Aller au contenu

« eau de Cologne » : différence entre les versions

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Contenu supprimé Contenu ajouté
LeptiBot (discussion | contributions)
m →‎{{S|nom|fr}} : Formatage des exemples avec AWB
(37 versions intermédiaires par 24 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{voir|eau de cologne}}
== {{=fr=}} ==
{{-étym-}}
: {{date|1751}} Du nom de la ville de ''[[w:Cologne|Cologne]]'', où cette préparation parfumée fut fabriquée à partir de 1690 et importée à la cour de Louis XV par le commerçant italien Gian Maria Farina.


{{-loc-nom-|fr}}
== {{langue|fr}} ==
=== {{S|étymologie}} ===
{{fr-accord-mf
: {{date|1751}} Du nom français de la ville allemande de ''[[w:Cologne|Cologne]]'' (''[[Köln]]'' en allemand), où cette préparation parfumée fut fabriquée à partir de 1690 et importée à la cour de {{w|Louis XV}} par le commerçant italien Gian Maria Farina.
| s=eau de Cologne
| p=eaux de Cologne
| pron=o də kɔlɔɲ
}}
'''eau de Cologne''' {{f}}
# [[préparation|Préparation]] [[alcoolisée]], destinée à [[parfumer]] le corps, dont le [[taux]] de [[concentration]] en [[parfum]] n’[[excède]] pas 7% et dont la base [[odorant]]e est faite de [[romarin]], [[mélisse]], [[bergamote]], [[néroli]], [[cédrat]] et [[citron]].
#* ''La chambre, tout en chaos, est pleine d’un mélange d’odeurs : savon, poudre de riz, senteur aiguë de l’'''eau de Cologne''', dans la lourdeur du matin enfermé.'' {{source|{{w|Henri Barbusse}}, ''[[s:L’Enfer (Barbusse)|L’Enfer]]'', 1908}}
#* ''Avec les essences ordinaires on doit, quand on prépare une '''eau de Cologne''', filtrer plusieurs fois la préparation, […].'' {{source|Marcel Hégelbacher, ''La Parfumerie et la Savonnerie'', 1924, p.102}}
#* ''Et, malgré elle, ses pas se portèrent vers la chambre d’Helhamy. Le lit était resté défait. Une odeur masculine, d’'''eau de Cologne''' et de tabac, flottait dans l'air.'' {{source|{{w|Out-el-Kouloub}}, ''Zaheira'', dans ''Trois contes de l’Amour et de la Mort'', 1940}}
#* '' L’'''eau de Cologne''' : … cette eau aux multiples propriétés qui pouvait être bue ou utilisée en applications et autres frictions. Toilette, maux d’estomac, sédatif, désinfectant, tonique, elle avait une foule d’emplois. '' — (Gontier Josette, ''L’oranger'', Actes Sud, Le nom de l’arbre, 2000, p. 71)


=== {{S|nom|fr}} ===
{{-hyper-}}
{{fr-rég-x|s=eau|inv=de Cologne|o də kɔ.lɔɲ}}
'''eau de Cologne''' {{pron|o də kɔ.lɔɲ|fr}} {{f}}
# {{lexique|cosmétologie|fr}} [[préparation|Préparation]] [[alcoolisée]], destinée à [[parfumer]] le corps, dont le [[taux]] de [[concentration]] en [[parfum]] n’[[excède]] pas 7 % et dont la base [[odorant]]e est faite de [[romarin]], [[mélisse]], [[bergamote]], [[néroli]], [[cédrat]] et [[citron]].
#* {{exemple | lang=fr
| Enfin, elle me trouva nu sur le lit, me cachant à moitié sous l’édredon. Elle me gronda : c’était fou de rester nu ; il fallait me frictionner à l’'''eau de Cologne'''.
| source={{w|Raymond Radiguet}}, ''{{w|Le Diable au corps (Radiguet)|Le Diable au corps}}'', 1923}}
#* {{exemple | lang=fr
| Avec les essences ordinaires on doit, quand on prépare une '''eau de Cologne''', filtrer plusieurs fois la préparation […]
| source=Marcel Hégelbacher, ''La Parfumerie et la savonnerie'', 1924}}
#* {{exemple | lang=fr
| La chambre, tout en chaos, est pleine d’un mélange d’odeurs : savon, poudre de riz, senteur aiguë de l’'''eau de Cologne''', dans la lourdeur du matin enfermé.
| source={{Citation/Henri Barbusse/L’Enfer/1925}}}}
#* {{exemple | lang=fr
| Et, malgré elle, ses pas se portèrent vers la chambre d’Helhamy. Le lit était resté défait. Une odeur masculine, d’'''eau de Cologne''' et de tabac, flottait dans l’air.
| source={{w|Out-el-Kouloub}}, ''Zaheira'', dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940}}
#* {{exemple | lang=fr
| Le bruit courait dans une ville où l’on ne se lavait même avec de l’eau que Mme Biroleau prenait des bains d’'''eau de Cologne'''. Le parfum qui l’escortait par les chemins avait fait naître cette légende.
| source={{w|Marcel Jouhandeau}}, ''{{w|Chaminadour}}'', Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 422}}
#* {{exemple | lang=fr
| L’'''eau de Cologne''' : [] cette eau aux multiples propriétés qui pouvait être bue ou utilisée en applications et autres frictions. Toilette, maux d’estomac, sédatif, désinfectant, tonique, elle avait une foule d’emplois.
| source=Gontier Josette, ''L’Oranger'', Actes Sud, Le Nom de l’arbre, 2000}}
#* {{exemple | lang=fr
| En vadrouille au supermarché avec les filles de P.K., je suis surpris de trouver « mon » '''eau de Cologne''', la ''4711''. J’en offre un flacon aux fillettes en leur disant : « C’est mon parfum. Quand vous vous en aspergerez, ce sera moi… »
| source={{w|Michel Tournier}}, ''{{w|Journal extime}}'', 2002, Gallimard, collection Folio, page 35}}

==== {{S|synonymes}} ====
* [[Cologne Wasser]]

==== {{S|hyperonymes}} ====
* [[eau de toilette]]
* [[eau de toilette]]
* [[parfum]]
* [[parfum]]


==== {{S|vocabulaire}} ====
{{-trad-}}
* [[eau de Portugal]]
{{(}}
* {{T|de}} : {{trad-|de|Kölnisch Wasser}}, {{trad-|de|Eau de Cologne}}, {{trad-|de|kölnisches Wasser}}
* {{T|en}} : {{trad+|en|cologne}}, {{trad-|en|Eau de Cologne}}
{{)}}
{{-voir-}}
* {{WP}}


==== {{S|traductions}} ====
{{clé de tri}}
{{trad-début}}
* {{T|de}} : {{trad+|de|Kölnisch Wasser}}, {{trad-|de|Eau de Cologne}}, {{trad-|de|kölnisches Wasser}}, {{trad+|de|Kölnischwasser|n}}
* {{T|en}} : {{trad+|en|cologne}}, {{trad+|en|eau de Cologne}}
* {{T|bg}} : {{trad-|bg|одеколон}}
* {{T|es}} : {{trad-|es|agua de colonia}}
* {{T|it}} : {{trad-|it|acqua di Colonia|f}}
* {{T|ja}} : {{trad-|ja|オーデコロン|tr=ōdekoron}}, {{trad+|ja|コロン|tr=koron}}
* {{T|kk}} : {{trad-|kk|әтір|tr=ätir}}
* {{T|nl}} : {{trad+|nl|eau de cologne}}
* {{T|no}} : {{trad-|no|kølnervann}}
* {{T|oc}} : {{trad-|oc|aiga de Colonha}}
* {{T|fa}} : {{trad+|fa|ادکلن}}
* {{T|pl}} : {{trad+|pl|woda kolońska|f}}
* {{T|pt}} : {{trad-|pt|água de colônia|f}}
* {{T|ru}} : {{trad+|ru|одеколон|m}}
* {{T|tr}} : {{trad+|tr|kolonya}}
{{trad-fin}}


=== {{S|prononciation}} ===
[[el:eau de Cologne]]
* {{écouter|Lyon (France)||lang=fr|audio=LL-Q150 (fra)-WikiLucas00-eau de Cologne.wav}}
[[en:eau de Cologne]]
* {{écouter|Saint-Laurent-de-Cerdans (France)|o də kɔ.lɔɲ|lang=fr|audio=LL-Q150 (fra)-Hélène B. (Culex)-eau de Cologne.wav}}
[[et:eau de Cologne]]

[[fi:eau de Cologne]]
=== {{S|voir aussi}} ===
[[gl:eau de Cologne]]
* {{WP}}
[[pl:eau de Cologne]]
[[ru:eau de Cologne]]

Version du 22 mai 2024 à 10:07

Voir aussi : eau de cologne

Étymologie

(1751) Du nom français de la ville allemande de Cologne (Köln en allemand), où cette préparation parfumée fut fabriquée à partir de 1690 et importée à la cour de Louis XV par le commerçant italien Gian Maria Farina.

Locution nominale

Singulier Pluriel
eau de Cologne eaux de Cologne
\o də kɔ.lɔɲ\

eau de Cologne \o də kɔ.lɔɲ\ féminin

  1. (Cosmétologie) Préparation alcoolisée, destinée à parfumer le corps, dont le taux de concentration en parfum n’excède pas 7 % et dont la base odorante est faite de romarin, mélisse, bergamote, néroli, cédrat et citron.
    • Enfin, elle me trouva nu sur le lit, me cachant à moitié sous l’édredon. Elle me gronda : c’était fou de rester nu ; il fallait me frictionner à l’eau de Cologne. — (Raymond Radiguet, Le Diable au corps, 1923)
    • Avec les essences ordinaires on doit, quand on prépare une eau de Cologne, filtrer plusieurs fois la préparation […] — (Marcel Hégelbacher, La Parfumerie et la savonnerie, 1924)
    • La chambre, tout en chaos, est pleine d’un mélange d’odeurs : savon, poudre de riz, senteur aiguë de l’eau de Cologne, dans la lourdeur du matin enfermé. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
    • Et, malgré elle, ses pas se portèrent vers la chambre d’Helhamy. Le lit était resté défait. Une odeur masculine, d’eau de Cologne et de tabac, flottait dans l’air. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
    • Le bruit courait dans une ville où l’on ne se lavait même avec de l’eau que Mme Biroleau prenait des bains d’eau de Cologne. Le parfum qui l’escortait par les chemins avait fait naître cette légende. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 422)
    • L’eau de Cologne : […] cette eau aux multiples propriétés qui pouvait être bue ou utilisée en applications et autres frictions. Toilette, maux d’estomac, sédatif, désinfectant, tonique, elle avait une foule d’emplois. — (Gontier Josette, L’Oranger, Actes Sud, Le Nom de l’arbre, 2000)
    • En vadrouille au supermarché avec les filles de P.K., je suis surpris de trouver « mon » eau de Cologne, la 4711. J’en offre un flacon aux fillettes en leur disant : « C’est mon parfum. Quand vous vous en aspergerez, ce sera moi… » — (Michel Tournier, Journal extime, 2002, Gallimard, collection Folio, page 35)

Synonymes

Hyperonymes

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

Prononciation

Voir aussi