Nanaïmo
Nanaïmo | |
Variétés de nanaïmo. | |
Autre(s) nom(s) | Barre de Nanaimo Barre de Mabel |
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Lieu d’origine | Ladysmith, Colombie-Britannique, Canada |
Créateur | Mabel Jenkins |
Date | début des années 1950 |
Place dans le service | Dessert |
Température de service | Froid |
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Le nanaïmo[1] est un dessert consommé à travers l'Amérique du Nord originaire de la région de Nanaimo, en Colombie-Britannique (Canada). Ne nécessitant pas de cuisson, la barre possède trois couches distinctes. La base est composée d'une sorte d'oublie émiettée sur laquelle est déposée une couche de crème à base de costarde ou de vanille, le tout recouvert d'une couche chocolatée créée normalement à partir de carrés de chocolat fondus.
Il existe plusieurs variétés de nanaïmos. Deux variantes populaires assaisonnent la crème à la menthe ou au moka.
Historique
[modifier | modifier le code]La barre est créée au début des années 1950 à Ladysmith, au sud de Nanaimo, en Colombie-Britannique. La recette est soumise au Ladysmith and Cowichan Women's Institute Cookbook par Mabel Jenkins, une femme de Cowichan Bay. La barre devient populaire dans plusieurs foyers de la province, particulièrement dans les cités ouvrières. Elle est également vendue dans plusieurs bistros de Commercial Street et les touristes de la région, surtout les touristes américains provenant des bateaux de croisière, y font référence en tant que barres de Nanaimo et, maintenant, plus simplement, en tant que nanaïmo. Cependant, à Nanaimo même, on y fait référence en tant que barres de Mabel, ou barres W.I..
La première publication de la recette portant le nom de barre nanaïmo est réalisée par Joy Wilgress dans His/Her Favourite Recipes, recettes compilées par l'Association des femmes de Brechin United Church et publiées en 1957[2]. La recette est publiée à nouveau à plusieurs reprises, notamment dans Sex, Life Itself, and the Original Nanaimo Bar Recipe de Kim Blank (en)[3].
En 1954, la recette intitulée Mable's Squares est publiée dans The Country Women's Institute[4]. La recette ressemble en tout point à celle des nanaïmos.
En 1985, le maire Graeme Roberts (en) lance un concours afin de trouver l'ultime recette de nanaïmo. Les juges choisissent à l'unanimité la recette de Joyce Hardcastle, une résidente de Nanaimo[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Katherine (éditeur) Barber, The Canadian Oxford Dictionary, Don Mills, Ontario, Oxford University Press, , 2e éd. (ISBN 0-19-541816-6, présentation en ligne)
- (en) His/Her Favourite Recipes, Association des femmes de Brechin United Church, , p. 52
- (en) Kim Blank, Sex, Life Itself, and the Original Nanaimo Bar Recipe, Umberto Press, , 140 p. (présentation en ligne), p. 127-29
- (en) Harold Payne, The Country Woman's Favourite, Nouveau-Brunswick, Upper Gloucester Women's Institute, , 120 p. (présentation en ligne), p. 84
- (en)« Nanaimo Bars », The Buccaneer Inn
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Nanaimo bars sur www.nanaimo.ca