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Défense conseil international

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Défense conseil international
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Forme juridique
Société anonyme à conseil d'administration (s.a.i.)Voir et modifier les données sur Wikidata
Domaine d'activité
Ingénierie, études techniquesVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Pays
Organisation
Effectif
921 employés (), 1 079 employés ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeur
Samuel Fringant (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Identifiants
SIREN
OpenCorporates

Défense conseil international (DCI) est une société internationale française de services, dont l'État français est actionnaire à plus de 50%, créée en 2000 après la fusion de quatre sociétés distinctes (COFRAS, NAVFCO, AIRCO et DESCO), correspondant chacune à une composante des forces armées françaises, créées au gré des grands contrats d’exportation de la France dans le domaine de la défense et de la sécurité. En 2000, le regroupement de ces quatre sociétés donne naissance à l’actuel groupe DCI afin d'exporter le savoir-faire et l’expertise française, dans les domaines relatifs à la défense et la sécurité, vers les pays considérés comme des partenaires de la France. À ce titre, DCI intervient essentiellement en tant qu’opérateur du ministère des Armées. Début 2024, dans le cadre d'une privatisation partielle officialisée le 20 mars 2024, l'État français décide de vendre 21,56 % de ses actions[1].

Le siège social de DCI est situé à Paris. Le groupe est présent sur plusieurs continents.

Les principales dates concernant l'historique de DCI sont[2] :

  • 1972 : création, sous l’égide de l’État, de la Compagnie française d’assistance spécialisée (COFRAS) ;
  • 1980 : création de la Société navale française de formation et de conseil (NAVFCO) ;
  • 1984 : création de la composante « Air de conseil » (AIRCO) ;
  • 1990 : création de DESCO (alors « Armement et service ») ;
  • 1994 : premier rapprochement des quatre sociétés au sein d'une holding ;
  • 2000 : fusion des quatre sociétés au sein de Défense conseil international ;
  • 2004 : extension des offres vers le groupe sécurité et défense, en partenariat avec la gendarmerie française et le GIGN ;
  • 2008 : création d’Hélidax, premier partenariat public-privé du secteur de la Défense, pour l'entraînement sur hélicoptères ;
  • 2010 : mise en place d’un réseau de cinq antennes à l’étranger (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Koweït, Qatar et Singapour) ;
  • 2014 : DCI lance ses activités de cyberdéfense en partenariat avec l'État-Major des armées ;
  • 2015 : partenariat entre le groupe DCI et le commandement « Cyber » regroupant l'ensemble des unités cyber de l'Armée française ;
  • 2020: acquisition de la société Atechsys spécialisée dans les drones.

Domaines d'activité

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DCI, en tant qu’opérateur du Ministère de la défense, intervient dans les différents domaines de compétences des Forces armées françaises pour assurer des prestations de formation, entrainement, conseil et mise à disposition de moyens. Elle opère de concert avec les industriels français pour accompagner leurs ventes d'armement vers les pays alliés de la France.

Formateurs DCI embarquant à bord du PHA Vladivostok (devenu le Gamal Abdel Nasser) lors de l'affaire des Mistral avec des marins russes au cours de la nuit du 12 au 13 septembre 2014.Photo par No Mistrals for Putin.
Formateurs DCI embarquant à bord du PHA Vladivostok (devenu le Gamal Abdel Nasser) lors de l'affaire des Mistral avec des marins russes, au cours de la nuit du 12 au .

NAVFCO opère depuis 1980 dans le secteur de la marine. Le groupe contribue à la vente de matériel, formation et entraînement des marines et autres partenaires[3],[4].

Une des frégates à la baie de Zhongzheng vendues à Taiwan dans l'affaire des Frégates

Les domaines d'activités couvrent les domaines navals suivants[5]: navires de surface, sous-marins, aéronautique navale, sécurité maritime, plongée et forces spéciales.

Affaire des frégates de Taïwan

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L'entreprise est impliquée dans l'affaire des frégates de Taiwan. La marine taïwanaise leur a cependant plus tard confié la modernisation de ses frégates classes Lafayette[6] que DCI leur avait déjà vendues en 1989.

DCI vend des prestations labellisées « forces armées françaises »[7].

Le groupe vend l'expertise de l’armée de l’air française aux forces aériennes étrangères[8].

En 2014, DCI rachète la société Vigie aviation spécialisée dans la surveillance maritime[9].

L’Institut Français de Sécurité Aérienne (IFSA) est intégré au sein de la composante aéronautique de DCI.

La branche « Armement » de DCI est l’émanation de la direction générale de l’Armement (DGA) du ministère de la Défense[10].

DCI s’appuie sur des équipes issues de la DGA et du secteur industriel français de l’armement.

Cyberdéfense

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Le CDMI s’est doté d"une plateforme d’environnement et de scénarios réalistes[11].

DCI s’appuie également sur le Pôle d’Excellence Cyberdéfense pour la construction de ses formations académiques en s’appuyant sur des outils techniques représentatifs de l’environnement d’entreprise. Les formations cyberdéfense couvrent la prévention et protection, la détection et gestion des incidents, les réponses et interventions[12],[13].

Hélicoptères

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DCI est fortement impliquée dans les activités de services aux hélicoptères[14]. DCI déploie des experts aéroterrestres pour assurer dans plusieurs pays du Moyen-Orient et d’Asie du Sud-Est, des missions de soutien technique aux flottes hélicoptères ainsi que de formations[15],[16],[17] ab initio et tactiques d'équipages opérationnels.

En avril 2019, DCI, actionnaire d'Hélidax à 50%, a exercé son droit de préemption statutaire et a acquis la totalité des actions Hélidax.

DCI propose des formations dans le domaine des drones[18],[19], notamment à Salon-de-Provence[20], à partir de l'expérience des OPEX (Mali, République centrafricaine, Afghanistan)[21].

DCI accompagne ses clients dans le renforcement et le déploiement de leurs capacités dans le domaine de la santé militaire[22],[23].

En 2015, DCI annonce la signature d’une convention-cadre avec la direction du Service de Santé des Armées (SSA) français afin de proposer à l’étranger des prestations de formation (opérationnelle et universitaire), d’expertise ainsi que les matériels associés[24].

Guerre électronique

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En partenariat avec des acteurs majeurs de l’industrie de l'armement, de la défense et de l’aéronautique, comme Thales, MBDA ou Lacroix, DCI a investi, par le biais de son département GE le champ de la guerre électronique.

L’association scellée en juin 2015 avec Thalès, un des leaders mondiaux du secteur de la défense et de l'aéronautique, a permis d’étayer l’engagement de DCI dans ce secteur. Ce partenariat entre ces deux entreprises a abouti à la création de modules de formations communs proposés par les deux entités dans le domaine de la guerre électronique[25],[26],[27].

Intelligence économique

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Intelco est créé en avril 1993 par Christian Harbulot et Jean Pichot-Duclos pour sensibiliser les entreprises françaises à l'intelligence économique[28]. Elle initie les grands groupes français au renseignement économique pour mieux appréhender les concurrents et les marchés commerciaux. La structure est dissoute en février 1998[29].

Prestations payées d'e-réputation

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L'entreprise a fait appel à des prestations pour faire éditer des pages Wikipédia[30], en violation des règles de déclaration de conflits d'intérêts du site.

Organisation

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En 2016, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 227,6 M€[31],[32],[33],[34],[35].

En 2016, l’entreprise compte 1079 salariés[36], dont environ 260 à l’étranger et dispose d’antennes permanentes aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite, au Koweït, au Qatar à Singapour et en Malaisie.

Au Moyen-Orient, le groupe est notamment implanté au Qatar, Koweït[37], en Arabie saoudite[38] et aux Émirats arabes unis. En Asie du Sud-Est, le groupe est également déployé en Malaisie, à Singapour et en Inde. Depuis 2015, le groupe est présent en Amérique du Sud[39]. Depuis 2022, le groupe dispose d'un bureau UE / OTAN à Bruxelles.

En 2020, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 230 M€[40].

Président-directeur général

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Le président-directeur général est nommé par décret du président de la République française.

Anciens présidents

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Chiffres d'affaires

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Le chiffre d’affaires de DCI s’élevait en 2020 à 230 millions d’euros[44]. Pour neuf années antérieures, le chiffre d’affaires était de :

  • 2007 : 112 M€
  • 2008 : 129 M€
  • 2009 : 140 M€
  • 2010 : 146 M€
  • 2011 : 166 M€
  • 2012 : 183 M€
  • 2013 : 221 M€
  • 2014 : 241 M€
  • 2015 : 227.5 M€[45]
  • 2020 : 230 M€

Actionnaires

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Au début de l'année 2020, le capital de la société DCI se répartit de la façon suivante[46] :

  • État français 55,5 % ;
  • Sofema 33,3 % ;
  • Eurotradia International 11,1 % ;
  • Divers: 0,1% ;
  • Le 20 mars 2024, l'État français décide de vendre 21,56 % de ses actions.


Notes et références

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  1. « La privatisation partielle de DCI rapportera 46 millions d'euros », sur lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr (consulté le )
  2. « GROUPE DCI », sur groupedci.fr (consulté le )
  3. « DCI-NAVFCO, transferring the French navy know-how », sur Chaîne Youtube de Défense Conseil International, (consulté le )
  4. « NAVFCO », sur Site internet de Défense Conseil International (consulté le )
  5. « DCI renforce sa petite flotte de bâtiments de formation », sur Lignes de défense, (consulté le )
  6. « Le gouvernement taiwanais fait de nouveau affaires avec la France pour des équipements de ses frégates Lafayette », sur fr-wp.rti.org.tw, Radio Taiwan International, (consulté le )
  7. « DCI : un tiers de ses 450 stagiaires vient du Koweït », sur Lignes de défense, (consulté le )
  8. « DCI, cet acteur méconnu de la diplomatie militaire française », sur Les Echos, (consulté le )
  9. http://www.lemarin.fr/defense/surveillance-maritime-dci-absorbe-totalement-vigie-aviation
  10. « La France enclenche de juteux contrats d'armement avec le Koweït », sur Radio France Internationale ( RFI ), (consulté le )
  11. « Cyberdéfense : La France veut se protéger et pouvoir attaque », sur Mer et Marine, (consulté le )
  12. « Cyberdéfense : un savoir faire français à diffuser », (consulté le )
  13. « Jean-Yves Le Drian veut créer un club des industriels de la cyberdéfense », sur L’Usine Digitale, (consulté le )
  14. « DCI créé une nouvelle formation hélicoptère », sur Air&Cosmos, (consulté le )
  15. « DCI lance le CIF-H pour former les élèves-pilotes d’hélicoptères de « pays amis » », sur Lignes de Défénse, (consulté le )
  16. « DCI ouvre un centre de formation de pilotes d'hélicoptère étrangers », (consulté le )
  17. « La société DCI ouvre une nouvelle formation hélicoptère à Dax », (consulté le )
  18. « DCI lance ses incubateurs d'activités: santé, ISR, Cyber, drones, soutien pétrolier », (consulté le )
  19. « Bourget 2015: Avec Sagem, le groupe DCI étend son offre surveillance », sur Air&Cosmos, (consulté le )
  20. « Le Centre d’excellence drone désormais équipé d’un simulateur », sur Air&Cosmos, (consulté le )
  21. « L’envol de DCI : opérations et innovation », sur Air&Cosmos, (consulté le )
  22. « Partenariat avec DCI : l’expertise du SSA proposée à l’étranger », sur Site Internet du Ministère de la Défense, (consulté le )
  23. « Lancement d’une activité santé par DCI », sur Site Internet de Défense Conseil International, (consulté le )
  24. « Partenariat avec DCI : l’expertise du SSA proposée à l’étranger », sur Site Internet du Ministère de la Défense, (consulté le )
  25. « Thales et Defense Conseil International (DCI) s’allient dans la formation à la guerre électronique », sur Theatrum Belli, (consulté le )
  26. « Externalisation: l'armée de l'air formée à la guerre électronique par DCI », sur Site Internet de Défense Conseil International, (consulté le )
  27. « Bourget 2015 : DCI et Thales coopèrent sur la guerre électronique aéroportée », sur Air&Cosmos, (consulté le )
  28. (en-US) Gagliano Giuseppe, « The French economic intelligence and the Intelco case », sur Modern Diplomacy, (consulté le )
  29. Guillaume Dasquié, Secrètes affaires : les services secrets infiltrent les entreprises., Flammarion, (ISBN 2-08-067608-3 et 978-2-08-067608-5, OCLC 421754154, lire en ligne), chap. 6 (« D'énigmatiques bulles »)
  30. Christine Siméone, « Comment les contributeurs de Wikipédia font le ménage pour supprimer les contenus promotionnels », sur www.franceinter.fr, (consulté le )
  31. « DEFENSE CONSEIL INTERNATIONAL (PARIS 15) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 722031176 », sur www.societe.com (consulté le )
  32. (frr) « DCI, cet acteur méconnu de la diplomatie militaire française », sur Les Echos, (consulté le )
  33. « Le groupe DCI développe son activité », sur Air Cosmos, (consulté le )
  34. « Présentation de la société DCI », sur www.aerocontact.com (consulté le )
  35. Nathalie Guibert, « Défense : DCI va adapter ses offres dans le Golfe », sur Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le )
  36. « Groupe DCI - DCI », DCI,‎ (lire en ligne, consulté le )
  37. « La France confirme la vente pour 2,5 milliards d’euros d’armes au Koweït », sur Le Monde, (consulté le ).
  38. « Armement : l’Arabie saoudite, très, très intéressée par les frégates de DCNS », sur La Tribune, (consulté le )
  39. « DCI : cap sur l’Amérique latine », sur TTU Lettre d’informations stratégiques et de défense, (consulté le ).
  40. (frr) « DCI Group », sur DCI Group (consulté le )
  41. Vincent Lamigeon, « Samuel Fringant, nouveau patron du champion de la formation militaire DCI », Challenges,‎
  42. Décret du 21 janvier 2020 portant nomination du président-directeur général de la société Défense Conseil International
  43. « Décret du 22 août 2022 », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  44. « Défense Conseil International a été résilient en 2016 », La Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le )
  45. « DCI - Découvrez le minisite DCI », sur www.aerocontact.com (consulté le )
  46. « ACTIONNARIAT », sur www.groupedci.com

Bibliographie

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  • Philippe Chapleau, Les Nouveaux Entrepreneurs de la guerre. Des mercenaires aux sociétés militaires privées, Vuibert, 2011.
  • Xavier Renou, La Privatisation de la violence. Mercenaires et sociétés militaires privées au service du marché, Agone, 2006.
  • Christopher Cooker, Future war, Polity Press, 2015.

Articles connexes

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Liens externes

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