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Omega Hydrae

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ω Hydrae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 09h 05m 58,36978s[1]
Déclinaison +05° 05′ 32,3737″[1]
Constellation Hydre
Magnitude apparente 4,97[2]

Localisation dans la constellation : Hydre

(Voir situation dans la constellation : Hydre)

Localisation dans la constellation : Cancer

(Voir situation dans la constellation : Cancer)
Caractéristiques
Type spectral K2 II-III[3]
Indice U-B +1,21[2]
Indice B-V +1,22[2]
Indice R-I +0,57[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +26,01 km/s[4]
Mouvement propre μα = −21,393 mas/a[1]
μδ = −9,590 mas/a[1]
Parallaxe 5,360 9 ± 0,121 1 mas[1]
Distance 186,54 ± 4,21 pc (∼608 al)[5]
Magnitude absolue −2,19[6]
Caractéristiques physiques
Masse 4,32 ± 0,37 M[7]
Rayon 48,49 ± 5,55 R[7]
Gravité de surface (log g) 1,74 ± 0,12[7]
Luminosité 944,3 ± 178,3 L[7]
Température 4 789 K[8]
Métallicité [Fe/H] = −0,12 ± 0,10[7]
Rotation 2,3 km/s[9]
Âge 180 ± 70 Ma[7]

Désignations

ω Hya, 18 Hya, HD 77996, HIP 44659, HR 3613, BD+05°2116, FK5 2717, SAO 117420[5]

Omega Hydrae (en abrégé ω Hya) est une étoile géante de la constellation de l'Hydre, située à l'ouest-sud-ouest de Zeta Hydrae, qui est plus brillante[10]. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,97[2]. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 5,36 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui indique qu'elle est distante d'environ ∼ 608 a.l. (∼ 186 pc) de la Terre[1]. Elle s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de +26 km/s[4].

Omega Hydrae est une étoile géante rouge de type spectral K2 II-III[3], avec la classe de luminosité « II-III » qui indique que son spectre montre des traits intermédiaires entre une géante lumineuse et une géante ordinaire. L'étoile est très probablement (avec une probabilité de 98 %) sur la branche horizontale, ce qui indique qu'elle génère son énergie par la fusion de l'hélium dans son noyau. Elle est estimée être 4,32 fois plus massive que le Soleil et elle est âgée autour de 180 millions d'années[7]. L'étoile tourne lentement sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 2,3 km/s[9]. Son rayon est environ 48 fois plus grand que le rayon solaire, elle est autour de 944 fois plus lumineuse que le Soleil[7] et sa température de surface est de 4 789 K[8].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) N. Tetzlaff, R. Neuhäuser et M. M. Hohle, « A catalogue of young runaway Hipparcos stars within 3 kpc from the Sun », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 410, no 1,‎ , p. 190–200 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17434.x, Bibcode 2011MNRAS.410..190T, arXiv 1007.4883)
  4. a et b (en) Henrik Jönsson et al., « APOGEE Data and Spectral Analysis from SDSS Data Release 16: Seven Years of Observations Including First Results from APOGEE-South », The Astronomical Journal, vol. 160, no 3,‎ , article no 120 (DOI 10.3847/1538-3881/aba592, Bibcode 2020AJ....160..120J, arXiv 2007.05537)
  5. a et b (en) * ome Hya -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  6. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a b c d e f g et h (en) Sabine Reffert et al., « Precise radial velocities of giant stars. VII. Occurrence rate of giant extrasolar planets as a function of mass and metallicity », Astronomy & Astrophysics, vol. 574,‎ , article no A116 (DOI 10.1051/0004-6361/201322360, Bibcode 2015A&A...574A.116R, arXiv 1412.4634). Les valeurs sont celles du modèle pour une étoile de la branche horizontale, de probabilité plus élevée.
  8. a et b (en) I. McDonald, A. A. Zijlstra et M. L. Boyer, « Fundamental Parameters and Infrared Excesses of Hipparcos Stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, no 1,‎ , p. 343–57 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21873.x, Bibcode 2012MNRAS.427..343M, arXiv 1208.2037)
  9. a et b (en) A. Lèbre et al., « Lithium abundances and rotational behavior for bright giant stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 450, no 3,‎ , p. 1173–1179 (DOI 10.1051/0004-6361:20053485 Accès libre, Bibcode 2006A&A...450.1173L)
  10. (en) Stephen James O'Meara, Deep-Sky Companions: The Caldwell Objects, Cambridge University Press, (ISBN 978-1107083974, lire en ligne), p. 224

Liens externes

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