de l’ignorance, étoient encore sans arts et sans industrie.
Si la vie de George III est assurée, ce n’est point l’esclavage et l’ignorance, mais les lumieres et la liberté, qui la lui assurent. Tout pouvoir sans bornes est un pouvoir incertain (4). Les siecles où les princes sont le plus exposés aux coups du fanatisme et de l’ignorance et du despotisme ; et tout monarque qui les propage creuse le gouffre où du moins s’abymera sa postérité. A-t-il avili l’homme au point de fermer la bouche aux opprimés ? il a conjuré contre lui-même. Qu’alors un prêtre armé du poignard de la religion, ou qu’un usurpateur à la tête d’une troupe de brigands, descende dans la place publique, il sera suivi de ceux mêmes qui, s’ils avoient eu des idées nettes de la justice, eussent, sous