicon dans les années 1980 s'accompagne de l'apparition de magazines tels que Lemon People (en) et Petit Apple Pie (en). Alors que le lolicon perd de sa popularité au milieu des années 1980, représentation des personnages féminins dominante devient celle de femmes au visage enfantin et à grosse poitrine[11].

L'anime hentai

[modifier | modifier le code]

Parce qu'il y a moins de productions d'animation érotiques que des autres genres, la plupart des œuvres est classée rétrospectivement comme hentai. Un anime hentai se caractérise typiquement par une nudité excessive et des rapports sexuels visibles, qu'il y ait ou non un caractère pervers. Le terme ecchi désigne une forme au fanservice ne présentant pas de relation sexuelle.


La série d'animation Lolita Anime, réalisée en 1984 par Wonder Kids, est considérée comme le premier anime hentai. Constituée de six épisodes, la série présente des rapports sexuels et des viols entre mineurs. L'un des épisodes contient même du bondage[12]. De nombreuses sous-séries sont réalisées par la suite, dont une seconde série Lolita Anime produite par Nikkatsu[12]. En dehors de sa diffusion originale, l'œuvre n'a pas été officiellement licencée ni distribuée.

De nombreux anime de la franchise Cream Lemon paraissent entre 1984 et 2005, dont une grande proportion franchit les frontières du Japon. Il s'agit du premier anime hentai doté d'une véritable histoire[13]. La série Les Frères Grimm produite par Excalibur Films contient des œuvres Cream Lemon dès 1986[14]. Toutefois, elle n'est pas présentée comme anime et est introduite à la même période où les distributions souterraines d'œuvres érotiques apparaissent[15].

Diffusé à l'international en 1993, Urotsukidoji est le premier film véritablement hentai à s'exporter hors du Japon[15]. Souvent cité comme créateur du sous-genre du Tentacule érotique en anime, il contient des représentations extrêmes de violence et de sexe avec des monstres[16].

Les jeux érotiques

[modifier | modifier le code]

Le terme eroge (erotic game litt. « jeu érotique ») peut désigner tout jeu érotique, mais est principalement associé à des jeux vidéo au style graphique proche de celui des anime et manga. Le nom eroge apparait au début des années 1980s, alors que l'industrie informatique au Japon peine à voir s'imposer un standard d'ordinateur, avec des fabricants comme NEC, Sharp, et Fujitsu s'affrontant les uns avec les autres[17]. En dépit d'un manque de puissance de calcul et de graphismes limités, la série des PC-98, s'impose sur le marché, la popularité des jeux eroge contribuant à son succès[17],[18].

À cause de l'imprécision de la définition de ce qui constitue un « jeu érotique », il existe différents candidats au titre de premier eroge. Si la définition s'applique aux thèmes adultes, le premier jeu est Softporn Adventure. Publié aux États-Unis en 1981 pour l'Apple II, il s'agit d'un jeu humoristique textuel par On-Line Systems. Si eroge correspond aux premières représentations graphiques de thèmes adultes japonaises, alors le jeu Night Life produit par Koei en 1982, est le premier du genre[18],[19]. Les relations sexuelles sont représentées graphiquement par de simples contours. En particulier, Night Life ne prétend pas être spécifiquement érotique, se présentant en tant que guide « pour supporter la vie marié ». Plusieurs jeux de « déshabillage » apparaissent en 1983, comme « Strip Mahjong ». Le premier jeu érotique dans un style d'anime est Tenshitachi no Gogo (en), produit en 1985 par JAST. En 1988, ASCII réalise le premier jeu de rôle érotique, Chaos Angel[17]. En 1989, AliceSoft réalise le jeu de rôle tour par tour Rance et ELF sort Dragon Knight[17].

À la fin des années 1980, l'eroge commence à stagner, avec des prix élevés pour des jeux présentant principalement des scénarios inintéressants et du sexe stupide[17]. La parution en 1992 de Dōkyūsei par ELF, alors que la frustration des clients avec l'eroge continue de s'amplifier, fait naître un nouveau genre de jeu appelé « jeu de drague »[17]. Dōkyūsei est unique car le jeu n'a pas de scénario défini et nécessite que le joueur construise des relations avec différentes filles pour avancer dans l'histoire. Chaque fille a sa propre histoire, mais, pour qu'une relation soit consommée, il est nécessaire que le personnage féminin développe des sentiments amoureux pour le joueur. Il n'y a pas de sexe facile[17].

Le terme « visual novel » est vague, avec des définitions classifiant le genre comme un type de fiction interactive porté par la narration et limitant les interactions avec le joueur. Bien que le terme soit appliqué rétrospectivement à de nombreux jeux, c'est le studio Leaf qui invente le terme avec sa Leaf Visual Novel Series, composée de la parution en 1996 de Shizuku et Kizuato[17]. Le succès de ces deux jeux eroge est suivi par le troisième et dernier jeu de la série, le romantique eroge To Heart paru en 1997[17]. Kanon, sorti en 1999 et produit par Key, est un succès majeur et est adapté pour de nombreuses consoles, en deux séries de manga ainsi qu'en deux séries d'anime.

En France, les jeux hentai sont souvent associés avec les visual novel. Un seul éditeur français existe : Eroges, de la société française Y2G.

Une large variété de produits hentai est vendue dans des magasins spécialisés au Japon.

Les lois japonaises réglementent les représentations artistiques depuis la restauration de Meiji, bien avant l'apparition du terme « hentai ». Promulgué en 1907, l'article 175 du code pénal japonais interdit la publication d'œuvres obscènes. Selon ce texte, les représentations de relations sexuelles homme-femme et de pilosité pubienne sont considérées obscènes, mais les organes génitaux nus ne le sont pas. Une censure étant nécessaire dans les œuvres publiées, des zones de flous sont souvent ajoutées sur les vidéos pornographiques, et des barres ou de la « lumière » sur les formats papier. En 1986, Toshio Maeda (en) tente de contourner la censure sur les représentations de rapports sexuels en utilisant à l'aide de tentacule érotique[20]. S'ensuit une apparition massive d'œuvres présentant des rapports sexuels avec des montsres, des robots, des aliens , etc. dont l'apparence des organes génitaux est différente de celle des hommes. Importés en Occident, ce sont les produits de cette censure qui sont devenus, non seulement les premiers titres importés légalement mais également les premiers à succès. Dans les versions censurées d'Urotsukidoji, de nombreuses scènes de violence et de tentacule érotique ont été retirées[21].

C'est également à cause de cette loi que les artistes commencent à représenter des personnages avec un minimum de détails anatomiques et sans pilosité pubienne. Une partie de l'interdiction est levée lorsque Nagisa Ōshima l'emporte contre les accusations d'obscénité lors de son procès pour le film L'Empire des sens[22]. Bien qu'il ne soit pas réellement en application, le retrait de l'interdiction ne s'applique pas aux anime et manga, n'étant pas considérés comme des exceptions artistiques[9].

Des éditions ou des censures des œuvres sont fréquentes. Dans la version américaine de La Blue Girl, l'âge de l'héroïne passe de 16 à 18 ans et des scènes de sexe avec un nain appelé Nin-nin pouvant être pris pour un enfant sont retirées[12]. La version française contient, au moins en partie, les mêmes modifications. En 2011, des membres du parti libéral-démocrate japonais essayent de faire passer une interdiction du sous-genre lolicon, mais échouent[23],[24]. Le , une alliance du parti libéral-démocrate, du parti Kōmeitō et de l'Association pour la restauration du Japon propose une loi pour l'interdiction de la détention d'images sexuels de mineurs, avec une amende de 1 million de yen — environ 7700€ — et une peine de prison allant jusqu'à un an[25]. Le parti démocrate du Japon, accompagné d'associations d'industries dans le domaine de l'anime et du manga s'oppose au projet de loi, affirmant que : « bien qu'ils apprécient la protection apportée aux enfants par cette loi, elle restreindrait également la liberté d'expression »[26],[27],[28]. La loi est finalement adoptée en , après que le projet de régulation du lolicon en est retiré. Cette nouvelle loi prend pleinement effet en 2015, interdisant la pornographie enfantine réelle[29],[30].

Cibles éditoriales

[modifier | modifier le code]
Le hentai est souvent soumis à des restrictions d'âge.

Selon des données issues du site Pornhub en 2017, les principaux consommateurs de hentai sont les hommes[31].Toutefois, Patrick W. Galbraith et Jessica Bauwens-Sugimoto notent que les manga hentai attirent « un lectorat diverse, qui inclue évidemment des femmes »[32]. Kathryn Hemmann écrit également que « les otaku féminines […] admettent volontiers apprécier le dōjinshi [hentai] destiné à un regard érotique masculin »[33]. Le genre hentai touche un large public, qui s'agrandit chaque année et désire une meilleure qualité et de meilleures intrigues[34]. Nobuhiro Komiya, un censeur de manga, affirme que les représentations inhabituelles et extrêmes dans le hentai ne concernent pas tant la perversion qu'elles sont un exemple d'une industrie tournée vers le profit[35]. Les anime illustrant des situations sexuelles classiques obtiennent moins de succès sur le marché que ceux qui transgressent les normes sociales, montrant par exemple du sexe à l'école ou du sadomasochisme[35].

Selon la psychologue clinicienne Megha Hazuria Gorem, « parce que les toons sont une sorte de fantaisie ultime, vous pouvez faire en sorte que la personne ressemble à ce à quoi vous voulez qu'elle ressemble. Chaque fétiche peut être comblé »[36]. Le sexologue Narayan Reddy note que dans l'eroge, « Les animateurs font de nouveaux jeux parce qu'il y a une demande : ils dépeignent des choses que les joueurs n'oseraient pas faire dans la vraie vie, ou seraient juste illégales. Ces jeux sont un exutoire pour les désirs réprimés »[36].



/* Voir version fr */

Classification

[modifier | modifier le code]
An example of a yaoi (Boys' Love) hentai illustration.

The hentai genre can be divided into numerous subgenres, the broadest of which encompasses heterosexual and homosexual acts. Hentai that features mainly heterosexual interactions occur in both male-targeted (ero or dansei-muke) and female-targeted ("ladies' comics") form. Those that feature mainly homosexual interactions are known as yaoi or Boys' Love (male–male) and yuri (female–female). Both yaoi and, to a lesser extent, yuri, are generally aimed at members of the opposite sex from the persons depicted. While yaoi and yuri are not always explicit, their pornographic history and association remain.[37] YaoiModèle:'s pornographic usage has remained strong in textual form through fanfiction.[38] The definition of yuri has begun to be replaced by the broader definitions of "lesbian-themed animation or comics".[39]

Hentai is perceived as "dwelling" on sexual fetishes.[40] These include dozens of fetish and paraphilia related subgenres, which can be further classified with additional terms, such as heterosexual or homosexual types.

Many works are focused on depicting the mundane and the impossible across every conceivable act and situation, no matter how fantastical. One subgenre of hentai is futanari (hermaphroditism), which most often features a woman with a penis or penis-like appendage in place of, or in addition to, a vulva.[41] Futanari characters are often depicted as having sex with other women,[41] but many other works feature sex with men or, as in Anal Justice, with both genders.[11] Futanari can be dominant, submissive, or switch between the two roles in a single work.[42]

Common English terms Common Japanese terms Type Description
Yaoi / shōnen-ai / Boy's Love やおい / ボーイズ ラブ / ビーエル Gender Male homosexuality
Yuri / shōjo-ai / Girl's Love 百合 Gender Female homosexuality
Lolicon ロリコン Gender and age Centered on prepubescent, pubescent, or post-pubescent underage girls, whether homosexual or heterosexual
Shotacon ショタコン Gender and age Centered on prepubescent, pubescent, or post-pubescent underage boys, whether homosexual or heterosexual
Bakunyū 爆乳 A genre of pornographic media focusing on the depiction of women with large breasts.[43] The word can be literally translated to "exploding breasts".[44] Bakunyū is a subgenre within the genre of hentai anime.[45]
Catgirl/Nekomimi 猫耳 Human females with cat characteristics, such as cat ears, cat tails and whiskers
Futanari ふたなり Depictions of women that have both phallic genitalia (penis with scrotum, only a penile shaft, or an enlarged clitoris) with or without a vulva or vagina
Incest 近親相姦 Sexual activity with family members
Netorare 寝取られ Cheating or being unfaithful to a significant other, lit. "taken away by sleeping with", abbreviated NTR[46]
Omorashi おもらし / お漏らし A form of urolagnia
Tentacle erotica 触手責め Depictions of tentacled creatures and sometimes monsters (fictional or otherwise) engaging in sex or rape with girls and, less often, men
Josō-seme / Daughter-attack 女装攻め Depictions of a Kathoey, male-crossdresser or tomgirl taking the lead (i.e. the "seme") or exhibiting dominance over a sexual partner

Reférences

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Livia et Kira 1997, p. 99.
  2. a b c d e f g h i j k l m n et o (en) Mark McLelland, « A Short History of Hentai », Intersections: Gender, History and Culture in the Asian Context, no 12,‎ (hdl 1885/8673, lire en ligne [archive du ], consulté le )
  3. Livia et Kira 1997, p. 107.
  4. Livia et Kira 1997, p. 100.
  5. a b et c (en) Driscoll, Mark, « Absolute Erotic, Absolute Grotesque: The Living, Dead, and Undead in Japan's Imperialism, 1895–1945 », Duke University Press,‎ , p. 140–160
  6. (en) John Bowman, « Columbia Chronologies of Asian History and Culture » [archive du ], Columbia University Press, (consulté le )
  7. a et b (en) Patrick W. Galbraith, Thiam Huat Kam et Björn-Ole Kamm, Debating Otaku in Contemporary Japan: Historical Perspectives and New Horizons, Bloomsbury Publishing, (ISBN 9781472594983, lire en ligne)
  8. (en) Frenchy Lunning, Mechademia 3: Limits of the Human, U of Minnesota Press, , 49 p. (ISBN 9781452914176, lire en ligne)
  9. a b c et d (en) Patrick Galbraith, « Lolicon: The Reality of 'Virtual Child Pornography' in Japan », Image & Narrative, The University of Tokyo, vol. 12, no 1,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  10. (en) Paul Gravett, Manga: Sixty Years of Japanese Comics, New York, Laurence King Publishing and Harper Design International, (ISBN 9781856693912, OCLC 935609782), p. 135
  11. a et b (en) Kaoru Nagayama, Erotic Comics in Japan: An Introduction to Eromanga, Amsterdam, Amsterdam University Press, , 27, 137–139, 223–224 (ISBN 978-94-6372-712-9, OCLC 1160012499)
  12. a b et c (en) Jonathan Clements et Helen McCarthy, The Anime Encyclopedia: A Guide to Japanese Animation Since 1917, Stone Bridge Press, , p. 376
  13. (en) « Ask John: How Much Cream Lemon is There? », sur animenation.net
  14. (en) « The Anime 'Porn' Market » [archive du ], sur awn.com (consulté le )
  15. a et b (en) « Ask John: How Did Hentai Become Popular in America? » [archive du ], sur AnimeNation (consulté le )
  16. (en) « Not Fit to Fap To: Urotsukidoji: Birth of the Overfiend (NSFW) », Metanorn
  17. a b c d e f g h et i (en) Satoshi Todome, « A History of Eroge » (consulté le )
  18. a et b (en) « Hardcore gaming 101: Japanese computers » [archive du ], Hardcoregaming101 (consulté le )
  19. Matthew T. Jones, « The Impact of Telepresence on Cultural Transmission through Bishoujo Games », PsychNology Journal, vol. 3, no 3,‎ , p. 292–311 (ISSN 1720-7525, lire en ligne, consulté le )
  20. (en) Toshio Maeda, « Hentai Comics » [archive du ] (consulté le )
  21. (en) « Urotsukidoji III – The Return of the Overfiend » [archive du ], sur Move Censorship.com (consulté le )
  22. (en) James Alexander, « Obscenity, Pornography, and the Law in Japan: Reconsidering Oshima's In the Realm of the Senses » [archive du ] (consulté le )
  23. (ja) « 請願:参議院ホームページ », sur Sangiin.go.jp (consulté le )
  24. (en) Crystalyn Hodgkins, « LDP Petition: Japan's Child Porn Laws Should Apply to Manga/Anime/Games », sur Anime News Network, (consulté le )
  25. (en) Lynzee Loveridge, « Japan's Ruling Party to Reintroduce Child Pornography Law Revision », sur Anime News Network, (consulté le )
  26. (ja) « JDP formally opposes the 2013 child pornography law », taruiyoshikazu.com (consulté le )
  27. (en) Ida Torres, « Anime and manga associations protest proposed revision to child pornography bill » [archive du ], Japan Daily Press, (consulté le )
  28. (en) Reiji Yoshida, « Opposition slams ruling bloc on jobs deregulation », The Japan Times, (consulté le )
  29. (en) Tom Porter, « Japan to Ban Child Pornography », sur ibtimes.co.uk, (consulté le )
  30. (en) Danielle Demetriou, « Japan finally bans possession of child porn », sur The Telegraph, (consulté le )
  31. (en) Grace Lisa Scott, « Pornhub's Stats for 2017 Reveal How Much We Love Hentai and Minecraft », sur Inverse, (consulté le )
  32. (en) Kaoru Nagayama, Erotic Comics in Japan: An Introduction to Eromanga, Amsterdam, Amsterdam University Press, , 27 p. (ISBN 978-94-6372-712-9, OCLC 1160012499), « Translators’ Introduction: Eromanga in the Global Now »
  33. (en) Kathryn Hemmann, Manga Cultures and the Female Gaze, Palgrave Macmillan, , 98 p. (ISBN 978-3030180942)
  34. (en) Dan Bennett, « Anime erotica potential growing strong.(Animated erotica). », Video Store, Questex Media Group, Inc.,‎
  35. a et b (en) « Bizarre sex sells in weird world of manga », New Zealand Herald, Auckland, Nouvelle-Zélande, Independent Print Ltd.,‎ (lire en ligne, consulté le )
  36. a et b (en) « Oooh Game Boy », Hindustan Times, New Delhi, Inde, McClatchy-Tribune Information Services,‎ (lire en ligne, consulté le )
  37. McHarry, Mark, « Yaoi: Redrawing Male Love » [archive du ], The Guide, (consulté le )
  38. Kee, Tan Bee. "Rewriting Gender and Sexuality in English-Language Yaoi Fanfiction". Boys' Love Manga: Essays on the Sexual Ambiguity and Cross-Cultural Fandom of the Genre (2010): 126.
  39. « Yuricon What is Yuricon? » [archive du ], Yuricon, (consulté le )
  40. Mariana Ortega-Brena, « Peek-a-boo, I See You: Watching Japanese Hard-core Animation », Sexuality, vol. 13,‎ , p. 17–31 (DOI 10.1007/s12119-008-9039-5, S2CID 143481005)
  41. a et b John Oppliger, « Ask John: What Is Futanari and Why Is It Popular? » [archive du ], AnimeNation, (consulté le )
  42. (en) Kaoru Nagayama, Erotic Comics in Japan: An Introduction to Eromanga, Amsterdam, Amsterdam University Press, , 221 p. (ISBN 978-94-6372-712-9, OCLC 1160012499) :

    « In sexual situations, the “shemale” can appear male, female and something distinctly other as “shemale.” Roles as attacker or “top” (seme) and receiver or “bottom” (uke) can shift throughout the work. The same “shemale” character can be in the role of a sadistic female top in one scene, and in another play a masochistic male bottom who enjoys being disgraced by women. Top and bottom roles are not necessarily based on appearance. It is not rare to depict a “shemale” character who is actually the dominant one, but shivers in ecstasy while being whipped by a brawny man and brutally raped. Furthermore, each character has their own “gender identity” (sei jinin), which can impact reader identification and self-projection. »

  43. Lucy Moore, « Internet of hentai » [archive du ], Student Life, (consulté le )
  44. « Word Display » [archive du ], WWWJDIC (consulté le )
  45. (en) Jason Thompson, Manga: The Complete Guide, Ballantine Books/Del Rey, (ISBN 978-0-345-48590-8)
  46. Sean Gaffney, « Bookshelf Briefs 9/26/16 », Manga Bookshelf, (consulté le )

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • (en) Anna Livia et Hall Kira, « Queerly Phrased: Language, Gender, and Sexuality », Oxford University Press,‎


Pour après :

https://scholar.google.com/scholar?lr=lang_fr&q=hentai+France&hl=fr&as_sdt=0,5 https://journals.openedition.org/rfsic/8166