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Classe Arquebuse

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Classe Arquebuse
Image illustrative de l'article Classe Arquebuse
Le Sarbacane
Caractéristiques techniques
Type contre-torpilleur
Longueur 58,19 m[1]
Maître-bau 6,4 m
Tirant d'eau 3,17 m
Déplacement 300 tonnes
Propulsion 2 machines à vapeur à triple expansion
2 chaudières Normand
Puissance 6 300 ch
Vitesse 30 nœuds (56 km/h) maxi
Caractéristiques militaires
Armement 1 canon de 65 mm
6 canons de 47 mm
2 TLT de 380 mm
Rayon d’action 2 300 milles marins (4 260 km) à 10 nœuds (19 km/h)
(38 tonnes de charbon)
Autres caractéristiques
Équipage 52
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Commanditaire Marine nationale française
Période de
construction
1901-1904
Période de service 1904-1921
Navires construits 20
Navires perdus 2
Navires démolis 18

La classe Arquebuse est la quatrième classe de contre-torpilleurs construite pour la Marine nationale française entre 1902 et 1904. Elle fut réalisée sur différents chantiers navals français : Rochefort, Saint-Nazaire, Bordeaux, Rouen, Le Havre et La Seyne-sur-Mer et les établissements Schneider de Chalon-sur-Saône.

Les navires ont été utilisés durant la Première Guerre mondiale. Ils portent les noms d'armes historiques de l'infanterie.

Bénéficiant de meilleures chaudières, cette série de 20 contre-torpilleurs avait plus de puissance et de vitesse que leurs prédécesseurs de classe Durandal et classe Framée.

Le canon de 65 mm était situé sur une plate-forme au sommet de la timonerie et était mieux protégé des vagues. Les six canons de 47 mm étaient répartis de chaque côté. En 1915, les deux canons de 47 mm sur l'arrière devinrent semi-automatiques et conçus pour la lutte antiaérienne et un canon de 75 mm remplaça celui de 65 mm. Certaines unités reçurent en 1917 des lanceurs de grenades anti-sous-marines.

Les unités de la classe

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Nom Chantier naval Quille Lancement Mis en service Fin de carrière
Carabine M12 Arsenal de Rochefort rayé le
Sarbacane M13 Arsenal de Rochefort rayé le
Arquebuse M14 Chantiers et Ateliers Augustin Normand, Le Havre rayé le
Arbalète M15 Chantiers et Ateliers Augustin Normand, Le Havre rayé le
Mousquet M16 Chantiers de la Loire, Nantes coulé le
Javeline M17 Chantiers de la Loire, Nantes rayé le
Sagaie M18 Forges et chantiers de la Méditerranée, La Seyne-sur-Mer en 1901 rayé le
Épieu M19 Forges et chantiers de la Méditerranée, La Seyne-sur-Mer en 1901 rayé le
Harpon M20 Forges et chantiers de la Gironde, Bordeaux rayé le
Fronde M21 Forges et Chantiers de la Gironde, Bordeaux rayé le
Francisque M22 Arsenal de Rochefort en 1902 rayé le
Sabre M23 Arsenal de Rochefort en 1902 rayé le
Dard M24 Ateliers et Chantiers de Penhoët, Saint-Nazaire en 1901 rayé le
Baliste M25 Ateliers et Chantiers de Penhoët, Saint-Nazaire en 1901 rayé le
Mousqueton M26 Établissements Schneider, Chalon-sur-Saône en 1901 rayé le
Arc M27 Établissements Schneider, Chalon-sur-Saône en 1901 rayé le
Pistolet M28 Chantiers de la Loire, Nantes rayé le
Bélier M29 Chantiers de la Loire, Nantes rayé le
Catapulte M30 Forges et chantiers de la Méditerranée, La Seyne-sur-Mer coulé le
Bombarde M31 Forges et chantiers de la Méditerranée, La Seyne-sur-Mer rayé le

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Liens internes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Chesneau et Koleśnik 1979, p. 326
  2. Amis des Grands Voiliers - Sail Training Association France, Grands Voiliers Infos, Lyon, Imprimerie Veoprint, , 43 p.
    n°82 Été 2017. L'incroyable et brève histoire du vapeur Warrimoo, par Gérard Gachot, p. 30

Bibliographie

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  • (en) Roger Chesneau et Eugène M. Koleśnik, Conway's All the World's Fighting Ships (1860-1905), [détail de l’édition]