Les filles de Loth et autres poèmes érotiques/21
LES SOUVENIRS
Combien j’ai douce souvenance
De nos amours, ô ma Clémence,
Ces jours à jamais effacés,
J’y pense,
Où sont nos coïts insensés
Passés.
Te souvient-il lorsque ma pine,
Luxurieuse et libertine,
Entre tes lèvres se glissant,
Coquine,
Tu me suçais en rougissant
Souvent ?
Dis-moi, te souvient-il encore
De ces caresses que j’adore :
Dévore
Ton clitoris rose et dardant
Son gland.
Te souvient-il du tour agile
De notre tête-bêche habile,
Quand ma langue, du cul au con.
Docile,
Répondait à ton postillon
Mignon.
Te souvient-il de ta sœur Luce,
Qui me branlottait le prépuce,
Tandis que toi tu lui mettais
En puce
Ta langue au con et lui faisais
Minet.
Oh ! qui nous rendra nos foutries,
Nos jouissances, nos orgies !
Oh ! qui nous rendra ces amours
Jolies
Qui doraient nos nuits et nos jours
Toujours !