Michel Sleiman
Michel Sleiman ميشال سليمان | |
Michel Sleiman en 2012. | |
Fonctions | |
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Président de la République libanaise | |
– (6 ans) |
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Élection | 25 mai 2008 |
Président du Conseil | Fouad Siniora Saad Hariri Najib Mikati Tammam Salam |
Prédécesseur | Conseil des ministres (intérim) Émile Lahoud |
Successeur | Conseil des ministres (intérim) Michel Aoun |
Commandant des Forces armées libanaises | |
– (9 ans, 5 mois et 5 jours) |
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Président | Émile Lahoud |
Président du Conseil | Salim el-Hoss Rachid Karamé Rachid Solh Rafic Hariri Omar Karamé Najib Mikati Fouad Siniora |
Prédécesseur | Émile Lahoud |
Successeur | Jean Kahwagi |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Amchit (Liban) |
Nationalité | Libanaise |
Parti politique | Indépendant |
Conjoint | Wafaa Sleiman |
Diplômé de | Académie militaire de l'armée libanaise Université libanaise |
Profession | Militaire |
Religion | Chrétien maronite |
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Présidents de la République libanaise | |
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Le général Michel Sleiman (en arabe : ميشال سليمان), né le à Amchit, commune au nord de Byblos, dans la région du Mont Liban, est un homme d'État libanais. De 2008 à 2014, il est président de la République.
Nommé commandant des Forces armées libanaises en 1998, succédant au général Émile Lahoud, élu président de la République libanaise, il lui succéda dix ans plus tard, à la présidence de la République. Marié à Wafaa Sleiman depuis 1973, Michel Sleiman est le père de trois enfants.
Biographie
[modifier | modifier le code]Enseignement et formations
[modifier | modifier le code]Michel Sleiman est titulaire d'une licence en sciences politiques et administratives de l'université libanaise.
durant sa carrière militaire il suivit divers cours et formations :
- Sous-lieutenant, École militaire, Liban, 1970
- Formation avancée en Belgique, du 7/1/1971 au 4/7/1971, Belgique
- Diplôme en techniques d’état-major en France, du 9/2/1981 au 17/7/1981, École d'état-major, France
- Cours de commandement et d'état-major, École de commandement et d'état-major, à partir du 6/6/1988 et pour 52 semaines, Liban
- Diplôme en gestion des ressources défensives, du 22/6/1995 au 25/7/1995, États-Unis.
Carrière militaire
[modifier | modifier le code]Diplômé sous-lieutenant de l'école militaire en 1970, Michel Sleiman est également titulaire d'une licence en sciences politiques et administratives de l'université libanaise. Il maîtrise deux langues étrangères : l'anglais et le français.
Il a occupé plusieurs postes de commandement au cours de sa carrière militaire, il fut chef de section, commandant de bataillon, entraîneur à l'école militaire et à l'école des sous-officiers. Il fut nommé chef des services de renseignements de la région du Mont-Liban, du jusqu'au .
Sleiman fut secrétaire de l'état-major du jusqu'au . Il dirigea la 11e brigade d'infanterie du jusqu'au lors des confrontations sur les fronts du Sud et de la Békaa Ouest. Le il fut nommé commandant de la 6e brigade d'infanterie jusqu’au , date à laquelle il est nommé commandant en chef de l'armée libanaise[1].
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Élection à la présidence de la République (2008)
[modifier | modifier le code]En 2008, les différents partis politiques libanais s'accordent à soutenir sa candidature à la présidence de la République comme candidat de compromis pour succéder à Émile Lahoud, dont le mandat était arrivé à expiration depuis le . Mais son élection sera reportée maintes fois à cause des profonds désaccords politiques entre la majorité parlementaire et l'opposition.
En application de l'accord survenu à la conférence de dialogue inter-libanais à Doha (Qatar), le président du Parlement, Nabih Berri, convoque une nouvelle séance parlementaire le (la vingtième) pour élire le nouveau président de la République.
Le , le Parlement, revenant sur l'interprétation jusque-là admise de la Constitution, considère que ses fonctions immédiatement précédentes de commandant en chef de l'Armée n'interdisent pas à Michel Sleiman de devenir président de la République et l'élit par 118 voix sur 127. Il est investi par le président du Parlement et l'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa, en sa qualité de garant de l'accord de Doha, mettant ainsi fin à six mois de vacance de la présidence de la République libanaise.
Après Fouad Chéhab en 1958, Émile Lahoud en 1998, Michel Sleiman est ainsi le troisième commandant en chef de l'armée à accéder à la présidence[2], mais il est le premier à enchaîner ces deux fonctions sans période de carence.
Il demeure président jusqu'à la fin de son mandat, le . Le siège demeure ensuite vacant pendant deux ans et demi, reproduisant le scénario de la succession d'Émile Lahoud.
Le , Michel Aoun lui succède.
Distinctions
[modifier | modifier le code]Décorations libanaises
[modifier | modifier le code]- Grand cordon de l'ordre national du Cèdre (2010)
- Grand maître et membre de la classe exceptionnelle de l'ordre du Mérite (2008).
Décorations étrangères
[modifier | modifier le code]- Collier de l'ordre du roi Abdelaziz (Arabie Saoudite).
- Grand-croix de l'ordre de l'Honneur (Arménie).
- Grande-étoile de l'ordre du Mérite de la République d'Autriche.
- Collier de l'ordre du Courage (Bahreïn).
- Grand collier de l'ordre national de la Croix du Sud (Brésil).
- Grand-croix de l'ordre de Rio Branco (Brésil).
- Grand-croix de l'ordre national du Côte d'Ivoire.
- Grand collier de l'ordre de Makarios III (Chypre).
- Collier de l'ordre de Zayed (Émirats arabes unis).
- Collier de l'ordre d'Isabelle la Catholique (Espagne).
- Grand-croix de la Légion d'honneur (France, 2009).
- Grand-croix de l'ordre du Sauveur (Grèce).
- Chevalier grand-croix au grand cordon de l'ordre du Mérite de la République italienne (Italie).
- Grand collier de l'ordre de Mubarak (Koweït).
- Grand-croix de l'ordre de Saint-Charles (Monaco).
- Grand-cordon de l'ordre militaire d'Oman (Oman).
- Grand-croix pro Merito Melitensi (O.S.M).
- Grand collier de l'ordre de l'Indépendance (Qatar).
- Grand-croix de l'ordre de l'Étoile de Roumanie (Roumanie).
- Médaille de l'ordre de coopération militaire (Russie).
- Grand-croix de l’ordre national du Lion (Sénégal).
- Grand cordon de l'ordre des Omeyyades (Syrie).
- Classe exceptionnelle de l'ordre du Mérite (Syrie).
- Chevalier grand-croix de l'ordre de Pie IX ( par le pape François[3])
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Site Officiel de l'Armée libanaise
- Michel Sleiman, le troisième chef de l'armée à la présidence libanaise
- (it) « Commentarium officiale », Acta Apostolicae Sedis, vol. 107, no 2, , p. 233 (lire en ligne [PDF])
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Président du Liban
- Général libanais
- Maronites
- Chrétiens d'Orient
- Personnalité politique libanaise du XXe siècle
- Personnalité politique libanaise du XXIe siècle
- Grand cordon de l'ordre national du Cèdre
- Grand-croix de la Légion d'honneur
- Grand-croix de l'ordre de Saint-Charles
- Collier de l'ordre d'Isabelle la Catholique
- Grande étoile de l'ordre du Mérite autrichien
- Grand collier de l'ordre national de la Croix du Sud
- Grand-croix de l'ordre de Rio Branco
- Chevalier grand-croix de l'ordre du Mérite de la République italienne
- Chevalier de l'ordre du prince Iaroslav le Sage, 4e classe
- Grand-croix de l'ordre de Pie IX
- Grand-croix de l'ordre du Sauveur
- Grand-croix de l'ordre de l'Étoile de Roumanie
- Grand-croix de l'ordre national du Lion du Sénégal
- Récipiendaire de l'ordre pro Merito Melitensi
- Récipiendaire de l'ordre du roi Abdelaziz
- Récipiendaire de l'ordre de Zayed
- Récipiendaire de l'ordre des Omeyyades (Syrie)
- Récipiendaire de l'ordre du Mérite civil (Syrie)
- Étudiant de l'université libanaise
- Naissance en novembre 1948
- Naissance à Amchit