Conches-en-Ouche
Conches-en-Ouche | |
Le donjon au centre du bourg Classé MH (1886). | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Évreux |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Conches (siège) |
Maire Mandat |
Jérôme Pasco 2020-2026 |
Code postal | 27190 |
Code commune | 27165 |
Démographie | |
Gentilé | Conchois |
Population municipale |
4 905 hab. (2021 ) |
Densité | 293 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 57′ 41″ nord, 0° 56′ 36″ est |
Altitude | Min. 100 m Max. 173 m |
Superficie | 16,72 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Conches-en-Ouche (ville-centre) |
Aire d'attraction | Évreux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Conches-en-Ouche (bureau centralisateur) |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Conches-en-Ouche est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Géographie
[modifier | modifier le code]Ville du département de l’Eure en Normandie, Conches se situe entre plaines et forêts, à mi-chemin entre Paris et la mer. Son site est un éperon dominant la vallée du Rouloir. Les guides touristiques considèrent Conches comme la capitale du pays d'Ouche[1] si tant est qu'on puisse attribuer une capitale à cette contrée. Elle est en tout cas la 2e ville la plus peuplée du pays d'Ouche après L'Aigle et bénéficie d'une forte croissance démographique pendant environ cinquante ans (1954-2006). Elle atteint aujourd'hui 5 000 habitants. En effet la gare de Conches-en-Ouche est à une heure et demie environ de celle de Paris Saint-Lazare.
Cette commune est bordée par la grande forêt de Conches. Ses vieilles maisons et ses vestiges du passé qui en font un centre touristique ne l’empêchent pas d’être dynamique. Conches abrite notamment le premier collège et lycée équestre de France, agréé par l’Éducation nationale. Conches accueille aussi de nombreuses entreprises et commerçants et dispose d’équipements publics modernes et de capacités d’hébergement et de restauration.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 682 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Breteuil à 14 km à vol d'oiseau[6], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 698,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Conches-en-Ouche est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Conches-en-Ouche, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évreux, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[12]. Cette aire, qui regroupe 108 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (53,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,4 %), terres arables (18,6 %), zones urbanisées (15,6 %), prairies (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Conchis en 1035; Conchæ en 1119 (Orderic Vital)[17]; Versus Conches, Conchia en 1200; Apud Conchas en 1207[18]; Conche en 1248 (cartulaire d’Artois); Conchiæ en 1263 (coutumier des forêts de Hector de Chartres)[17].
La commune était simplement désignée sous le nom de Conches, appellation encore fréquemment utilisée dans le langage courant. Nom ancien pour des petits mollusques des marais aux coquilles en forme de conques, il a sans doute été interprété comme une forme normano-picarde, d'où cet hypercorrectisme en conche.
D'après les registres d'état civil, le déterminant complémentaire -en-Ouche a été officialisé à une date inconnue, estimée entre 1913 et 1943.
Ouche est un pays normand qui comprend le nord-est du département de l'Orne et le sud-ouest de celui de l'Eure.
La commune était autrefois l'exact homonyme de l’actuelle Conches-sur-Gondoire (Seine-et-Marne) qui n’a, quant à elle, reçu un déterminant complémentaire qu’en 1993.
Histoire
[modifier | modifier le code]L’histoire de Conches commence vers 1034, lorsque les seigneurs de Tosny, dont l'origine reste obscure[19], héritèrent de ce fief alors appelé Castellio en latin médiéval (Castillon en normand septentrional et occitan, Chastillon en normand méridional et en ancien français, d'où Châtillon).
En ces temps de pèlerinages, les seigneurs de Tosny participèrent à l'un des plus grands : celui de Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne. C’est sur le chemin d'un de ces voyages que Roger Ier de Tosny s’arrêta à Conques-en-Rouergue, ville située à la croisée de deux itinéraires vers Saint-Jacques de Compostelle. On y célébrait ardemment le culte de sainte Foy, martyre d’Agen. Roger y aurait obtenu la guérison de sa femme, en aurait rapporté des reliques de la sainte et, en action de grâce, aurait fait construire une église lui étant dédiée à Castellio qui prit alors le nom de « Conches ». Conque est un nom ancien pour coquille et, dans le cas présent, pour coquille Saint-Jacques (saint Jacques le Majeur), la ville de Conques-en-Rouergue étant située sur les routes de Saint Jacques-de-Compostelle. Conque a sans doute été interprété comme une forme normano-picarde, d'où cet hypercorrectisme en conche. Par la suite, elle devint également une étape régionale importante du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Les Tosny construisent la forteresse et son donjon, entourent la ville de murailles et construisent une abbaye bénédictine, Saint-Pierre de Castillon, au modeste rayonnement.
Les armes de la ville seraient celles des seigneurs de Conches : « une bande d’azur chargée de trois coquilles d’argent sur fond or », les coquilles témoignant de leur passage à Compostelle.
Après la conquête de la Normandie par Philippe Auguste en 1204, ce dernier dépouilla les Tosny au profit de son cousin Robert de Courtenay, à qui il donna la forteresse de Conches en récompense, avec celle de Nonancourt[20]. Elle resta un fief important de la Maison de Courtenay, passant ensuite à son fils aîné Pierre. Après la mort de ce dernier à la croisade d'Égypte, les fiefs normands de la famille passèrent à sa fille Amicie, qui les apporta en dot à Robert II d'Artois. Conches passa alors dans le giron de la Maison d'Artois.
Conches-en-Ouche fut un fief de Robert III d'Artois, l’homme qui participa avec les Anglais à la guerre de Cent Ans, dont Maurice Druon, dans sa saga historique Les Rois maudits, fait le déclencheur du conflit. La ville subit la chevauchée d'Henri de Lancastre en 1356[21].
En 1354 au traité de Mantes, la ville et sa forteresse furent données par le roi de France Jean II au roi Charles II de Navarre, dit le Mauvais, avec le comté de Beaumont-le-Roger, la vicomté de Pont-Audemer et le Clos du Cotentin[22]. Charles II confia la ville au captal de Buch Jean de Grailly, qui la confia à son tour à son oncle Archambaud. Prétextant du fait que le captal était passé aux Anglais, Bertrand du Guesclin fit le siège de Conches en 1371. Un accord fut signé le et les Navarrais évacuèrent la ville. Cette reddition sept ans avant la conquête des biens du roi de Navarre par Charles V valut à Conches de ne pas être détruite comme les autres forteresses de Charles II de Navarre[23].
Occupée par les Anglais comme le reste de la Normandie, Conches est reprise par les troupes française du roi Charles VII en [24].
Sous l'Ancien Régime, Conches est un petit centre administratif de Normandie puisqu'il est chef-lieu de sous-bailliage, d'élection et accueille un subdélégué et un grenier à sel[21]. Elle dépend du comté et du bailliage d'Évreux. C'est aussi un centre économique grâce notamment à la présence de grosses forges. Un temple protestant est installé à Conches vers 1560[21]. Les Ligueurs s'emparent de la ville.
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de La Montagne-de-Conches[25]. En 1793, les officiers municipaux de la commune sont envoyés devant le tribunal révolutionnaire pour complicité avec les fédéralistes[21].
Le , le train Caen-Paris déraille à Conches-en-Ouche sur le viaduc de Saint-Élier. Des voitures se décrochent et tombent dans la rivière. L'accident fait trente-six morts, dont l'universitaire caennais Pierre Villey, et de nombreux blessés.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands disposent d'un terrain d'aviation à proximité de la ville[21].
C'est notamment à Conches-en-Ouche que furent tournés en 1950 le film Le Rosier de Madame Husson et, du au , le film Le Trou normand, avec Bourvil et Brigitte Bardot.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement des armes traditionnelles de la ville de Conches :
« Une main tenant un gonfanon et une bride. »
— tel que rapporté par Malte-Brun, dans Ma France illustrée (1882), qui se garde de remarquer que les usages de l’héraldique sont très « malmenés » dans ce « blasonnement ». Il donnait comme source un abbé de La Porte, qui aurait indiqué deux origines possibles : soit en souvenir de Raoul de Conches, porte-étendard de Normandie et fondateur de la ville, soit en souvenir de Roger de Tosny qui aurait été porte-étendard de Godefroy de Bouillon.
Malte-Brun signalait par ailleurs un autre blasonnement, dont l’énoncé est un peu plus « orthodoxe » :
« D’or, à la bande d’azur, chargée de trois coquilles d’argent. »
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Au 17 septembre 2018, Conches-en-Ouche est jumelée avec[27] :
- Rhodes (Grèce), 6 février 1960 - 26 avril 1961. Ville de 62 000 habitants, chef-lieu de l’île de Rhodes. Nombreuses richesses historiques.
- Aulendorf (Allemagne), 28 avril 1960 - 20 août 1961. Ville située à mi-chemin du lac de Constance et du Danube. Nombreux échanges tous les ans avec cette ville.
- Wareham (Royaume-Uni), avril-septembre 1978. Ville de 5 000 habitants, située dans une région très touristique, chargée de souvenirs historiques.
- Człuchów (Pologne), octobre 1995. Ville historique de 13 343 habitants, située dans le Nord de la Pologne, à 100 km de Gdańsk. La communauté de communes est forte de plus de 15 000 habitants. Elle est au centre d’une région de forêts et de lacs.
- Longarone (Italie), depuis 1960. Ville de 4 021 habitants de la province de Belluno dans la région Vénétie.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29]. En 2021, la commune comptait 4 905 habitants[Note 2], en évolution de −2,95 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
Lors du recensement de 1999, la population totale, incluant les doubles comptes, était de 4 344 habitants. En 2005, la population s'élève à près de 5 000 habitants.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Sainte-Foy (XIIIe, XIVe et XVIe siècles) Classée MH (1840)[31]. Le chœur de l’église de style gothique flamboyant (voûtes divisées par des liernes et des tiercerons dont les moulures prismatiques retombent le long des piles qui séparent les fenêtres) au chevet à sept pans date de la fin du XVe – XVIe siècle. La tour méridionale est coiffée d’une flèche de cinquante-six mètres de hauteur qui est la copie exacte de celle qui s’écrasa, un soir de tempête en 1842. Les vitraux de Sainte-Foy de Conches, réalisés entre 1535 et 1550 par le maître-verrier Romain Buron, constituent un des exemples les plus remarquables de l’art verrier du milieu du XVIe siècle en Normandie. On y trouve également la pierre tombale de Guillaume de Conches datant du XIIe siècle.
- Le château fort dont subsiste principalement le donjon et sa chemise (XIe siècle) Classé MH (1886)[32]. Ce château fut construit à la fin du XIe siècle par la famille de Tosny, seigneur de Conches. Il fut l'objet de plusieurs sièges, notamment, lors de la guerre de Cent Ans pendant laquelle il fut occupé plusieurs fois par les Anglais.
- L'ancienne abbaye (XIe, XVe et XVIIe siècles) Inscrite MH (2002)[33]. Il en reste quelques vestiges, notamment un bâtiment du XVIIIe siècle auquel sont accolés quatre arcs-boutants et les piliers de l'aile sud de l'ancien cloître, le pressoir et sa cave en colombages XVIe et une galerie souterraine qui servait de cellier XIIIe.
- Le Saint-Jacques. Face à l'église, un ensemble de maisons à colombages du XVe siècle correspond à l'ancienne prévôté. On peut y voir des caves à étages. La grande salle des gardes est voûtée avec de petits cachots creusés dans un épais mur. La salle romane, XIIe siècle, donne sur un très long couloir qui aboutit aux anciennes oubliettes datant du XIe siècle.
- L'arboretum. Le parc du Rouloir comprend 122 arbres européens, asiatiques et américains. Le « Conservatoire de pommiers » regroupe 92 variétés de pommiers. Le parc, situé en bas du centre-ville accueille tous les ans le festival de la « Fête de la Pomme ».
- Le musée du Terroir, situé au centre de l'arboretum, retrace tout ce qui a trait à la vie domestique et artisanale en milieu rural à la fin du XIXe et début du XXe siècle. Il comporte, notamment, des milliers d'objets se reportant aux métiers d'autrefois dans le pays d'Ouche, un bâtiment consacré à la pomme (pressoir, cidre), un four à pain, etc..
- Le musée du verre, de la pierre et du livre présente, depuis 1996, une collection d'art verrier, constituée de vitraux réalisés par François Décorchemont, d'objets d'arts décoratifs et de sculptures en verre. Depuis juin 2022, il occupe le site de l'ancienne abbaye.
- La maison des arts et du tourisme : cette maison à pans de bois accueille l'office de tourisme.
- La statue de Maurice Quentin de La Tour, située dans le parc, réalisée par Firmin Michelet.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]Natura 2000
[modifier | modifier le code]- Les étangs et mares des forêts de Breteuil et Conches[34].
ZNIEFF de type 1
[modifier | modifier le code]- La mare du chemin du marteau[35].
- Les bords de la RD 830[36].
- Le pré bourbeux[37].
- La vallée du Rouloir à Conches-en-Ouche[38].
- La vallée du Lême[39].
Site classé
[modifier | modifier le code]- Le parc du vieux château avec sa porte d'entrée Site classé (1940)[40].
Sites inscrits
[modifier | modifier le code]- Les terrains autour du donjon et de l'église Site inscrit (1934)[41].
- Les étangs du Vieux-Conches Site inscrit (1934)[42].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Famille de Tosny, famille de la noblesse normande dont les membres furent les seigneurs et fondateurs de la ville de Conches, notamment Roger Ier de Tosny.
- Guillaume de Conches né autour de 1080 et mort vers 1150 ou peu après (dates approximatives) à Conches-en-Ouche, grammairien, philosophe et théologien médiéval lié à l'École de Chartres.
- La famille du dramaturge Pierre Corneille (1606-1684), est originaire de Conches.
- C’est à Conches que Diderot place un épisode de Jacques le fataliste et son maître (1773/1775). Le maître de Jacques s’y fait voler sa montre, et Jacques la lui fait restituer le lendemain.
- Louis Marie Turreau (1756-1816), général des armées de la République et de l'Empire y est décédé.
- Victor-Amédée Barbié du Bocage (1832-1890), géographe et essayiste, décédé au château de Quenet, près de Conches, le 11 octobre 1890.
- Constantin Le Roux (1850-1909), artiste peintre est mort à Conches.
- François Décorchemont (1880-1971), maître verrier qui réalisa les vitraux de très nombreuses églises dans l'Eure et de l'église Sainte-Odile à Paris, est né et mort à Conches.
- André Plantain (1901-1967), homme politique y est né.
- Guy Claisy (1924-), cycliste sur piste et sur route y est né
- Alfred Recours (1945-) maire de la ville de 1984 à 2020 et ancien député de l'Eure.
- Gaël Monthurel (1966-) handballeur international français, il fait partie des barjots qui remportent une médaille de bronze aux Jeux olympiques de 1992 à Barcelone, la médaille d'argent au championnat du monde 1993 et enfin le titre de champion du monde en 1995.
- Plusieurs épisodes de l’œuvre de Jean de La Varende se déroulent à Conches-en-Ouche.
Cinéma
[modifier | modifier le code]- Quelques scènes du film Le Rosier de madame Husson, réalisé par Jean Boyer et sorti en 1950, avec Bourvil et Jacqueline Pagnol ont été tournées dans la commune.
- Quelques scènes du film Le Trou normand, réalisé par Jean Boyer et sorti en 1952, avec Bourvil et Brigitte Bardot ont été tournées dans la commune.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Virginie Michelland, « Le verre à Conches : un savoir-faire qui perdure », Patrimoine normand, vol. 103, (lire en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Site officiel de la ville de Conches-en-Ouche
- Conches-en-Ouche sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Le pays d'Ouche », sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le ).
- « Géoportail (IGN), couche « Communes » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Conches-en-Ouche et Breteuil », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Breteuil » (commune de Breteuil) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Breteuil » (commune de Breteuil) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Conches-en-Ouche », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Évreux », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, vol. 1, , p. 59.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 3 : Formations dialectales (suite) et françaises, Genève, (lire en ligne), p. 1727.
- Venue d'Île de France, selon les uns, elle s'installe en Normandie au Xe siècle, pour collaborer avec les descendants des anglo-danois et des norvégiens. Peut-être descendants de Malahule (Haldrick) (Malahulc) (Tresney) Eysteinsson, (oncle de Rollon ?) Ce Malahulc (Malahulce) est paraît-il inconnu des historiens. Pourtant, on le retrouve dans les Gesta Normannorum Ducum de Guillaume de Jumièges : « Roger du Ternois, de la mauvaise race de Hulce… oncle du duc Rollon, et se battant avec lui contre les Francs avait jadis concouru par sa valeur à la conquête de la Normandie ». Plus tard, Orderic Vitalis se rapporte à lui en tant qu'oncle de Rollo et ancêtre de la famille de Tosny. Né vers 845 dans le comté de Sør-Trøndelag (Sør-Trøndelag fylke en norvégien) au centre de la Norvège, de Eystein "Glumra" Ivarsson et de la comtesse d'Ascrida (Aseda) Rognvaldsdatter, pour les autres, il aurait eu pour enfants Hugh de Cavalcamp (toujours désigné dans les généalogies comme l'ancêtre de l'importante lignée aristocratique des Tosny), né près de Dieppe vers 890, Richard, né en Norvège vers 893 et le comte Ralph de Bayeux, né également en Norvège vers 895.
- Alexandre Teulet, Layettes du Trésor des chartes, t. I n°747.
- Bernard Bodinier (dir.), L'Eure, de la Préhistoire à nos jours, éditions Jean-Michel Bordessoules, 2001.
- Bruno Ramirez de Palacios, Charles dit le Mauvais, roi de Navarre, comte d'Evreux, prétendant au trône de France, 2015, p. 87.
- Bruno Ramirez de Palacios, Charles dit le Mauvais, roi de Navarre, comte d'Evreux, prétendant au trône de France, 2015, p. 311.
- Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 141.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- CONCHES-EN-OUCHES L'accomplissement d'une Destinée.
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église Sainte-Foy », notice no PA00099378, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ruines du donjon », notice no PA00099377, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ancienne abbaye », notice no PA27000043, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Les étangs et mares des forêts de Breteuil et Conches », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La mare du chemin du marteau », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Les bords de la RN830 », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Le pré bourbeux », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La vallée du Rouloir à Conches-en-Ouche », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La vallée du Lême », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Le parc du château de Conches-en-Ouche », sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le ).
- « Les terrains autour du donjon et de l'église », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).
- « Les étangs du Vieux-Conches », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).
Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.