Aller au contenu

Bataille de Tall Hamis (2015)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Bataille de Tall Hamis.

Bataille de Tall Hamis

Informations générales
Date 21 février -
Lieu Tall Hamis et Tell Brak
Issue Victoire du PYD et de la coalition
Belligérants
PYD

Armée Al-Sanadid
MFS
Coalition

Drapeau de l'État islamique État islamique
Forces en présence
inconnues inconnues
Pertes
40 morts au moins[1],[2] 175 à 245 morts[1],[3]
5 prisonniers[3]

Guerre civile syrienne

Batailles

Batailles de la guerre civile syrienne
Massacres de la guerre civile syrienne
Attaques chimiques de la guerre civile syrienne
Attentats de la guerre civile syrienne
Débordements du conflit
Interventions internationales
 
Coordonnées 36° 45′ 00″ nord, 41° 24′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Syrie
(Voir situation sur carte : Syrie)
Bataille de Tall Hamis

modifier

La deuxième bataille de Tall Hamis se déroule lors de la guerre civile syrienne. Elle débute le , par une offensive des forces kurdes des YPG visant à prendre la ville de Tall Hamis à l'État islamique. Tall Hamis est conquise le , suivie par Tell Brak le 28. L'opération s'achève le .

Déroulement

[modifier | modifier le code]
Changements territoriaux dans le gouvernorat d'Hassaké entre le et le . Progression de l'État islamique à l'ouest de la ville d'Hassaké (bataille de Tall Tamer) et progression kurde à l'est de cette même ville (bataille de Tall Hamis).
  • Territoire contrôlé par le gouvernement syrien
  • Territoire contrôlé par l'État islamique
  • Territoire contrôlé par les YPG et leurs alliés

Le soir du , les Unités de protection du peuple (YPG) et l'Armée Al-Sanadid, lancent une offensive avec le soutien de la coalition pour tenter de prendre la ville de Tall Hamis, théâtre d'une première bataille une année plus tôt[4],[5],[6],[7]. Dans les premières heures, ils parviennent à avancer, abattent au moins douze djihadistes et s'emparent d'une vingtaine villages, fermes et hameaux[4],[5],[6]. La coalition internationale menée par les États-Unis mène quant à elle plusieurs frappes aériennes[4],[5],[6],[8].

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), entre le 21 et le au moins 132 djihadistes sont tués dans les environs de Tall Hamis et de Jazah par les combats et les frappes aériennes[9],[10]. Au les YPG occupent 80 villages[11].

Le , les YPG coupent l'axe reliant Tall Hamis à al-Hol[12].

Le , après avoir pris 103 villages, les YPG entrent dans Tall Hamis et s'en emparent rapidement après quelques combats dans le sud-ouest de la ville[1],[13],[14],[15]. Le même jour, les YPG entrent également dans la localité de Tell Brak, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Tall Hamis, qui est conquise le 28 au terme de combats qui auront fait un tué et 10 blessés chez les Kurdes contre 30 morts pour l'EI[16],[17].

Les YPG achèvent leur offensive dans la région de Tall Hamis et de Tall Brak le et revendiquent à l'issue des combats la prise de 390 villages et de 2 940 kilomètres carrés de territoires[18],[3],[19].

Pertes

[modifier | modifier le code]

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), au moins 30 combattants kurdes et 175 djihadistes sont tués entre le 21 et le [1]. Luc Mathieu, reporter de Libération, indique également que d'après des sources kurdes 30 djihadistes sont morts à Tell Brak les 27 et [16]. Selon des sources kurdes de ARA News (en), onze combattants kurdes sont encore tués entre le 5 et le dans la région de Tall Hamis[2].

Le , les YPG déclarent pour leur part qu'en 17 jours d'opérations, 245 djihadistes de l'État islamique ont été tués et précisent que 134 dépouilles sont en leur possession[18],[3]. Les YPG affirment également avoir fait cinq prisonniers et s'être emparé d'un char, de trois blindés, de cinq véhicules Hummer, de sept pick-up, de trois camions militaires, de deux minibus, d'une ambulance, de deux motos et de deux VBIED[18].

Deux volontaires occidentaux figurent parmi les morts dans les rangs des YPG : un Australien, nommé Ashley Johnston, tombé le [20],[21],[10], et un ancien militaire britannique nommé Konstandinos Erik Scurfield, tombé le [22],[23].

Suites

[modifier | modifier le code]

Le , un combat a lieu dans le village de Feb, au sud de Tall Hamis, au moins 11 hommes de l'EI sont tués selon l'OSDH[24].

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. ↑ a b c et d Francetv info avec AFP et Reuters, « Nouveau revers des jihadistes face aux Kurdes en Syrie », (consulté le )
  2. ↑ a et b Dilshad Ahmed, « ISIS defends last stronghold northeastern Syria », ARA News,
  3. ↑ a b c et d (en) Yerevan Saeed, « Tal Hamis, dozens of other Rojava towns, cleared of ISIS », sur www.rudaw.net, (consulté le )
  4. ↑ a b et c AFP, « Syrie: les Kurdes lancent une offensive contre les jihadistes dans le nord-est », sur www.romandie.com, (consulté le )
  5. ↑ a b et c « Offensive sur Tel Hamis pour les combattants kurdes de Syrie », RFI, (consulté le )
  6. ↑ a b et c (en) « Peshmerga Forces kill 8 people in al- Hasakah, and IS whips a man100 lashes », The Syrian Observatory for Human Rights,
  7. ↑ [vidéo] France 24, « Pourquoi l’organisation de l’État Islamique a-t-elle kidnappé des chrétiens en Syrie ? », sur youtube, .
  8. ↑ (en) « 90 Assyrians were kidnapped by the IS in Tal Tamer countryside », The Syrian Observatory for Human Rights,
  9. ↑ Tom Perry; Tangi Salaün, « Au moins 132 combattants de l'EI tués depuis samedi en Syrie-OSDH », sur Boursorama, Reuters, (consulté le )
  10. ↑ a et b (en) « Islamic State loses 132 members, 70 villages and farmlands in the northeast of Syria », The Syrian Observatory for Human Rights,
  11. ↑ Le Monde avec AFP et Reuters, « Syrie : près d'une centaine de chrétiens assyriens enlevés par l'EI », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. ↑ Tom Perry et Suleiman al Khalidi, « Les Kurdes syriens marquent des points face à l'EI dans l'Est », sur Boursorama, Reuters, (consulté le )
  13. ↑ Mariam Karouny, Guy Kerivel, « Nouveau revers des djihadistes face aux Kurdes en Syrie », sur Boursorama, Reuters, (consulté le )
  14. ↑ (en) « After the collapse of IS in Ayn al- Arab “Kobani” it also callapses and retreats from the town of Tal Hamis », The Syrian Observatory for Human Rights,
  15. ↑ (en) « YPG kills 103 IS fighters and enters Tal Hamis after taking over 103 villages », The Syrian Observatory for Human Rights,
  16. ↑ a et b Luc Mathieu, « A Tal Brak, les hommes de l’EI ont «fui comme des souris» », Libération, (consulté le )
  17. ↑ (en) « Clashes break out in the town of Tal Brak in the province of al- Hasakah », The Syrian Observatory for Human Rights,
  18. ↑ a b et c (en) « Balance sheet of Til Hemis–Til Berak operation released », ANF News, (consulté le )
  19. ↑ (en-US) « Kurds: Til Hamis-Til Barak operation ended successfully - », Kurdish Daily News, (consulté le )
  20. ↑ Le Figaro avec AFP, « Syrie: mort d'un combattant australien anti-EI », (consulté le )
  21. ↑ « La France voudra-t-elle punir ses combattants anti-djihad ? », sur Europe 1, (consulté le )
  22. ↑ AFP, « Syrie : un ancien des Royal Marines tué par les djihadistes », Le Point, (consulté le )
  23. ↑ (en) « A second foreign fighter in YPG dies in al- Hasakah », The Syrian Observatory for Human Rights,
  24. ↑ (en) « 11 IS fighters killed in Tal Hamis countryside », The Syrian Observatory for Human Rights,
v · m
Batailles et sièges
Région d'Alep
Régions d'Idleb, Hama et Lattaquié
Rojava et régions de Raqqa et Hassaké
Régions du désert de Syrie et de Deir ez-Zor
Région de Homs
Région de Damas
Région de Deraa
Liban
Massacres
Attaques chimiques
Attentats
Débordements
Confrontations israélo-syriennes
Interventions internationales
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Bataille_de_Tall_Hamis_(2015)&oldid=184876574 ».