12 Hydrae
Ascension droite | 08h 46m 22,54441s[1] |
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Déclinaison | −13° 32′ 51,8051″[1] |
Constellation | Hydre |
Magnitude apparente | 4,32[2] |
Localisation dans la constellation : Hydre | |
Type spectral | G8 IIIb CN-1[3] |
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Indice U-B | +0,62[2] |
Indice B-V | +0,90[2] |
Indice R-I | +0,46[2] |
Vitesse radiale | −7,38 ± 0,47 km/s[1] |
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Mouvement propre |
μα = +10,316 mas/a[1] μδ = −15,012 mas/a[1] |
Parallaxe | 15,884 0 ± 0,398 7 mas[1] |
Distance | 62,956 ± 1,580 pc (∼205 al)[4] |
Magnitude absolue | +0,26[5] |
Masse | 2,32 M☉[6] |
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Rayon |
11,51+0,18 −0,37 R☉[7] |
Luminosité | 77,4 ± 3,6 L☉[7] |
Température | 4 968 ± 13 K[6] |
Rotation | 4,6 ± 0,2 km/s[5] |
Âge | 910 Ma[6] |
Compagnon | 12 Hya Ab[8] |
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Demi-grand axe (a) | 0,012 ± 0,057″ |
Excentricité (e) | 0,40 ± 0,26 |
Période (P) | 1 592 ± 806 j |
Inclinaison (i) | 58 ± 10° |
Argument du périastre (ω) | 103 ± 34° |
Longitude du nœud ascendant (Ω) | 91 ± 16° |
Époque du périastre (τ) | 49 194 ± 664 |
Désignations
12 Hydrae (en abrégé 12 Hya) est une étoile binaire présumée[9] de la constellation de l'Hydre. Elle porte également la désignation de Bayer D Hydrae, 12 Hydrae étant sa désignation de Flamsteed[4]. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,32[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, le système est situé à environ ∼ 205 a.l. (∼ 62,9 pc) de la Terre[1]. Il s'en rapproche à une vitesse radiale héliocentrique de −7 km/s[1].
12 Hydrae apparaît être une binaire spectroscopique. En 2009, une solution orbitale a été publiée pour la paire mais elle est de mauvaise qualité, donnant une période autour de 1 592 jours et une excentricité d'environ 0,4[8]. Sa composante visible est une étoile géante jaune de type spectral G8 IIIb CN-1[3], avec la notation « CN-1 » qui indique une sous-abondance en cyanogène dans son spectre. L'étoile est estimée être âgée de 910 millions d'années et elle est 2,32 fois plus massive que le Soleil[6]. Son rayon est devenu 11,5 fois plus grand que le rayon solaire[7], elle est environ 77 fois plus lumineuse que le Soleil[7] et sa température de surface est de 4 968 K[6].
Le système de 12 Hydrae possède un compagnon visuel découvert par R. A. Rossiter en 1953[10]. C'est une étoile de magnitude 13,7 qui était située à une distance angulaire de 26,8 secondes d'arc et à un angle de position de 266° en 2016[11]. C'est un compagnon purement optique qui est beaucoup plus loin de la Terre que 12 Hydrae[11].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « 12 Hydrae » (voir la liste des auteurs).
- (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
- (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050, (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
- (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71, , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
- (en) * D Hya -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) Matthias Ammler-von Eiff et Ansgar Reiners, « New measurements of rotation and differential rotation in A-F stars: are there two populations of differentially rotating stars? », Astronomy & Astrophysics, vol. 542, , article no A116 (DOI 10.1051/0004-6361/201118724, Bibcode 2012A&A...542A.116A, arXiv 1204.2459)
- (en) R. Earle Luck, « Abundances in the Local Region. I. G and K Giants », The Astronomical Journal, vol. 150, no 3, , p. 88 (DOI 10.1088/0004-6256/150/3/88, Bibcode 2015AJ....150...88L, arXiv 1507.01466)
- (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
- (en) W. I. Hartkopf, B. D. Mason et C. E. Worley, « Sixth Catalog of Orbits of Visual Binary Stars » [archive du ], United States Naval Observatory, (consulté le )
- (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2, , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
- (en) R. A. Rossiter, « Seventh list of new Southern double stars found at the Lamont-Hussey Observatory of the University of Michigan at Bloemfontein, South Africa », The Astronomical Journal, vol. 58, , p. 29–30 (DOI 10.1086/106804, Bibcode 1953AJ.....58...29R)
- (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6, , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) 12 Hydrae sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.