De même, nul doute que le scaphandre — dont nous nous trouvons bien, personnellement, pour affronter les exubérances populaires — ne rencontre enfin aujourd’hui seulement la fin à quoi il était destiné : protéger nos yeux, notre œsophage et nos voies respiratoires contre les rondelles de papier. L’analogie indique, de même que le masque a précédé les confetti, qu’il est plausible et même probable que le scaphandre a été inventé, sinon avant l’eau, en tous cas loin de la mer. Le véritable inventeur, l’homme de génie, c’est celui qui eut le premier — Franc-Nohain sans doute — l’idée, revêtu d’un scaphandre, de se précipiter dans les flots.
Les quelques contribuables non scaphandriers aspirent à la disparition des confetti. La hâter est au pouvoir de l’Église : que n’interdit-elle aux fidèles de s’exposer à avaler au milieu du carême, ces bouts de papier, gras de la sueur du peuple ?
LE GUET-APENS DE M. TIMBRE
Le 10 mars dernier, M. Timbre nous écrivit qu’il serait charmé de nous recevoir chez lui, 13, rue de la Banque, à ses mercredis, de deux à quatre. De façon assez étrange, il laissait transparaître, à travers l’expression de sa vive sym-