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Discussion:Brusseleir

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Ce serait bien d'avoir un jour un linguiste bruxellois pour débroussailler la chose. Créole, Pidgin, Sabir ? Français de Bruxelles ? Brusselse vlaams ? Brabançon ? Une seule langue ou plusieurs? Dialectes ?

Vberger 8 février 2006 à 11:48 (CET)[répondre]

le marollien est-il du brusselleer ?

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Ou est-ce encore une autre langue à part ? --Poulsen 2 août 2006 à 18:33 (CEST)[répondre]

REPONSE : Vancru,17 octobre 2010--194.78.170.217 (d) 17 octobre 2010 à 15:36 (CEST) Je ne suis pas utilisateur habituel de Wikipedia, je ne sais donc pas comment modifier le titre et l'en-tête d'un article. Car tout l'ensemble d'articles sur ce site est fondé sur UNE ERREUR DE DEPART ET UNE ERREUR DE TITRE: Brusseleir est un substantif qui désigne un habitant de Bruxelles. Le parler bruxellois est du "brussels". C'est donc abusivement qu'on utilise le mot, avec la graphie "brusseleer" qui ne correspond d'ailleurs pas exactement à la prononciation, pour désigner ce parler.[répondre]

Le marollien est le "brussels" parlé (de moins en moins!!) dans les Marolles, grosso modo du Sablon à la Porte de Hal. Il diffère très légèrement du bruxellois/brussels parlé dans les autres quartiers de Bruxelles, chaque quartier ayant ses variantes. Une variante surtout pratiquée dans les Marolles et probablement disparue(?) était le "bourgognch" (cf. français "baragouin" et néerlandais "bargoens"), qui se caractérisait notamment par une adjonction fréquente d'un suffixe -ch (ex: da kindch = cet enfant; voir chanson: "Mé, pakt al gâ da kindch, want da kindch ei gescheite en da skhetche da stinkch...").Pour autant que je sache, le bourgognch était considéré comme vulgaire par les autres utilisateurs du bruxellois.

Bonjour. Ces informations sont fort intéressantes mais pour les utiliser, nous avons besoin de sources. Pouvez-nous nous citer des livres, des journaux ou d’autres ouvrages qui en parlent ? Merci déjà, --Égoïté (d) 18 octobre 2010 à 09:53 (CEST)[répondre]

Le marollien est-il du wallon ?

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Dans l'article : « À noter que le marollien authentique est une [sic] dialecte wallon utilisé dans les quartiers pauvres de Bruxelles jusqu'au 19ème [sic] siècle et dont on a perdu toute trace écrite. » Je ne comprends pas comment tout un quartier pomulaire aurait pu parler le wallon à Bruxelles « jusqu'au 19e siècle » alors que la ville était encore très flamande en dehors des classes aisées. --Dominique Meeùs (d) 11 juillet 2013 à 15:09 (CEST)[répondre]

A quand la version brusseleer de Wikipedia ? 157.164.136.71 8 décembre 2006 à 14:41 (CET)[répondre]

Marollien, etc...

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J'ai récemment vu deux traductions de Tintin en bruxellois. Deux traductions différentes pour un même album !

Si Casterman n'est pas spécialiste en linguistique, ceux qui ont rédigé ces albums, a priori, le sont (et savent ce qu'ils font). D'après mon enquête, on aurait la situation suivante :

  • Le brabançon est un dialecte néerlandais (comme le flamand occidental et le limbourgeois). Et comme pour toute langue non officielle, il connait beaucoup de variante.
  • La variante la plus vivace (selon moi) est l'anversois (présent si je me souviens bien dans le premier bouquin de Pieter Aspe). Le bruxellois est serait une autre.
  • Le bruxellois lui-même n'étant pas "fixé", on en trouve plusieurs variantes. De bijous van de Castafiore serait un bruxellois plus flamand, celui que Hergé a appris de sa grand-mère, le marollien. Et Les stiene de la Castafiore serait un bruxellois "francophone", celui de Beulemans.

On aurait donc brabançon > bruxellois > marollien, comme on a wallon > liégeois > hesbignon. C'est en tout cas l'image que je m'en fais ! A noter que ce n'est pas l'avis de la Communauté française : pour elle, le brabançon et le bruxellois sont deux langues régionales équivalentes...

Et en écho à l'appel de l'utilisateur ci-dessus, Wikipedia en marollien serait certainement le summum de la belgitude :-) Druss 17 juillet 2007 à 21:14 (CEST)[répondre]

Le bruxellois dans l'oeuvre de Hergé

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Juste une remarque concernant l'absence d'info quant à l'emploi plus ou moins déguisé du bruxellois par Hergé dans Tintin alors qu'on cite deux traductions de Tintin en bruxellois.

Dans l'article sur Tintin, on mentionne parfois la signification d'un mot (Ezsdanitoff p.e.) en bruxellois mais ce n'est pas systématique, or je sais qu'il existe au moins un ouvrage traitant du sujet (je n'ai pas les références sous la main et je ne souhaite pas modifier les pages wiki moi-même).

Il n'y a pas de référence à Toone non plus.

Les références aux "Dialogues de la semaine" écrits par "Virgile" parus dans les pages de feu l'hebdomadaire "Pourquois Pas?" ne devraient pas être revoyées en simple bibliographie (=source). On cite bien Simone Max dans le texte.

Frédéric Janin a repris le rôle de récitant de "Virgile" dans la réédition des 45T de ces dialogues en version.

Ce sont pourtant des infos typiques du bruxellois. Si ces infos existent ailleurs sur wiki, il faut inclure des liens.

--Delomba (d) 13 mai 2008 à 14:06 (CEST)[répondre]

Des affirmations sans fondements qui nuisent à une bonne compréhension.

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Il est déclaré que le parlé des Marolles est issu du brabançon mais tout prouve que l'origine du quartier, sa culture et son parlé sont en lien avec la culture picarde. Le "Ete-keis" est le pendant du Maroille (qui a sans doute donné son nom au quartier). Une affiche publique reprise dans le journale l'Etoile Belge de 1886 et invitant les Marolliens à la kermesse ne laisse pas de doute quand au fait qu'il s'agit de picard matiné de patois brabançon : "A l’occasion del beginckel del stieltje del kermès, mardi, el 16 du mois d’à c ’t’ heure, tous les ceusses qui font commerce dans le quartier des Marolles, ont uitgeleed pou donner des feesse et pou faire voir à les Brusseleers qu’ils viv’nt co!". Les affirmations qui découlent de cette vision erronée doivent être changées en conséquence.

La structure (la grammaire) de cette langue est majoritairement inspirée par la grammaire picarde.

Des exemples plus variés devraient aussi permettre de rapprocher cette langue du picard, sans oublier les autres influences qui vinrent l'enrichir. Le mot "Tof" dérive de "Mazeltof", le terme "Tich" est issu d'une divinité celte, les terme finissant en "eik" sont aussi d'origine celte, Mey, Pey, Caricoles, Mouquère et d'autres, sont d'origine ibérique,...