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monarchiste

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
(Siècle à préciser) De monarchie avec le suffixe -iste.
Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
monarchiste monarchistes
\mɔ.naʁ.ʃist\

monarchiste \mɔ.naʁ.ʃist\ masculin et féminin identiques

  1. (Politique) Favorable à la monarchie.
    • Confusion : le kaiser s'est enfui en Hollande, mais le militarisme demeure et les chefs sociaux-démocrates du nouveau régime, républicain, font alliance avec les généraux monarchistes et les corps francs à croix gammée contre les spartakistes. — (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 12)
    • Un peuple monarchiste veut étendre au-delà des mers, la gloire & l'empire de son maître. — (1781, Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des européens dans les deux Indes, Tome 1, par Guillaume-Thomas Raynal.)
  2. (Histoire) Partisan d'une monarchie constitutionnelle lors de la Révolution française. Antonyme : absolutiste ou républicain.
    • Le parti monarchiste était encore puissant.

Apparentés étymologiques

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Singulier Pluriel
monarchiste monarchistes
\mɔ.naʁ.ʃist\

monarchiste \mɔ.naʁ.ʃist\ masculin et féminin identiques

  1. Partisan de la monarchie.
    • Les monarchistes proprement dits ont été proscrits du sol mexicain. — (Anonyme, Mexique.- Situation des partis, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
    • Il y a l'abbé Fortier, ce monarchiste rigide, qui bien certainement ne voudra pas se transformer en prêtre constitutionnel, et qui préférera la persécution au serment. — (Alexandre Dumas, La Comtesse de Charny, avant-propos, 1853)
    • Les partis dynastiques, par leur maladresse et leur mesquinerie, par leur oubli du véritable patriotisme, auront plus fait pour consolider la république en France, que les républicains les plus intelligents et les plus sincères n'auraient pu faire. A la vérité, les chinoiseries des monarchistes fatiguent les esprits qui restent toujours français ; […]. — (Abbé Eugène Michaud, Le mouvement contemporain des églises : études religieuses et politiques, Paris : chez Sandoz & Fischbacher, 1874, p. 309)
    • […]: prononcer , par exemple, avec les monarchistes français, que l'idéal démocratique est lié nécessairement à une mauvaise littérature, c'est, dans un pays de dévotion littéraire comme la France, porter un coup réel à cet idéal, du moins auprès de ceux qui acceptent de prendre Victor Hugo et Michelet pour de grimauds. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, édition revue & augmentée, Grasset, 1946, p.154)

Prononciation

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Références

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