Le Semeur de cendres
TACITURNES, LE FRONT BAISSÉ, NOUS TISONNONS 33
OCTOBRE A SN MANTEAU D’AZUR FOURRÉ DE VAIR 34
CE SOIR, SUR LE CHEMIN SONORE DU COTEAU 36
VOUS QUI SUR MON FRONT, TOUTE EN LARMES 38
Ô TRAGIQUES INSTANTS DU DÉPART, HEURE AMÈRE 40
UN SOIR, AU TEMPS DU SOMBRE ÉQUINOXE D’AUTOMNE 42
L’HIVER A, CETTE NUIT, UNE ODEUR DE PRINTEMPS 47
LE SABLE DU RAVIN EST ROUGE. L’EAU QUI COULE 49
LE SOLEIL DE CE JOUR D’AUTOMNE SE COUCHA 53
MAÎTRESSE, TENDRE ET NOBLE AMIE AU PUR VISAGE 55
J’IMAGINE SOUVENT TA MAISON ; JE T’Y VOIS 58
LE JOUR BLANC SE LEVAIT À PEINE SUR LA MER 61
LA NUIT RÉPAND SUR LE VILLAGE 67
CONTEMPLE TOUS LES SOIRS LE SOLEIL QUI SE COUCHE 83
VOUS, LE CHARME ET L’HONNEUR DE MON JARDIN NATAL 86
C’ÉTAIT ENCORE UN SOIR AU COUCHER DU SOLEIL 88
AINSI QU’UN LIERRE OBSCUR CEINT LE BORD D’UNE COUPE 92
Ô JARDIN ! QUAND LA MORT AU CŒURS SOMBRE FIDÈLE 94
UNE FLÛTE AU SON PUR, JE NE SAIS OÙ, SOUPIRE 100
LA CHÈVRE DANS L’ENCLOS QUI L’ENFERME PIÉTINE 102
LA PENSÉE EST LA PLUS AMÈRE DES MAÎTRESSES 105
JE SUBIS LA PEINE DU DAM 108
LA MÉMOIRE DE L’HOMME EST UNE PIERRE DURE 110
J’AI DANS L’ÂTRE ENCOR VIDE ET SÉVÈRE JETÉ 111
MA PLUME, CETTE NUIT DE DOUTE ET DE TÉNÈBRES 113
PLUTÔT QU’UN MÉDIOCRE HONNEUR, ACCORDEZ-MOI 119
ÉCOUTE. QUELQU'UN CHANTE OU SOUPIRE, POÈTE 121
PARFOIS L’ESPRIT SE PERD DANS LA FORÊT DES MOTS 123
AIMER, RÊVER, PRIER, SE TAIRE 125
L’HUMBLE POTIER, MODELEUR 132
LA PENSÉE EST UNE EAU SANS CESSE JAILLISSANTE 136
HEUREUX QUI, D’UNE VEINE ÉGALE 138
VOICI DEVANT MES YEUX LA TABLE COUTUMIÈRE 141
À L’HEURE OÙ L’ORIENT D’ÉTOILES SE DIAPRE 143
CETTE VIEILLE EST LA SŒUR DES BORNES DU CHEMIN 147
IL EST SI TARD, IL FAIT, CETTE NUIT DE NOVEMBRE 149
DESCENDS PLUS BAS ENCOR QUE DANTE DANS LA NUIT 151
LE POÈTE S’ACCUSE ICI D’AVOIR ÉTÉ 153
TE VOILÀ NUE, AVEC TES BIJOUX, TOUTE EN FLEUR 155
COMME UN ANGE DÉCHU QUI MARCHE DANS SES AILES 160
JE SOUFFRE, LAISSEZ-MOI SOUFFRIR, LAISSEZ-MOI SEUL 163
ME SENTANT FAIBLE ET SEUL AU MONDE ET MISÉRABLE 165
LA DOULEUR AU CHEVET DE NOTRE LIT S’ASSEOIT 166
TOUT ÊTRE A SON REFLET OU SON ÉCHO. LE SOIR 168
QUAND LE SIÈCLE DÉCHOIT DE L’IDÉAL DIVIN 169
AH ! SEIGNEUR, DIEU DES CŒURS ROBUSTES, RÉPONDEZ 170
IL EST TEMPS D’ÉCLATER DE RIRE SUR TOI-MÊME 171
C’EST VOUS, VOLUPTUEUX CHÉNIER, VOUS, GRAND VIRGILE 173
LES ROSIERS CHARGÉS D’EAU LUISENT. LE CRÉPUSCULE 175
GOÛTE, ME DIT LE SOIR DE JUIN AVEC DOUCEUR 177
À L’OUEST OÙ MEURT LA LUMIÈRE 179
TON CŒUR EST FATIGUÉ DES VOYAGES ? TU CHERCHES 182
SEPTEMBRE. LE COUCHANT ROUGIT LES HAUTS FEUILLAGES 184
BAIGNER AU POINT DU JOUR SES LÈVRES DE ROSÉE 187
MURE COMME UN CAVEAU TA CELLULE, POÈTE 190
JE VAIS SUR LA PELOUSE HUMIDE DE ROSÉE 193
JUIN FLAMBOIE. ÉTENDU DANS LA PRAIRIE EN FLEUR 196
CLARTÉ DU CIEL, CLARTÉ DES EAUX, JE VOUS SALUE 199
LE VENT POUSSE EN CHANTANT MA FENÊTRE ENTR’OUVERTE 201
DES CLOCHES. C’EST LE JOUR DE PÂQUES, SOMBRE CŒUR 206
NOUS SOMMES, Ô MON DIEU, PLUSIEURS DANS LA CITÉ 211
CE SOIR, MON DIEU, JE VIENS PLEURER, JE VIENS PRIER 214
COMME UN FAIBLE ABRISSEAU QUI BOIT PAR LA RACINE 216
LE JUSTE DIT : « MA TÂCHE EXPIRE AVEC LE JOUR » 217
LOIN DES TOMBEAUX DE MARBRE ÉLEVÉS À LA GLOIRE 219
ÉLÈVE MON ESPRIT ET M’ENSEIGNE, Ô SAGESSE 223