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NGC 6751

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NGC 6751
Image illustrative de l’article NGC 6751
La nébuleuse planétaire NGC 6751 par le relevé Pan-STARRS.
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Aigle[1]
Ascension droite (α) 19h 05m 55,55s[2]
Déclinaison (δ) −05° 59′ 32,3″ [2]
Magnitude apparente (V) 11,9[3]
12,5 dans la Bande B [3]
Dimensions apparentes (V) 2,47 ± 0,10 [4]

Localisation dans la constellation : Aigle

(Voir situation dans la constellation : Aigle)
Astrométrie
Vitesse radiale −31,7 ± 2 km/s [4]
Distance 3439 +625
−458
pc[5]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Nébuleuse planétaire
Galaxie hôte Voie lactée
Dimensions 8,1 +1,5
−1,4
al[a]
Magnitude absolue -0,78+0,31
−0,36
[b]
Âge 3 000 [6] a
Découverte
Découvreur(s) Albert Marth[1]
Date [1]
Désignation(s) NGC 6748
PK 29-5.1
CS=13.9 [3]
IRAS 19032-0604
PMN J1905-0559
NVSS J190555-055933 [2] HD 177656 [7]
Liste des nébuleuses planétaires

NGC 6751 est une nébuleuse planétaire située dans la constellation de l'Aigle. Cette nébuleuse est aussi appelé la nébuleuse de l'Œil étincelant ou encore nébuleuse des Aigrettes de pissenlit (par le logiciel Stellarium) NGC 6751 a été découverte par l'astronome allemand Albert Marth en 1863. Cette nébuleuse a été redécouverte par l'astronome français Édouard Stephan le , mais elle a été mal enregistrée, ce qui ne l'a pas empêchée d'être inscrite au New General Catalogue sous la désignation NGC 6748[1].

NGC 6751 par le télescope spatial Hubble.

Observation

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Avec une magnitude visuelle apparente de 11,9, il est impossible de d'observer cette nébuleuse avec des jumelles. On peut cependant la voir dans un petit télescope dont le diamètre de l'ouverture est d'environ 10 cm.

Emplacement de NGC 6751 dans le ciel de la Terre.
Position de NGC 6751 par rapport à deux étoiles de la constellation de l'Aigle.

La nébuleuse est situé à environ 1,1 degré au sud-ouest de l'étoire Lambda Aquilae (Al Thalimain Prior, sur l'image de Stellarium) et à 0,5 degré au sud-est de l'étoile carbonée V Aquilae.

Caractéristiques

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Distance, taille et vitesse

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Le logiciel en ligne Aladin Lite permet de consulter les données astronomiques de plusieurs catalogues, dont le « GAIA EARLY DATA RELEASE 3 (GAIA EDR3) »[8]. Selon Gaia EDR3, la parallaxe de NGC 6751 est égale à 0,290 8 ± 0,044 7 mas[5], ce qui correspond à une distance de 3439 +625
−458
pc
.

La taille apparente de la nébuleuse est de 2,47 ± 0,10 [4], ce qui, compte tenu de la distance et grâce à un calcul simple, équivaut à une taille réelle de 8,1 +1,5
−1,4
al
.

Deux vitesses identiques sont indiquées sur Simbad, soit −36,0 ± 5,0 km/s[9],[10].

Sa structure et son étoile centrale

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Le spectre de l'étoile centrale est similaire à celui d'une étoile Wolf-Rayet de type WC 4 de température effective égale à 140 000 K et un rayon égale à 0,13 . Sa perte de masse est égale à 10-6 par année. Sa surface est surtout composée d'hélium et de carbone[4].

La nébuleuse possède une structure complexe présentant de multiples coquilles et un écoulement bipolaire. La photo prise par Hubble montre une bulle centrale brillante et deux halos plus pâles. Le rayon du halo extérieur est de 44 à 50" et il présente des filaments brisés, alors que le halo intérieur d'un rayon de 27" (un diamètre total de 142 à 154", soit 2,47 ± 0,10) adopte une forme sphérique. Sur les côtés ouest et est de la coquille intérieur, on aperçoit des grumeaux entourés de faible lobes. Ceux-ci sont en fait un anneau, le côté est étant plus rapproché que le côté ouest[4].

L'image gagante de l'édition 2009 du Gemini Astronomy Contest soumise par des éleves d'une école australienne[6].

Notes et références

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  1. dimension = 3439 +625
    −458
    pc x (3.2616 al/pc) x (((2,47 ± 0,10)/60)°) x (3,1416/180) = 8,1 ± 0,5 al.
  2. La magnitude absolue M est donnée par l'équation suivante M = m-5 x log10(D/10), où m est la magnitude apparente (11,9) et D la distance en parsec.

Références

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  1. a b c et d (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 6700-6749 » (consulté le ).
  2. a b et c (en) « Results for object NGC 6751 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
  3. a b et c « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 6700 à 6799 », Site WEB du cours d'astronomie du Cégep de Valleyfield.
  4. a b c d et e .D. M. Clark, Ma. T. García-Díaz, J. A. López, W. G. Steffen et M. G. Richer, « SHAPING THE GLOWING EYE PLANETARY NEBULA, NGC 6751 », The Astronomical Journal, vol. 722, no 2,‎ , p. 1260-1268 (DOI 10.1088/0004-637X/722/2/1260, Bibcode 2010ApJ...722.1260C, lire en ligne [PDF])
  5. a et b (en) « NGC 6751 », Aladin Lite, Centre de données astronomiques de Strasbourg (consulté le )
  6. a et b (en) « NGC 6751 Glowing Eye Nebula », NOIRLab (consulté le )
  7. (en) « NGC 6751 -- Planetary Nebula éditeur=Simbad » (consulté le )
  8. (en) « GAIA EARLY DATA RELEASE 3 (GAIA EDR3) », ESA
  9. M. Duflot, P. Figon et N. Meyssonnier, « Vitesses radiales. Catalogue WEB: Wilson Evans Batten. Subtittle: Radial velocities: The Wilson-Evans-Batten catalogue », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 114,‎ , p. 269 (Bibcode 1995A&AS..114..269D, lire en ligne [PDF])
  10. Letizia Stanghellini, Richard A. Shaw et Eva Villaver, « The Magellanic Cloud Calibration of the Galactic Planetary Nebula Distance Scale », The Astrophysical Journal, vol. 689, no 1,‎ , p. 33 pages (DOI 10.1086/592395, lire en ligne [PDF])

Articles connexes

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Liens externes

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