Commons:Droit d'auteur par territoire/Communauté andine
Règles du droit d'auteur : la Communauté Andine Raccourci: COM:Communauté Andine | |
Durées | |
---|---|
Standard | 50 ans après la mort (min.) |
Photographie | Simple photographs are not subject to Standard protection |
Audiovisuel | Simple recording are not subject to Standard protection |
Œuvre collective | Create/Publish + 50 years (min., except if the works are anonymous) |
Arts appliqués | 10 ans après la publication |
Autres | |
Liberté de panorama | Oui |
Durées : fin d'année | Oui |
Traités | |
Membre de l'OMC | 15 avril 1994 |
Cette page fournit un aperçu des règles de droit d'auteur de la Communauté andine applicables au téléversement d'œuvres sur Wikimedia Commons. Notez que toute œuvre originaire de la Communauté andine doit appartenir au domaine public ou être disponible sous licence libre dans le pays d'origine et aux États-Unis avant de pouvoir être téléchargée sur Wikimedia Commons. En cas de doute sur le statut de droit d'auteur d'une œuvre de la Communauté andine, reportez-vous aux lois applicables pour plus de précisions.
Contexte
La Communauté andine est une union douanière des pays sud-américains suivants : Bolivie, Colombie, Équateur et Pérou. Cet ensemble s'appelait le Pacte andin jusqu'en 1996 et a commencé son existence via les Accords de Carthage, signés en 1969[1]. En 1993, les membres de la Communauté andine ont adopté la Décision 351, qui définissait des règles communes en matière de droits d'auteur et de droits voisins[1][2]. Des règles supplémentaires ont été décrétées pour les designs industriels en 2000, dans la Décision 486[3].
À cette époque, tous les membres appliquaient déjà la Convention de Berne et la Convention universelle des droits d'auteur. Cependant, divers facteurs ont retardé la mise en place d'une convergence plus grande vers des règles de droit d'auteur communes, pré-requis à l'intégration des économies de l'information[1].
Nuevos criterios jurisprudenciales del Tribunal de Justicia de la Comunidad Andina, a book relevant for copyright cases and related to the changes in Decision 351 is released in 2019, available on AC official website.[4]
Règles générales
Les règles de la Décision 351 ont des effets immédiats et contraignants, remplaçant les lois nationales[1]. Elles comprennent :
- Chaque pays membre offre aux citoyens des autres pays une protection au moins aussi élevée que celle accordée à ses propres citoyens[1993 Article 2].
- L'auteur dispose de droits moraux inaliénables, insaisissables, imprescriptibles et irrévocables[1993 Article 11].
- La durée de protection des droits n'est pas inférieure à la durée de vie de l'auteur plus 50 ans après sa mort[1993 Article 18].
- Lorsque la propriété des droits échoit à une entité légale, la durée de la protection n'est pas inférieure à 50 ans à partir de la réalisation de la divulgation ou de la publication de l’œuvre, selon le cas[1993 Article 18].
La durée de la protection est comptée à partir du 1er janvier de l'année suivant celle de la mort de l'auteur ou celle de la réalisation, de la divulgation ou de la publication de l’œuvre, selon le cas[1993 Article 20].
La Décision 351 a aussi défini des règles prenant effet lorsqu'elles sont compatibles avec les lois nationales des membres de la Communauté andine, y compris des dispositions concernant les œuvres sur commande, le droit de suite, le mode de calcul de la durée de la protection, les transferts et le placement sous licence, et l'affiliation à des sociétés de gestion collective des droits[1].
Rétroactivité
There is a controversy about the retroactivity of the protection of works that are in the public domain due to registration formalities before the entry into force of Decision 351 or the extension period for expired works in other countries. However, derivative works remain under the "public domain" and the status of maintain them is decision of each country in its laws.[5] File 607-IP-2018 (also quoted in file 2-IP-88, from C-09/19, which explains the inconsistencies between the Colombian Constitution and copyright for Andean law) indicates that domestic laws that contradict existing AC decisions will not be repealed within national jurisdiction. However, in other cases, if the work is imported from other countries, the superior laws previously mentioned will be considered for community court (principle of preeminence). Exemptions exist for certain laws that interpret the decisions of the Andean Community in a prejudicial manner for the country that has not yet been normalized.[6]
This could occur in the following cases, only for countries subscribed in that year:
- If the work expired before 1994 in its country of origin, the work into to the public domain in the Andean Community and United States except if the domestic law had a longer protection in URAA date or applies retroactivity. There are retroactivity for databases and software source code as literary works for domestic laws that do not mention as such.[1993 Article 60] However, some creations like simple photographs or works of anonymous authors are not subject to protection for Decision 351, so they safely enter the public domain under Andean laws if their protection under the domestic laws has expired.
- If the work expired between 1994 and the updating of the domestic law in its country of origin, the protection extends to another countries. So, if the domestic law extinguishes its copyright term after 1994 (see Article 21), other countries will prevail its term under Andean Community protection, when its author is attributed as individual or organizational.[1993 Article 59] Anonymous works do not have this possibility.
- Unregistered pre-1994 published works shall be subject to Decision 351.[1993 Article 60] For works acquired before into force of the new AC rules will maintain their status, but heirs of their author who died after 1944 will be able to exploit their derivative works created after the Andean Community rules came into force. The same applies to organizational works created since 1944.[5] This does not usually affect the United States, if domestic law keeps the work in the public domain prior to domestic extension and URAA date.
- If the work was created or published since 1994, or the date on which the country is considered as a future Andean Community member, it is subject to the rules of the Andean Community. Also, there is the possibility of extending the term from domestic laws in its country of origin.
Œuvres appliquées
Les règles de la Décision 486 apportent une protection aux œuvres appliquées[3].
- Les designs industriels et les maquettes utilitaires sont considérées comme des arts appliqués, la protection court pendant 10 ans à compter de la demande dans le pays membre[2000 Article 84 and 128].
- Les circuits intégrés sont considérés comme des arts appliqués, la protection court pendant 10 ans à compter de la demande dans le pays membre ou pendant 15 ans avant la création[2000 Article 86 and 97].
- Ce qui suit n'est pas considéré comme des arts appliqués : les méthodes mathématiques, les œuvres littéraires et artistiques, les programmes informatiques et les méthodes des activités intellectuelles[2000 Article 15].
De minimis
Voir aussi : Commons:De minimis
- "The limitations and exceptions to copyright established in the domestic legislation will be circumscribed to cases which do not conflict with the normal exploitation of the works nor resulting unjustified prejudice to legitimate interests of the owner or owners of the rights".[1993 Article 21]
- File 139-IP-2003 establishes as "subtly plagiarized work" ("obra maquillada") for intentions to transform or partially reproduce the work from other work with the purpose of exploiting it.[7]
- File 248-IP-2014 defines that to approximate "de minimis" the copyrighted work must fit the concept of "accessory". In other words, it should not be the focus of contained work for avoid plagiarism charges.
Œuvres non protégées
Voir aussi : Commons:Œuvres non protégées
- The ideas contained in literary and artistic works, the ideological or technical content of scientific works, and their industrial or commercial exploitation are not subject to protection.[1993 Article 7]
Liberté de panorama
Voir aussi : Commons:Liberté de panorama
: la Décision 351 de la Communauté andine des nations stipule ce qui suit en matière de liberté de panorama :
- "Article 22.- Sans préjudice à ce qui est prévu par le Chapitre 5 et par l'article précédent, il sera licite de réaliser, sans autorisation de l'auteur et sans paiement d'aucune rémunération, les actes suivants :...h) d'entreprendre la reproduction, la transmission par diffusion ou par distribution par câble au public, de l'image d'une œuvre architecturale, d'une œuvre de beaux arts, d'une œuvre photographique ou d'une œuvre d'arts appliqués, situées de manière permanente dans un lieu ouvert au public"[1993 Article 22(h)].
- File 044-IP-2013 is an example of the commercial use of a property broadcast in a mass media, requiring explicit mention of its author and its publication is for "good commercial practice" (quoted as "buena fe comercial"). Otherwise, as its unlawful appropriation, this is considered as lucrative exploitation.
- A crucial passage at the last paragraph (P.39 Noveno) of the said ruling reads "Se advierte que las anteriores previsiones consagradas en la norma comunitaria, al ser tan generales en materia de procedimiento, dejan abierto un gran margen para que el ordenamiento interno de los Países Miembros regule los procedimientos y procesos con base en la norma comunitaria, de conformidad con el principio de complemento indispensable." Translated as: "It is noted that the previous provisions enshrined in the community standard, being so general in terms of procedure, leave open a great margin for the internal regulations of the Member Countries to regulate the procedures and processes based on the community standard, in accordance with the principle of indispensable complement." Interpreting from this, this means the FoP exception of the Decision 351 is binding in all member states, but the member states have the right to regulate or restrict the exception as being applied to them.
Seuil d'originalité
Voir aussi : Commons:Seuil d’originalité
Le tribunal andin a établi, dans différentes affaires à propos du seuil d'originalité, ce qui suit :
- Affaire 292-IP-2019 : "Le résultat de l'œuvre doit être le fruit du talent créatif humain, dans le domaine littéraire, artistique ou scientifique, pour qu'une telle protection soit reconnue indépendamment du genre de l'œuvre, de sa forme d'expression, de son mérite ou de sa destination, et, que ce produit de l'ingéniosité humaine, en raison de la forme de son expression, requiert les caractéristiques de l'originalité"[8].
- Affaire 10-IP-1999 : "L'originalité en matière de compilations ou de bases de données ne consiste pas en lexpression' des œuvres ou d'autres éléments collectés, mais en la 'sélection' ou la 'disposition' des composants de la compilation"[9].
- 295-IP-2019: "The protection of a copyright does not depend on the merit of the work or its purpose, nor on the complexity of the intellectual work or the production process, it depends on whether it possesses elements that demonstrate a sensible difference from its author, that individualizes their representativeness or subjectivity".[7]
- 10-IP-1999: "Originality in compilations or databases does not consist in the 'expression' of the works or other elements collected, but in the 'selection' or 'arrangement' of the subject matter of the compilation".[10]
- 248-IP-2015: This file establishes the criteria for industrial design based on distinctive features such as the "convergence of lines, combination of colors and external shapes in two or three dimensions" to obtain an "aesthetic purpose". This criteria applies only to utilitarian objects. Also quoted in file 392-IP-2017.
- 358-IP-2017: "Originality implies that a work can be differentiated from other works of others. In their creation the author has imprinted elements of their own spirit. Two works may be considered original if one is not a reproduction of the other, and if each has elements that differentiate or individualize them".[4]
- 713-IP-2018: "If the editorial design is the mere execution of the express and direct instructions, orders or directives of their contractor [...] it is difficult to affirm that the editorial design is an original work of their contractor". In this case it can only be protected if there is a creative process.
- 121-IP-2013: "[In the works] the intellectual, artistic, technical, technological or scientific merit or height shall not be taken into account. [...] The same happens if a drawing or painting is made with a lack of plastic technique; originality is not granted by the artistic quality or the adequate use of the technique, it is obtained by being a reflection of the spirit of that human being who captured the strokes on the canvas or paper. This criterion is applied in architectural works cited in this IP.
For photographic and audiovisual works:
- 143-IP-2017: "A simple photograph that does not meet the requirement of originality cannot be considered a photographic work and is consequently not protected by copyright". An example of simple photographs is a simple portrait or taken in automatic booths.[11]
- 531-IP-2019: In the case of audiovisual creations, the originality of a work established for cinematography and its analogs with or without sound from collaborations of artists and utility personnel. In addition, artistic contributions may be exploited separately, subject to prior agreement with the production company. But videorecording, for example, does not constitute an audiovisual work and does not have full protection of economic rights.[12]
- 371-IP-2017: This file establishes a particular case for related rights in broadcasting and production from non-individual multimedia works, "while related rights are not strictly considered artistic, literary or scientific creations, they contain sufficient creativity, technical dimension and disposition to qualify for the granting of an intellectual property right".[4][7]
Exemples:
- The logo for Lost Enterprises, which incorporated a stylized design of the planet Saturn was created and copyrighted in US (VAU586282), but was ruled below TOO in AC countries per 177-IP-2016 point 6.1 and Casación 1592 by Tribunal of Justice of Peru.
Voir aussi
Références
- ↑ a b c d e Cerda Silva, Alberto J. (2012) Copyright Convergence if the Andean Community of Nations[1], Intellectual Property Law Section of the State Bar of Texas
- ↑ Andean Community (17 December 1993) Decision 351—Common Provisions on Copyright and Neighboring Rights[2]
- ↑ a b Andean Community (14 September 2000) Decision 486—Common Provisions on Industrial Property[3]
- ↑ a b c Gómez Apac, Hugo R.; Rodríguez Noblejas, Karla Margot (2019), Universidad San Gregorio de Portoviejo, editor, Nuevos criterios jurisprudenciales del Tribunal de Justicia de la Comunidad Andina (Junio 2016 – Junio 2019). Propiedad intelectual, libre competencia, comercio internacional, derecho tributario, telecomunicaciones, transporte y minería ilegal[4] (pdf, in spanish), first edition, Quito: Editorial San Gregorio S.A., ISBN 978-9942-795-13-7, archived from the original on 2021-07-24, pages 31-308, Propiedad Intelectual
- ↑ a b Cerda Silva, Alberto J. (2011) Armonización de los derechos de autor en la Comunidad Andina: Hacia un nuevo régimen común[5] (in spanish), Universidad de Talca
- ↑ Andean Community (11 December 2018) Interpretación Perjudicial: Proceso 607-IP-2018[6]
- ↑ a b c Solines Moreno, Pablo (2020) Sentencias relevantes de la Comunidad Andina en materia de derechos de autor y afines[7] (in spanish), Instituto Autor
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- ↑ Gaceta 468[8] (in spanish), Comunidad Andina, 1998
- ↑ Gaceta 468[9] (in spanish), Comunidad Andina, 1998
- ↑ Andean Community (23 June 2018) Interpretación Perjudicial: Proceso 143-IP-2017[10]
- ↑ Proceso 531-IP⁻2019[11] (in spanish), Comunidad Andina, 2019
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