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Victor Pidoux

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Victor Pidoux
Fonction
Député du Doubs
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Famille
Autres informations
Parti politique
Lieux de détention
Vue de la sépulture.

Marie Louis Victor Pidoux, dit Victor Pidoux est un homme politique français né le à Orgelet (Jura) et mort le à Pontenx-les-Forges (Landes)[1].

Victor Pidoux est le fils de Louis César Pidoux ( - ), officier de l'Université, et de Marie-Anne Camuset. Il épouse le Victorine Thérèse Bathilde Maire du Poset ( - )[1]. De cette union naissent deux filles : l'une, Marie-Claire, née en 1836 et morte prématurément ; l’autre, Bathilde, née en 1839 et décédée à Toulouse en 1905, qui épousera le baron Joseph d'Encausse de Labatut.

Docteur en droit, Victor Pidoux commence sa carrière comme avocat à Lons-le-Saunier puis à Besançon.

Légitimiste et donc hostile à Louis-Philippe, il se lance en politique à l'âge de 41 ans, après la révolution de 1848 qui voit l'avènement de la Deuxième République. Élu député du Doubs, il siège à droite de 1849 à 1851 et défend notamment la loi Falloux sur la liberté d'enseignement. Lors du coup d'État du 2 décembre 1851, il s'oppose au prince-président. Cela lui vaut de faire partie des 220 députés protestataires enfermés quelque temps à la prison Mazas. Il est ensuite incarcéré dans la forteresse du Mont-Valérien pour avoir refusé le poste de procureur général à Lyon que Napoléon III lui propose[1].

À partir de 1857, il devient administrateur de la Compagnie des Landes, propriétaire notamment de la forge de Pontenx. Le département des Landes est alors insalubre et l'empereur a pour ambition de l'assainir et le valoriser selon les dispositions de la loi du 19 juin 1857. Ainsi tenu à l'écart de Paris et du pouvoir, Victor Pidoux met sa compétence de juriste au service de la sylviculture et de la sidérurgie dans les Landes, qui passe à l'époque d'un stade artisanal à une échelle industrielle, avant de s'éteindre au début du XXe siècle[2].

Il vit dans la commune jusqu'à son décès, en 1879. Il est inhumé dans le cimetière de Pontenx-les-Forges[2]. Charles de Montalembert, qui avait été son colistier aux élections, écrit à cette occasion : « Il représentait ce que j’aurais voulu représenter moi-même, l'indépendance politique et la foi catholique. Il a été vaincu, comme je l’ai été deux fois, et, autant que j’en puisse juger, par les mêmes causes et les mêmes influences ».

Notes et références

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  1. a b et c http://www.jeanmariethiebaud.com
  2. a et b Pontenx-les-Forges, texte de Pierre Duvignac, exposition de l'ASEM sur l’exploitation industrielle du minerai de fer dans les Landes, chapelle à la mer de Mimizan, juillet 2016