Vol KLM 867
Vol KLM 867 | |||
PH-BFC, l'appareil impliqué, ici à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol en , 28 ans après l'incident. | |||
Caractéristiques de l'accident | |||
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Date | |||
Type | Extinction des 4 moteurs en vol | ||
Causes | Dégâts causés par des cendres volcaniques | ||
Site | Mont Redoubt, près d'Anchorage, Alaska, États-Unis | ||
Coordonnées | 61° 10′ 18,12″ nord, 149° 59′ 12,12″ ouest | ||
Caractéristiques de l'appareil | |||
Type d'appareil | Boeing 747-406M | ||
Compagnie | KLM | ||
No d'identification | PH-BFC | ||
Lieu d'origine | Aéroport d'Amsterdam-Schiphol, Pays-Bas | ||
Lieu de destination | Aéroport international de Narita, Japon | ||
Phase | Croisière | ||
Passagers | 231 | ||
Équipage | 14 | ||
Morts | 0 | ||
Survivants | 245 (tous) | ||
Géolocalisation sur la carte : Alaska
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Le , le vol KLM 867, reliant Amsterdam à Tokyo, a été contraint d'effectuer un atterrissage d'urgence à l'aéroport international d'Anchorage Ted-Stevens, en Alaska, lorsque les 4 moteurs sont tombés en panne en plein vol. Le Boeing 747-400 assurant ce vol, âgé de moins de 6 mois, a traversé par inadvertance un épais nuage de cendres volcaniques du Mont Redoubt, qui était entré en éruption la veille de l'incident.
Avion
[modifier | modifier le code]L'appareil impliqué était un Boeing 747-406M immatriculé PH-BFC (numéro de série 23982). Cet avion gros-porteur, équipé de quatre moteurs General Electric CF6-80C2B1F, a effectué son vol inaugural le . Il avait, au moment de l'incident, presque six mois et a été livré à KLM Royal Dutch Airlines en septembre 1989.
Incident
[modifier | modifier le code]Les quatre moteurs du 747 sont tous tombés en panne, ne laissant que les systèmes d'urgence sur l'alimentation électrique de secours. Après avoir été aspiré par les moteurs, l'intense chaleur au sein des moteurs a transformé les cendres volcaniques en une fine pellicule de verre, qui a trompé les capteurs de température dans les moteurs et conduit à l'arrêt automatique des moteurs[1],[2].
Lorsque les 4 générateurs principaux se sont éteints en raison de la panne des moteurs, une interruption momentanée de l'alimentation s'est produite lorsque les instruments de vol sont passés en mode veille. L'alimentation de secours du Boeing 747-400 est fournie par deux batteries et des onduleurs[3].
Le commandant de bord a exécuté la procédure de redémarrage des moteurs, qui a échoué lors des premières tentatives, et l'a répétée jusqu'à ce que le redémarrage soit effectué. Lors de certaines tentatives, lorsqu'un ou plusieurs moteurs ont commencé à fonctionner, le générateur principal s'est rallumé. Ces allumages et extinctions ont provoqué des interruptions répétées du transfert de puissance vers les instruments de bord. L'extinction temporaire des instruments a donné l'impression que l'alimentation de secours avait échoué. Ces transferts de puissance ont ensuite été vérifiés à partir de l'enregistreur de paramètre.
Après avoir entamé une descente de plus de 14 000 pieds (4 250 m), l'équipage est parvenu à redémarrer les moteurs et a fait atterrir l'avion en toute sécurité à l'aéroport international d'Anchorage. Les cendres ont causé plus de 80 millions de dollars de dommages à l'appareil, nécessitant le remplacement des 4 moteurs, mais il n'y a eu aucun mort ni blessé parmi les 245 passagers et membres d'équipage à bord[2],[4].
Conséquences
[modifier | modifier le code]Suite à cet incident, le 747 impliqué, PH-BFC, est resté en service chez KLM Royal Dutch Airlines jusqu'à son retrait de la flotte le . Il a rejoint la flotte de KLM Asia lors de la création de la filiale en 1995, jusqu'à ce qu'il soit rendu à KLM en 2012 et repeint avec la livrée standard de la compagnie après un contrôle d'entretien. Il a ensuite été mis au rebut en janvier 2020 à l'aérodrome de Téruel
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « KLM Flight 867 » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Airfleets summary for Boeing 747 MSN 23982 », Airfleets.net, (consulté le ).
- (en) Richard Witkin, « Jet Lands Safely After Engines Stop in Flight Through Volcanic Ash », sur The New York Times, (consulté le ).
- « "A look back at Alaska volcano's near-downing of a 747" » [archive du ], Heraldnet.com, (consulté le )
- (en) Christina Neal, Thomas J. Casadevall, Thomas P. Miller, James W. Hendley II et Peter H. Stauffer, « Volcanic Ash–Danger to Aircraft in the North Pacific », sur U.S. Geological Survey Fact Sheet 030-97, Institut d'études géologiques des États-Unis, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Vol British Airways 009, accident similaire impliquant un 747 de British Airways qui a subi une extinction de ses 4 moteurs, après avoir traversé un nuage de cendres volcaniques, au-dessus de l'Indonésie en 1982
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Description de l'accident sur Aviation Safety Network.
- (en) [PDF] Rapport Generator File