Conseil de la communauté marocaine à l'étranger
Conseil de la communauté marocaine à l'étranger | |
Logo du CCME | |
Création | |
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Siège social | Rabat Maroc |
Direction | Driss El Yazami (président) Abdellah Boussouf (Secrétaire général) |
Président | Driss el-Yazami |
Site web | www.ccme.org.ma |
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Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, ou CCME, est une institution marocaine créée par dahir en décembre 2007[1] et constitutionnalisée en 2011[2].
Le CCME est chargé du suivi et de l'évaluation des politiques publiques du Royaume envers ses ressortissants à l'étranger. Il a en outre pour mission d'émettre des avis en vue de veiller à la défense des intérêts des Marocain(e)s de l'étranger à l'intérieur et à l'extérieur du Maroc, et de renforcer leur contribution au développement du pays.
Historique
[modifier | modifier le code]Le conseil de la communauté marocaine à l'étranger est créé en décembre 2007 et constitutionnalisée en 2011[3].
Organisation
[modifier | modifier le code]Le bureau est composé du président du conseil, de son secrétaire général et des présidents des groupes de travail.
Polémiques à propos du CCME
[modifier | modifier le code]Depuis sa création, le CCME a créé la polémique en Belgique, aux Pays-Bas et en France en raison de la présence parmi ses (anciens) membres, ou la participation à des événements organisés par lui, de parlementaires ou de membres de gouvernements, accusés de "double allégeance" par certains. Les membres concernés étaient Yamila Idrissi, députée régionale belge du parti social-démocrate flamand[4] et Najat Vallaud-Belkacem, élue locale du Parti socialiste français puis membre des gouvernements Ayrault et Valls, qui a déclaré en avril 2012 n'en avoir été membre que de décembre 2007 à décembre 2011[5], une assertion mise en doute par le journaliste Ali Amar, qui la qualifie d'"espionne du roi" en février 2012[6], par le site Yabiladi qui souligne fin avril 2012 qu'elle n'en a jamais démissionné[7], et en août 2014 par le site Nouvelles du Sahara[8]. Khadija Arib, députée du Parti travailliste néerlandais, a quant à elle été mise en cause en 2010 pour un voyage au Maroc dont les frais avaient été payés par le CCME[9]
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Dahir de création du conseil, Décembre 2007
- Les cinq articles de la constitution concernant l'immigration, Juillet 2011.
- Ghislaine el Abid, « La diaspora marocaine. De l’engagement citoyen à la citoyenneté », Afrique contemporaine, no 256, (lire en ligne).
- Mehmet Koksal, "Yamila Idrissi (SP.A):"Il n’y a pas de conflits d’intérêts", Parlemento, 27 mai 2009
- "L'UMP accuse à tort Vallaud-Belkacem d'appartenir à une instance marocaine", Libération, 28 avril 2012
- Ali Amar, "Najat Belkacem, l’espionne du roi qui se rêve à l’Elysée", Vox Maroc, 10 février 2012
- Ristel Tchounand, "Le CCME et Najat Belkacem au centre d'une polémique entre l'UMP et le PS", Yabiladi, 30 avril 2012
- Olivier Quarante, "Allégeance versus République. Najat Vallaud-Belkacem cache une nouvelle fois son appartenance au Conseil de la communauté marocaine à l’étranger", Nouvelles du Sahara, 27 août 2014
- Janny Groen, "Arib (PvdA) heeft trip Marrakech door Marokko laten betalen", De Volkskrant, 24 avril 2010
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]
- (fr + ar) Site officiel