Aller au contenu

Valros

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Valros
Valros
Tour médiévale de Valros
Blason de Valros
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté d'agglomération Béziers Méditerranée
Maire
Mandat
Michel Loup
2020-2026
Code postal 34290
Code commune 34325
Démographie
Gentilé Valrossiens
Population
municipale
1 645 hab. (2021 en évolution de +4,98 % par rapport à 2015)
Densité 249 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 25′ 16″ nord, 3° 22′ 02″ est
Altitude Min. 24 m
Max. 99 m
Superficie 6,61 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Béziers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pézenas
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Valros
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Valros
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Voir sur la carte topographique de l'Hérault
Valros
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Valros
Liens
Site web https://valros.fr/

Valros [val.ʁos] est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par divers petits cours d'eau.

Valros est une commune rurale qui compte 1 645 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Valrossiens ou Valrossiennes.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Carte

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 626 mm, avec 5,5 jours de précipitations en janvier et 2,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Tourbes à 3 km à vol d'oiseau[3], est de 15,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 607,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[7],[8],[9].

Au , Valros est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (82,7 %), zones urbanisées (10,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Valros est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1989, 2014, 2016 et 2019[13],[11].

Valros est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 2],[14].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Valros.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 750 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 750 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[16].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[17].

Le nom de Valros apparaît pour la première fois dans les textes à la date de 888. Dans la transaction qui fait passer Valros du diocèse d’Agde à celui de Béziers, le village s’y trouve décrit par Servus Dei, évêque de Gérone et héritier des lieux par ses parents[réf. nécessaire].

Attestée sous les formes Valcros en 990[18], puis podium seu gardam de Valrano en 1199, de Valranis en 1247 et 1248, Valranis en 1323, Valras en 1425, Valros en 1643[19].

Le nom en occitan est Valròs [βal.'rɔs].

Valros pendant l'Antiquité (jusqu'en 476)

[modifier | modifier le code]

Aux temps préhistoriques, une civilisation « chasséenne » s’y est développée. Depuis la plus haute antiquité, le pays est peuplé sans discontinuité. Celtes et Grecs ont laissé de nombreux vestiges, témoins de leur passage du côté du Pirou.[1]

Une très importante occupation gallo-romaine s’installe ensuite depuis le Ier siècle av. J.-C. jusqu'aux alentours du Ve siècle apr. J.-C. De récentes fouilles ont mis au jour tout un réseau de « villae », de chemins, d’aqueducs, de cimetières dans le bas du village. Le pays fait ensuite partie de la Septimanie Wisigothique comme l’atteste une nécropole créée alors au lieu de « la Tour » et qui perdurera jusqu'à l’époque carolingienne;

Valros au Moyen Âge (476-1492)

[modifier | modifier le code]

En , Raymond Roger Trencavel, vicomte de Béziers, donne à son vassal, Étienne de Servian, l'autorisation de construire les fortifications de la fortia sur le podium de Valros. Jusqu'en 1247, Valros appartenait à la vicomté de Béziers. Cette dernière était divisée en seigneuries ecclésiastiques et en seigneuries royales dont celle de Valros. En 1362, Valros est intégré au comté de Pézenas créé par le roi Jean II le Bon pour Charles d'Artois. Six ans plus tard, le dit comté est réuni au domaine royal par le roi Charles V.

Valros aux Temps Modernes (1492-1789)

[modifier | modifier le code]
Plan par masse de culture (an XIV)

En , le maréchal de Dampville, gouverneur de la province de Languedoc, prend d'assaut Valros à la suite d'un siège.

Valros à l'Époque Contemporaine (depuis 1789)

[modifier | modifier le code]

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Janvier 1790 décembre 1790 François Fabre
Janvier 1791 décembre 1793 Bernard Goud
Janvier 1794 décembre 1804 Jean Abbal
Janvier 1805 décembre 1808 Jacques Goud
Janvier 1809 décembre 1817 Jacques Abbal
Janvier 1818 décembre 1818 Louis Fabre
janvier 1819 octobre 1830 Marc Goud
octobre 1830 juillet 1836 Jacques Abbal
juillet 1836 juillet 1840 Jacques Besard
juillet 1840 décembre 1840 Joseph Espagnac
décembre 1840 octobre 1854 Jean Martel
octobre 1854 février 1866 Lubin Martel
février 1866 octobre 1872 Isidore Bouyala
octobre 1872 octobre 1876 Justin Goud
octobre 1876 janvier 1878 Alban Garenq
janvier 1878 octobre 1883 Gustave Garenq
octobre 1883 mai 1888 Sylvain Rech
mai 1888 mai 1891 Louis Fabre
mai 1891 mai 1892 Ephrem Dejean
mai 1892 mars 1896 Cyprien Laporte
mars 1896 mai 1896 Gustave Garenq
mai 1896 mai 1900 Marius Counienq
mai 1900 novembre 1904 Aristide Routie
novembre 1904 mai 1907 Joseph Boudet
mai 1907 mai 1912 Alphonse Castan
mai 1912 décembre 1919 Eugene Sargues
décembre 1919 octobre 1926 Henri Goud
octobre 1926 octobre 1930 Irennee Pierre
octobre 1930 août 1944 Hilarion Crouzillac
août 1944 mai 1945 Emile Amalric
mai 1945 mai 1953 Marcel Cambon
mai 1953 septembre 1973 Roger Counienq
mars mars François Granier Viticulteur
mars mars Louis Maffre Viticulteur
mars mars 2001 Jocelyn Blanc Viticulteur
mars 2001 mars 2014 Roger Delgado SE Professeur de SVT
mars 2014 en cours Michel Loup DVD Expert automobile.
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

[modifier | modifier le code]
Une des fêtes du village, sur la Place de la République

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].

En 2021, la commune comptait 1 645 habitants[Note 3], en évolution de +4,98 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
405432470551553525530502556
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
512544534582630609580689794
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
934879868924865861762754701
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
8087887617531 0211 1301 2251 2521 550
2018 2021 - - - - - - -
1 6411 645-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018, la commune compte 742 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 1 706 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 520 [I 5] (20 330  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 6,8 % 10,8 % 12,1 %
Département[I 8] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 925 personnes, parmi lesquelles on compte 80,6 % d'actifs (68,5 % ayant un emploi et 12,1 % de chômeurs) et 19,4 % d'inactifs[Note 5],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 229 emplois en 2018, contre 218 en 2013 et 205 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 644, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,9 %[I 11].

Sur ces 644 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 128 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 89,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités

[modifier | modifier le code]

103 établissements[Note 6] sont implantés à Valros au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 103 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
6 5,8 % (6,7 %)
Construction 26 25,2 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
26 25,2 % (28 %)
Information et communication 2 1,9 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 3 2,9 % (3,2 %)
Activités immobilières 6 5,8 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
15 14,6 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
8 7,8 % (14,2 %)
Autres activités de services 11 10,7 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,2 % du nombre total d'établissements de la commune (26 sur les 103 entreprises implantées à Valros), contre 28 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[24] :

  • Les Vignerons de Rozeilhan, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (3 711 k€) ;
  • Mehdi Trans, transports routiers de fret de proximité (1 091 k€) ;
  • Flash Auto 34 SASU, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (427 k€) ;
  • EURL Nicolas Coiffure, coiffure (256 k€) ;
  • Vilar Ravalement, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (40 k€).

Agriculture

[modifier | modifier le code]

La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[25]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 115 105 54 30
SAU[Note 9] (ha) 920 826 451 292

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 115 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 105 en 2000 puis à 54 en 2010[27] et enfin à 30 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 74 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[28],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 920 ha en 1988 à 292 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 10 ha[27].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Tour médiévale de Valros, située sur un promontoire au nord du village.
Façade de l'église paroissiale Saint-Étienne, dans le cœur du village.
  • La Tour, vestiges situés sur une élévation à proximité de Valros.
  • Le monument aux morts.
  • La Marianne, statue située sur la place de la République.
  • La statue de la Vierge.
  • L'église paroissiale Saint-Étienne, construite au XVe siècle, est située dans le cœur du village. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1988[29].
  • La cave coopérative du village.
  • L'ancien château d'eau, situé sur la route entre Valros et Montblanc.
  • Le domaine de Montrose, produisant du vin et abritant le camping du même nom.
  • Le Mulet de Valros, animal totémique défilant dans les rues du village durant les fêtes d'été.
  • Complexe sportif à la sortie du village, direction Montblanc, comprenant un stade de foot, des courts de tennis, et un skatepark.

Héraldique

[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Valros se blasonnent ainsi :

D'azur, au pairle losangé d'or et de sable.

Vie culturelle et associative

[modifier | modifier le code]
Le Mulet de valros, Animal totémique du village

Animations et Festivités

[modifier | modifier le code]
  • Foyer Rural
  • Chorale "Les Valrossignols"
  • Club de l'essor
  • Comité des fêtes
  • VALRO'CK Attitude
  • Le mulet de Valros (Animal Totémique)
  • Comité de Jumelage Valros/Cieutat
  • Les amis de la Tour

Sports et Loisirs

[modifier | modifier le code]
  • Club de foot "AS Valros"
  • Relais Aikido
  • Diane Valrossienne
  • Centre de Tir Sportif
  • Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  5. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  6. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  7. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  8. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[26].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Valros ».
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Béziers », sur insee.fr (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Valros » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Valros » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Valros » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Valros » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Valros et Tourbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Pezenas-Tourbes » (commune de Tourbes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Pezenas-Tourbes » (commune de Tourbes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Valros », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  8. « Liste des ZNIEFF de la commune de Valros », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « Liste des espaces protégés sur la commune de Valros », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  11. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Valros », sur Géorisques (consulté le ).
  12. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  13. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  14. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  15. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  16. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Valros », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  18. Eugène Thomas, Dictionnaire topographique du département de l'Hérault : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, (lire en ligne).
  19. Frank R. Hamlin, Toponymie de l'Hérault. Dictionnaire topographique et étymologique, , 449 p., p. 418.
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. « Entreprises à Valros », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  25. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  26. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  27. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Valros - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  28. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
  29. « Église paroissiale Saint-Étienne », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Paul Daudet, Marie-Antoinette Mora et Christophe Muratet, Valros : un voyage à travers le temps, Valros, Les Amis de la Tour, , 215 p.
  • Charles Gottis, « Les armoiries de Valros et le symbole de sa tour », Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, 7e série, t. 5,‎ 1993-1994, p. 81-82
  • Mission Archives 34, Archives communales de Valros : répertoire numérique détaillé, Montpellier, Mission Archives 34, , 110 p.
  • Didier Paya, « La Tour de Valros, histoire et archéologie d'un édifice militaire médiéval dans le sud de la vallée de l'Hérault », Études héraultaises, nos 33-34,‎ 2002-2003, p. 31-41
  • Claude (de) Serres, « Commune de Valros et limitrophes », Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, 4e série, t. 16,‎ , p. 4-9

Fonds d'archives

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]