Ville-sous-Anjou
Ville-sous-Anjou | |||||
Vue générale du bourg en mars 2019. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Vienne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Entre Bièvre et Rhône | ||||
Maire Mandat |
Luc Satre 2020-2026 |
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Code postal | 38150 | ||||
Code commune | 38556 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 190 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 65 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 21′ 46″ nord, 4° 51′ 51″ est | ||||
Altitude | 259 m Min. 186 m Max. 401 m |
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Superficie | 18,25 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Roussillon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Roussillon | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Ville-sous-Anjou est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Le territoire de cette commune, composé de nombreux hameaux de différentes dimensions, se positionne dans le nord du département, non loin de la vallée du Rhône, entre Lyon et Valence, non loin de l'agglomération viennoise. Ses habitants sont dénommés les Terrebassiens[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation et description
[modifier | modifier le code]Ville-sous-Anjou se trouve dans le département de l'Isère de la région Auvergne-Rhône-Alpes en France. La commune est située dans l'Isère Rhodanienne à 5 km de Chanas, plus proche péage d'autoroute, à 25 km au sud de Vienne, 60 km de Lyon, 80 km à l'ouest de Grenoble.
Le paysage de la commune présente des plaines (au nord) ainsi que des collines (à l'est). La commune est traversée par la rivière de la Sanne ainsi que son affluent la Vessia. Un des points culminants de la commune se trouve au lieu-dit la Madone d'où l'on obtient un panorama sur la vallée du Rhône et le massif du Pilat, à l'ouest, et sur les Alpes, à l'est (lorsque la visibilité le permet).
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Assieu | ||||
Roussillon | N | Saint-Romain-de-Surieu | ||
O Ville-sous-Anjou E | ||||
S | ||||
Salaise-sur-Sanne | Agnin / Anjou | Sonnay |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 846 mm, avec 8 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sablons », sur la commune de Sablons à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 805,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est traversé par la Sanne, un affluent du Rhône d'une longueur de 26,4 km[8] selon un axe est-ouest, ainsi que par son affluent, la Vessia, d'une longueur de 5,6 km[9].
Voies de communication
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est situé en périphérie des grands axes de communications, notamment l'autoroute A7 (« autoroute du Soleil » Lyon-Marseille) qui passe à moins de trois kilomètres à l'ouest du bourg. Il est cependant traversé par la RD 131 qui relie Agnin à Auberives sur Varèze où il se raccorce à la route nationale 7 (RN7).
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Ville-sous-Anjou est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roussillon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,2 %), forêts (22,2 %), zones agricoles hétérogènes (19,6 %), cultures permanentes (12 %), zones urbanisées (5 %), prairies (2,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux, lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Risques sismiques
[modifier | modifier le code]La totalité du territoire de la commune de Ville-sous-Anjou est située en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[15].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2021, la commune comptait 1 190 habitants[Note 2], en évolution de −1,08 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Activités locales
[modifier | modifier le code]Un club d'éducation canine est implanté dans la commune[21] ainsi que des clubs sportifs (Tennis et football[22]).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune de Ville-sous-Anjou est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
[modifier | modifier le code]Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
[modifier | modifier le code]La communauté catholique et l'église paroissiale de Ville-sous-Anjou (propriété de la commune) sont desservies par la paroisse Notre Dame des sources en Sanne Dolon dont la Maison paroissiale est située à Anjou, dans le diocèse de Grenoble-Vienne[23].
Économie
[modifier | modifier le code]Culture et Patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le château de Terrebasse Inscrit MH (1992)[24] ; au XVIIIe siècle, d'importants travaux sont entrepris, conférant au château sa forme actuelle. Un corps de bâtiment est construit, devenant le centre d'une composition où le vieux château des XVe – XVIe siècle constitue l'aile sud, et un nouveau bâtiment qui n'a jamais été aménagé l'aile nord. Jardin et parc sont également recomposés avec une grande terrasse et des parterres à la française. En 1789, le château est pillé puis vendu. En 1844, la toiture est refaite. En 1849, l'entrée du parc est déplacée et les deux pavillons actuels édifiés. En 1852, creusement d'une grande cave. En 1869, reconstruction des écuries, d'un garage et d'un hangar. En 1890, décoration de l'escalier principal. En 1904, enduit à la tyrolienne sur toutes les façades. À l'intérieur, l'ensemble a été repris au XIXe siècle, mais il reste des plafonds à la française et une série de boiseries du XVIIIe. Il s'agit d'une propriété privée.
- L'ancienne église du hameau de Ville Classée MH (1927, 1937)[25] : église du XVe siècle en grande partie effondrée. Sont classés aux monuments historiques le clocher, le chœur ainsi que la façade.
- Église Saint-Denys de Ville-sous-Anjou.
- Le musée animalier[26] : ce musée est une exposition de plus de 600 animaux présentés dans leur milieu naturel et par groupes sociaux. Les vitrines sont présentées par saison, des tropiques aux pôles. En complément de la visite, la projection d'un film sur la taxidermie est proposé.
- Le monument aux morts communal : ce monument se présente sous la forme d'une colonne quadrangulaire surmonté d'un chapiteau sculpté dédié à « ses morts glorieux » de la Première guerre mondiale (une plaque a été ensuite ajouté sur le monument pour commémorer les victimes de la Seconde guerre mondiale)[27].
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Château de Terrebasse
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Vue sur le clocher de l'ancienne église Saint-Didier (1).
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Vue sur le clocher de l'église Saint-Didier (2).
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Vue sur la façade de l'église Saint-Didier,et sur le cimetière.
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Façade de l'église Saint-Didier
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Église Saint-Denys (vue 1)
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Eglise Saint-Denys (vue 2).
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Portail d'entrée du Château de Terrebasse
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La Madone qui domine Ville-sous-Anjou
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Joseph de Revol, né au château de Terrebasse, sera nommé évêque d'Oloron Sainte Marie en Béarn au début du XVIIIe siècle (1704). Son petit neveu, François de Revol, deviendra à son tour évêque d'Oloron en 1742.
- Alfred Jacquier de Terrebasse, historien et député de l'Isère de 1834 à 1842[28].
- Emile Romanet, un des précurseurs des allocations familiales, né à Ville-sous-Anjou en 1873.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur au portail de chapelle d'argent flanqué à senestre de son clocher du même, mantelé ployé d'argent aux deux oiseaux affrontés d'azur sur un nid d'or contenant trois oisillons aussi d'azur, à dextre, et à l'écusson d'azur à la branche feuillée d'or en pal et au chef cousu de gueules chargé d'un soleil figuré d'or mouvant de l'angle dextre du chef, à senestre, aux deux pointes ployées d'or posées en chevron brochant sur le mantelé, chargées, celle de dextre de l’inscription VILLE surmontée d'un S à plomb et celle de senestre d'un S à plomb soutenu de l'inscription ANJOU, le tout en lettres capitales bâtardes de sable ; au chef d'or chargés de deux dauphins monstrueux à tête de lion nageant affrontés d'azur barbés, lorés et peautrés de gueules[29]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 19 septembre 2021.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Ville-sous-Anjou et Sablons », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Sablons », sur la commune de Sablons - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Sablons », sur la commune de Sablons - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau (V3330500) »
- Sandre, « Fiche cours d'eau (V3330580) »
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Ville-sous-Anjou ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Roussillon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- [1]
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site du club
- Site ville-sous-anjou.fr, page sur les clubs sportifs
- Site diocese-grenoble-vienne.fr, page sur la paroisse Notre Dame des sources en Sanne Dolon, consulté le 19 septembre 2021.
- « Château de Terrebasse », notice no PA00117377, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ancienne église Saint-Didier », notice no PA00117354, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Science Labs - Boutique Objets & Décorations Science », sur Science Labs, (consulté le ).
- Site monumentsmorts.univ-lille.fr, page sur le monument de Ville-sous-Anjou, consulté le 19 septembre 2021.
- « Bibliothèque dauphinoise : Alfred de Terrebasse », sur bibliotheque-dauphinoise.com (consulté le ).
- Ville-sous-Anjou sur le site de la Banque du blason « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).