Aller au contenu

Page:Dumas, Ascanio, t2, 1860.djvu/124

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
116
ASCANIO.

VIII.

CE QU’ON VOIT LA NUIT DE LA CIME D’UN PEUPLIER.

Le lendemain, qui était le jour même où toute la cour devait revenir de Fontainebleau, ce fut dame Ruperte qui déclara au même auditoire qu’elle avait une grande révélation à faire à son tour.

Aussi, comme on s’en doute bien, d’après un avis si intéressant, tout le monde fut réuni à la même heure et au même endroit.

On était d’autant plus libre que Benvenuto avait écrit à Ascanio qu’il restait deux ou trois jours de plus pour faire préparer la salle où il comptait exposer son Jupiter, lequel Jupiter il devait fondre aussitôt son retour.

De son côté, le prévôt n’avait fait que paraître au Grand-Nesle pour demander si l’on n’avait pas appris quelque nouvelle de Colombe. Mais dame Perrine lui ayant répondu que tout était toujours dans le même état, il était retourné aussitôt au Châtelet.

Les habitans du Petit et du Grand-Nesle jouissaient donc d’une entière liberté, puisque les deux maîtres étaient absens.

Quant à Jacques Aubry, quoiqu’il dût avoir ce soir-là