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151e régiment d'infanterie (France)

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151e régiment d’infanterie
Centre de formation initiale des militaires du rang - 151e régiment d'infanterie
Image illustrative de l’article 151e régiment d'infanterie (France)
insigne régimentaire du 151e régiment d’infanterie

Création 1813
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Centre de formation initiale des militaires du rang
Rôle Instruction
Fait partie de Brigade de renseignement et cyber-électronique
Garnison Verdun-Thierville
Surnom Le Beau 15.1
Devise On ne passe pas
Marche La Marche du 151e RI
Inscriptions
sur l’emblème
Weissig 1813
Wurschen 1813
L'Yser 1914
Verdun 1916
La Somme 1916
L'Aisne 1917
Soissonnais 1918
Germersheim 1945
Indochine 1947–1950
AFN 1952-1962
Anniversaire Saint-Maurice
15 janvier (15.1)
Guerres Guerres napoléoniennes
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Indochine
Guerre d'Algérie
Fourragères Médaille militaire
Décorations Croix de guerre 1914-1918
4 palmes
1 étoile de vermeil
Croix de guerre 1939-1945
1 palme
Engagé en 1947 en Indochine, son fanion est décoré de la croix de guerre des TOE
palme
Commandant historique Colonel de Lattre de Tassigny.
insigne de béret d'infanterie

Le 151e régiment d'infanterie (151e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous le Premier Empire à partir de quatre cohortes du premier ban de la garde nationale et du 3e bataillon du 50e régiment d'infanterie de Ligne.

En 2019, il prend le nom de centre de formation initiale des militaires du rang du renseignement - 151e régiment d'infanterie (CFIM du renseignement - 151e RI)[1].

Création et différentes dénominations

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Colonels / chefs de brigade

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  • 1813 : colonel Jean-Pierre Recouvreur[Note 1]
  • 1813-1814 : colonel Laurent Marie Lebron[Note 2]
  • 1887 : colonel Joseph Emile Jules Gerboin
  • 1894 : colonel Marie Léopold Besson ***
  • 1899 : colonel Georges Auguste Molinard **
  • 1905 : colonel Marie Robert Augustin Alphonse Georges de Courson
  • 1910-1912 : colonel Henri Wirbel ***
  • 1912-1914 : colonel Louis Georges Deville ***
  • 1914-1915 : colonel Marie Philippe Edouard Dillemann ***
  • 1915-1918 : lieutenant-colonel puis colonel Edouard Jean Victor Moisson
  • 1918-1920 : colonel Marie Henri Gaston Perchenet
  • 1920-1922 : colonel Paul Albert Vannière
  • 1922 : colonel Raoult
  • 1923 : colonel Jean-Henri Kiffer
  • 1924 - 1926 : colonel René Tournès **
  • 1926 - 1929 : colonel Menard
  • 1929 - 1931 : colonel Vial
  • 1931 - 1933 : colonel Julien Maurice Tencé ****
  • 1933 - 1935 : colonel Lucas
  • 1935 - 1937 : colonel de Lattre de Tassigny *****
  • 1937 - 1940 : colonel Thierry d'Argenlieu **
  • 1940 : colonel Daval puis colonel Gaucher
  • 1941 : colonel Vangenhuchten
  • 1942 - 1945 : colonel Petitbon
  • 1945 : colonel Michelin
  • 1945 -1946 : lieutenant-colonel Paul Gandoët
  • 1946 : lieutenant-colonel de Belenet
  • 1947 : chef de bataillon Dautel
  • 1947 - 1949 : chef de bataillon Bessaguet
  • 1949 - 1951 : colonel Ragot
  • 1951 - 1953 : colonel Barthélemy
  • 1953 - 1955 : colonel Alix
  • 1955 - 1957 : colonel Le Monies de Sagazan
  • 1957 - 1959 : colonel Bravelet
  • 1959 - 1960 : colonel Goussault
  • 1960 - 1962 : colonel Colson
  • 1962 : colonel Guy
  • 1963 - 1965 : colonel Lerosey
  • 1965 - 1966 : colonel Vaillant
  • 1966 - 1968 : colonel Porret
  • 1968 - 1970 : colonel Demange
  • 1970 - 1972 : colonel Bayle
  • 1972 - 1974 : colonel Rabot
  • 1974 - 1976 : colonel Lagier
  • 1976 : lieutenant-colonel Chassignet
  • 1976 - 1978 : colonel Eugène
  • 1978 - 1980 : colonel Valicon
  • 1980 - 1982 : colonel Bouillet
  • 1982 - 1984 : Colonel Bernard Croly-Labourdette
  • 1984 - 1986 : colonel Gourmelen
  • 1986 - 1988 : colonel Potel
  • 1988 - 1990 : colonel Jacques Étienne
  • 1990 - 1991 : colonel Meyer
  • 1991 - 1993 : colonel Macquet**
  • 1993 - 1995 : colonel Gavrel
  • 1995 - 1997 : colonel Étienne Lafontaine **** Versé en 2e section le 01/09/2010 après avoir commandé la RTNO.
  • 2019 - 2020 : lieutenant-colonel Diot
  • 2020 - 2023 : lieutenant-colonel Vlachos
  • 2023 - : lieutenant-colonel Frappart

Officier qui devint par la suite : (**) général de brigade - (***) général de division - (****) général de corps d'armée - (*****) général d'armée.

Historique des garnisons, combats et batailles

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151e demi-brigade de première formation (1793-1796)

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La 151e demi-brigade de première formation était formée de[2] :

Elle est souvent notée comme « n'ayant pas été formée » car le rassemblement physique de ces bataillons n'a pas eut lieu. La 151e demi-brigade n'a été formée qu'administrativement.

Lors de la réorganisation des corps d'infanterie français en 1796 la 151e demi-brigade n'est pas recréée.

151e régiment d'infanterie de ligne (1813-1814)

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Premier Empire

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Le 151e régiment d'infanterie de ligne est formé le , avec les[3] :

Le 151e régiment d’infanterie de ligne comprend 76 officiers et 2 840 hommes de troupe, et relève du 5e corps de la Grande Armée.

Il part immédiatement de Hambourg pour être engagé dans la campagne d'Allemagne. Le , le 151e RI connaît le baptême du feu en combattant à Wettin, Halle, Linenau et Hanau. Il poursuit sa marche à travers l'Allemagne et atteint Leipzig le après avoir bousculé les arrière-gardes prussiennes.
Après la victoire contre les coalisés à Lùtzen, le 5e corps entame la poursuite sur Bautzen où l'ennemi est retranché. Le les positions d'Eichberg Page d'aide sur l'homonymie et de Weissig sont enlevées au cri de « Vive l’Empereur ! », placé en avant-garde au début de la bataille, le 151e RI perd son chef de corps le colonel Recouvreur. La poursuite continue. Le , le 151e RI s'empare de Pließkowitz et résiste aux contre-attaques. L'ennemi se replie sur replie sur Wurschen. Le 151e aidé du 153e RI s'empare de la position à la baïonnette. Le , l'armistice est signé. Le 151e RI, auquel il reste 400 hommes, est envoyé en garnison à Glogau.

Le , les hostilités reprennent, la garnison est assiégée par plus de 40 bataillons ou escadrons ennemis. Le 151e regagne la France. À la fin de cette campagne il ne compte plus que 70 officiers et 1 000 hommes.

En 16 mois, il a connu la bataille, le siège, la faim, le froid et l'épidémie. Les noms de WEISSIG 1813 et WURSCHEN 1813 figurent sur son drapeau.

Le , le 151e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du  :

Son numéro reste vacant jusqu'en 1887

Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période :

Officiers blessés ou tués en servant au 151e entre 1808 et 1814 :
Officiers tués : XX
Officiers morts de leurs blessures : XX
officiers blessés : XX

151e régiment d'infanterie

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1887 à 1914

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Le 151e RI, est formé le 1er octobre 1887 à 3 bataillons provenant des 44e régiment d'infanterie, 90e régiment d'infanterie et 131e régiment d'infanterie, à Belfort

Le 25 février 1888 le régiment reçoit son drapeau et s'établit le 15 avril suivant au "quartier Miribel" à Verdun puis mis en garnison dans la place fortifiée de Belfort.

Première Guerre mondiale

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Casernement : Verdun, État-major à Reims

Rattachements:
  • Opérations en Argonne (mai –novembre) : La Gruerie, Four-de-Paris.
  • Aisne : attaque sur Berry-au-Bac (), Verdun : Bois le Chaume ()
  • « Régiment d'élite qui vient d'affirmer à nouveau sa réputation. » Citation, 1917.
  • C'est durant la Première Guerre mondiale que la 3e compagnie a gagné son surnom des LIONS. Elle le doit au général Pershing, qui assistant à un assaut auquel la 3 prenait part, l'a comparé au roi des animaux. On imagine l'âpreté du combat, la ténacité et la rage des soldats à arracher la victoire. Si l'on n'a pas retrouvé de traces écrites de cet événement, il semble néanmoins que les paroles du général Pershing aient été relatées par un officier d'état major qui l'accompagnait. Elles seraient donc consignées sur un JMO de grande unité. Le théâtre de cette action n'est pas non plus connu avec exactitude, mais des témoignages d'anciens permettent de la situer : dans les années 1920, les soldats ayant servi à la 3 recevaient comme récompense une sorte de diplôme de fin de service sur lequel était représentée la dite bataille ainsi que la phrase prononcée par le général Pershing. De plus l'événement est situé en 1917. On peut donc conclure que cela s'est passé après le , date de l'arrivée du général Pershing à Paris, et avant le premier engagement des Américains, le .
  • Aisne : L'Aronde (9–), Soissons (), Laffaux ()
  • « Très belle tenue au feu. » Citation, 1918.

Entre-deux-guerres

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De à , il est en occupation dans différentes régions d'Allemagne.

En 1930, le 15.1 prend ses nouveaux quartiers dans la ville de Metz, casernes Raffenel et Grandmaison, où il restera durant une période de 9 ans.

Entre 1935 et 1937, il est commandé par le colonel de Lattre de Tassigny.

En 1937, le régiment passe sous les ordres du colonel Olivier Thierry d'Argenlieu.

En 1939, après avoir défilé dans Metz, les hommes sont prêts. Le , la drôle de guerre commence.

Seconde Guerre mondiale

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Bataille de France (1940)
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Soldat du 151e régiment d'infanterie du 42e division d'infanterie dans le village allemand de Lauterbach le lors de l'offensive de la Sarre.

Le régiment dépend de la 42e division d'infanterie. En , il participe à la courte offensive de la Sarre. Le , le 3e bataillon du 15.1 est au contact dans la région de Guerting. Il y contient l'ennemi et se replie en bon ordre. Le à l'aube, c'est l'attaque allemande précédée de violents bombardements. Le soir du , le 15.1 a perdu la moitié de ses effectifs. Du 10 au , le régiment se replie en combattant, face à la marée allemande. Le 14, à Ecury-le-Repos (Marne), son effectif est réduit à une centaine d'hommes. Le 15, le 15.1 combat sur l'Aube pour en interdire le passage par les troupes allemandes. En particulier dans le village de Pouan-les-vallées (Aube), où il interdit le passage d'un pont que les canons du 61e RAC détruisent. Ils combattent côte-à-côte dans le village jusqu'à ce que les Stukas et l'artillerie allemande pilonnent les positions et contraignent les deux unités à se retirer en direction de Troyes, puis en direction d'Auxerre. Le 16, le lieutenant-colonel Alfred Daval, son chef de corps, est tué à Vougrey (Aube). Les derniers défenseurs tombent et le 15.1 est anéanti.

Le régiment est recréé dans l'Armée d'armistice en août 1940[4]. Il fait partie de la 7e division militaire (Bourg-en-Bresse)[5]. Il est dissous après l'invasion de la zone libre en novembre 1942[4].

Campagnes de France et d'Allemagne (1945)
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Le régiment est reconstitué le à partir des effectifs de la colonne Fabien composé de FFI parisiens[4] et combat dans l'Est avec la 1re armée française commandée par général de Lattre de Tassigny[6], qui lui attribue le numéro du régiment qu'il commanda en 1935-1937[7]. Le , il reçoit des cadres des 4e, 6e et 8e régiments de tirailleurs marocains et remplace ce dernier au sein de la 2e division d'infanterie marocaine (2e DIM). Le 27, le colonel Paul Gandoët en prend le commandement[Note 3]. À partir du , date à laquelle le 15.1 franchit le Rhin à Germersheim (ce qui lui vaut une nouvelle inscription)[6], il s'illustre dans de nombreux combat durant la campagne d'Allemagne.

Le , le 151e régiment d'infanterie reçoit son drapeau. En un mois de combat, le 15.1 au sein de la 2e DIM, a parcouru 300 km en terrain difficile. Il a fait plus de 2 000 prisonniers. 800 des siens sont tués, blessés ou portés disparus. Rentré à Metz fin octobre, il est réduit à un bataillon en 1947.

À l'issue de la Seconde Guerre mondiale, il est basé à Metz. Puis à partir de 1990 à Verdun.

1947-1950 Indochine

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Le , est formé un bataillon de marche qui est envoyé en Indochine qui débarque à Saïgon en janvier 1947. Il va connaître de nouvelles formes de combats où alternent la poste et la recherche d'un ennemi implanté dans le sud de l'Indochine. Deux cents de ses hommes y laisseront leur vie. Le , le Fanion est décoré de la croix de guerre des TOE avec palme. Cette campagne a valu au 15.1 le droit d'inscrire sur son drapeau INDOCHINE 1947-1950.

1955-1962 Algérie

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Du au , le 151e régiment d'infanterie motorisé connaîtra tous les aspects de cette lutte impitoyable : contrôles, ratissages, postes, formation de commandos, patrouilles, opérations conjointes avec les TAP et la Légion, pacification, aide aux populations. À son départ d'Algérie, le 15.1 aura mis 1 569 rebelles hors de combat et récupéré 882 armes. Il aura également construit des écoles, des villages, aménagé des postes, soigné et protégé des populations faisant ainsi preuve de sa faculté d'adaptation.

De 1962 à nos jours

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De retour à Metz, le , il reçoit son sixième emblème. Premier drapeau n'ayant connu que la paix, il n'en verra pas moins le 15.1 subir de nombreuses transformations.

  • 1967 : le régiment s'initie aux joies de la mécanisation.
  • 1976 : transformations des brigades en divisions. Le 15.1 passe à la 4e division (PC Verdun).
  • Le , il défile à Paris sous les ordres du Colonel René Bouillet (commandant du 15.1 de 1980 à 1982).
  • 1985 : le 15.1 devient régiment d'infanterie de la 10e DB (PC Châlons).
  • 1986 : le 15.1 voit l'arrivée de la CAC de la 10e DB, la 3e Cie part pour 6 mois en Nouvelle Caledonie
  • 1990 : le 15.1 renoue avec son passé mécanisé et son historique, dissout à Metz le pour être aussitôt recréé le à Verdun.
  • 1992 : le 15.1 envoie son chef de corps, son état major, la 1re compagnie de commandement et de logistique en Ex-Yougoslavie pour une durée de 6 mois.
  • 1995 : 1re section de la 3e Cie du 15.1 est envoyée au Liban pour 6 mois.
  • 1996 : la 1re compagnie (professionnels) et la 3e compagnie (appelés) partent toutes les deux pour 4 mois en ex-Yougoslavie.
  • 1997 : le , le régiment est dissous. Le colonel Lafontaine, chef de corps du Beau 15.1, rend le drapeau du régiment tournant ainsi une nouvelle page de l'histoire du 151e régiment d'infanterie.
  • 2019 : le centre de formation initiale des militaires du rang de Verdun — auparavant rattaché à la 7e brigade blindée — change d’appellation et de subordination et devient le CFIM du renseignement - 151e régiment d'infanterie[1]. Il est chargé de la formation initiale des engagés volontaires des régiments du commandement du renseignement.
  • 2024 : le centre de formation initiale des militaires du rang - 151e régiment d'infanterie est chargé de la formation des unités de la brigade de renseignement et cyber-électronique (BRCE), de la 19e brigade d'artillerie, de la brigade du génie et de la brigade franco-allemande.

Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment

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De la campagne de 1813, il gagne l'inscription sur son drapeau des batailles de Weissig et Wurschen.

D'octobre à , il combat sur le front de l'Yser ce qui lui valut une inscription à son drapeau.

De février à , il participe à la bataille de Verdun ce qui lui vaut une nouvelle inscription à son drapeau, ainsi que sa devise « On ne passe pas ».

Entre septembre et , la bataille de la Somme lui permet d'inscrire sa troisième inscription sur le drapeau depuis le début de la Grande Guerre.

Puis il s'illustre sur le front de l'Aisne en , et gagne une nouvelle inscription à son drapeau.

Sa dernière inscription au fanion de la Première Guerre mondiale sera obtenue en dans le Soissonnais.

En , le régiment franchît le Rhin à Germersheim qui est inscrit au drapeau[8],[9].

La campagne d'Indochine, où il est réorganisé en bataillon de marche, et perd 200 hommes. Lui vaut une nouvelle inscription à son drapeau : Indochine 1947 – 1950

Puis en Afrique du Nord de 1952 à 1962.

Son drapeau porte donc, brodées en lettres d'or, les inscriptions[10],[11] :

Fourragère aux couleurs de la Médaille militaire
Fourragère aux couleurs de la Médaille militaire

De février à , il participe à la bataille de Verdun ce qui lui vaut une nouvelle inscription à son drapeau ainsi que sa devise "ON NE PASSE PAS". Le régiment aura perdu 12 000 hommes en 1914 – 1918.

Décorations

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Sa conduite pendant la guerre de 14-18, lui vaut la Croix de guerre 1914-1918 avec 4 palmes et une étoile de vermeil et le droit de porter la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire. Il est également décoré de la Croix de guerre 1939-1945 avec une palme et son fanion est décoré de la croix de guerre TOE avec palme pour son engagement en Indochine.

Personnages célèbres ayant servi au régiment

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Sources et bibliographie

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Notes et références

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  1. Nommé le . Tué au combat de Weissig le .
  2. Prend son commandement le . Parti après le licenciement du corps le .
  3. « Le 20 mars, le général De Lattre convoque Gandoët à son P.C. pour lui annoncer qu'il lui donne le commandement de la brigade Fabien. [...] Gandoët sait que le 15.1 était une véritable harka, peu ordinaire, difficile à commander. Mais le fait qu'il serait régiment organique de la 2e division marocaine, qu'il aurait le matériel du 8e R.T.M., et un certain nombre de cadres de l'Armée d'Afrique lui permettait tous les espoirs. Et puis il aimait la difficulté. Il sentait qu'il se débrouillerait très bien avec ces 3 000 communistes de tout crin. Il obtint d'amener avec lui toute son équipe : Renault, Chagneau, Lagrange, Reichenbach, Daubricourt, Couthures, Mouilloire, Rigolot, Du Mont... entre autres. Le 27 mars, il partait donc de nouveau faire la guerre, avec son ordonnance, le bon Ahmed. Il traversa la frontière à Wissembourg et rejoignit son régiment dans le Palatinat, à Jockgrim, qu'il atteignit à 7 heures du matin. », Serge Douceret, Paul Gandoët, général, Lavauzelle, 1987, p. 146.

Références

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  • Référence cinématographique, Jean Reno se fait interpeller d'un : « On ne passe pas ! » dans le film : Les Rivières pourpres 2, il déclare alors : « On ne passe pas, on ne passe pas, c'est la devise du 151e ça ? »
  1. a et b « De l’importance du patrimoine », sur le site de l'Armée de terre, le .
  2. Joseph Auguste Constant Schmitt : Historique du 151e régiment d'infanterie, rédigé en 1893 : Complété jusqu'au 1er mars 1901
  3. Au crépuscule De l’Empire; l’exemple du 151e régiment d’infanterie de ligne
  4. a b et c Archives petites unités 12P, Service historique de la Défense (lire en ligne), p. 29-30
  5. (en) Ian Summer et François Vauvillier, The French Army, 1939-45 (1), Osprey Military, coll. « Men-at-arms » (no 315), (ISBN 1-85532-666-3, 978-1-85532-666-8 et 1-85532-707-4, OCLC 49674512, présentation en ligne), p. 38
  6. a et b Paul Gaujac, « Mars-avril 1945, la bataille d'Allemagne », Militaria Magazine, no 143,‎ , p. 52-58
  7. « Jean de Lattre de Tassigny », sur ordredelaliberation.fr, ordre de la Libération, (consulté le ).
  8. 1945 – Du Rhin au Danube avec la première Armée Française, une victoire oubliée
  9. La campagne d'Allemagne : franchissement du Rhin par les troupes françaises à Germersheim.
  10. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  11. Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie

Articles connexes

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Liens externes

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"Les Anciens du 15/1 Rancourt-Verdun"(Affiliée FNAM - GR 173) 70 rue Alfred Pichon 57160 SCY-CHAZELLES