Curius l’a bien fait autre chose.
Ton tour de roi viendra aussi, sans doute.
Est-ce une flatterie ?
Peut-être une prédiction. Avec un tel peuple, on peut tout espérer.
Une prédiction ! tu es astrologue, je crois.
Je suis libre maintenant ; c’est fait de l’astrologie, de la médecine ; la science était bonne pour l’esclave, maintenant je redeviens Gaulois et je retourne en Gaule. Là seulement, il y a des hommes libres, car ce peuple-roi n’est qu’un troupeau d’esclaves ; je l’ai vu d’assez près pour voir ses chaînes ; je porterai mon secret à ceux que vous appelez Barbares, et le Nord, un jour, prendra sa revanche. Adieu.
Que dit-il ? C’est un homme dangereux, il est pire que les autres, il faut le faire arrêter.
Laisse-le partir. Vercingetorix, va, fais de ton mieux, nous nous reverrons, sans doute ; car, pour une conspiration dans les Gaules, il faudra un autre homme que Cicéron.