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156e régiment d'infanterie (France)

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156e régiment d’infanterie de ligne
Image illustrative de l’article 156e régiment d'infanterie (France)
Insigne régimentaire du 156e Régiment d'Infanterie de Forteresse (1939-1940)

Création 1809
Dissolution 1962
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type régiment d'infanterie
Rôle infanterie
Garnison Metz, Toul, Sissonne, Zimming
Surnom Régiment de Corée (1960)
Devise Qui s'y frotte s'y pique !
Inscriptions
sur l’emblème
Bautzen 1813
L'Yser 1914
Artois 1915
Verdun 1916
Flandres 1918
La Marne 1918
AFN 1952-1962
Anniversaire Saint-Maurice
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
Batailles 1918 - 2e bataille de la Marne
Fourragères Aux couleurs du ruban de la médaille militaire obtenue le 10 septembre 1918 ; et aux couleurs du ruban de la médaille militaire avec olive de la croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs obtenue le 10 novembre 1955 par le bataillon français de l'ONU.

Le 156e Régiment d'infanterie est donc titulaire de deux fourragères aux couleurs de la médaille militaire, l'une au titre de la première guerre mondiale, la seconde au titre de la guerre de Corée (cette deuxième fourragère comporte une olive).

Décorations Croix de guerre 1914-1918
quatre palmes .

Le 156e régiment d'infanterie (156e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous le Premier Empire à partir de quatre cohortes du premier ban de la garde nationale.

Création et différentes dénominations

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Chefs de corps

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  • 1813 : colonel Oudot
  • 1814 : major Pérathon
  • 1887-(…) : colonel Zieger
  • 1902-1906 : colonel M. A. Wurtz
  • 1911 : colonel Barbade*
  • 1913-1914 : colonel Marius Andréa Guillemot
  • 1914-1916 : lieutenant-colonel De Coutard
  • 1916-1917 : lieutenant-colonel Braconnier
  • 1917 : lieutenant-colonel Hellé
  • 1917-1918 : lieutenant-colonel Tournès
  • 1917-1918 : lieutenant-colonel Guitry
  • 1918-1919 : colonel Chanson
  • 1919-(…) : colonel Piazza
  • 1929-1930 : colonel Sonnerat
  • 1939-1940 : lieutenant-colonel Milon
  • 1960 : lieutenant-colonel De la Casinière
  • 1961 : colonel Rollin

(*) Officier qui devint par la suite général de brigade.

Historique des garnisons, combats et batailles du 156e RI de ligne

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insigne de béret d'infanterie

Levée le à partir des 26e, 27e, 82e et 83e cohortes du Premier Ban;

  • 1813 : Campagne d'Allemagne:
    • : Bataille de Würschen – 1 blessé;
    • : Campagne de Zahna – 1 tué;
    • : Bataille de Juterbogk (11/3/16);
    • 16-19 octobre 1813: Bataille de Leipzig;
    •  1813: Campagne de Kosen  - 1 blessé;
    • : Bataille de Haynau – 1 millier de blessés.

Une partie du Régiment était à la défaite de Mayence. Un nouvel Aigle fut reçu au dépôt français  de Magdeburg le pour être présenté au régiment.

  • : Bataille de Paris  - Colonel Oudot est tué. Il était détaché en tant que commandant de brigade dans la 1re division de Réserve, le régiment en lui-même n’était pas engagé.
  • Démantelé par décret du .

De 1871 à 1914

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Le 156e RI, est formé le 1er octobre 1887 à 3 bataillons provenant des 101e régiment d'infanterie, 125e régiment d'infanterie et 135e régiment d'infanterie à Toul.

En 1914 ; Casernement : Toul ; 78e Brigade d'Infanterie ; 39e division d'infanterie ; 20e corps d'armée[1]

Rattaché à la 39e division d'infanterie d' à

un groupe de mitrailleurs du 156e RI

Le dans l'après-midi, le 156e RI défile dans Metz pavoisée, à la suite du 146e RI (régiment frère). Les régiments sont précédés par le maréchal Pétain, les généraux Fayolle, Bruat, Féraud et Pougin (chef de la 39e division d'infanterie), escortés par des cavaliers du 5e régiment de hussards et des Chasseurs d'Afrique. Ils défilent alors de Montigny à l'Esplanade devant la statue du maréchal Ney, sous l'acclamation de la foule.

Un monument dédié aux morts de 1914 à 1918 des 156e et 160e RI se trouve dans la nécropole de Marœuil. Ce monument est principalement en hommage au commandant Georges LILLEMAN, chef de bataillon au 156e RI.

  • 1919 Le 156e RI est rassemblé dans les casernements de Metz et de Toul.
  • 1922 Le régiment participe au maintien de l'ordre en Sarre, après l'occupation de la Ruhr par la France. Il stationne très longuement dans la ville allemande de Coblence.
  • 1930 Dissolution du régiment, dont les traditions sont conservées par le 146e RI.
  • le  : la mobilisation des troupes de couverture (ligne Maginot) permet de recréer le régiment en tant que 156e régiment d'infanterie de forteresse (à partir du 2e bataillon du 146e RIF du temps de paix). Le chef de corps est le lieutenant-colonel Milon. Les régiments d'infanterie désignés pour armer la ligne Maginot prirent l'appellation de régiments d'infanterie de forteresse.
  • le régiment prend en charge le sous-secteur de Steinbesch, à Zimming (57), et appartient au secteur fortifié de Faulquemont (région fortifiée de Metz).
  • En , le 3e bataillon du 156e RIF entre dans la composition d'un régiment de marche (aux côtés de bataillons des 146e RIF et 160e RIF) et participe à l'offensive française en Sarre aux côtés des divisions d'infanterie classiques. L'attaque dans les bois de la Warndt (combat de Ludweiller, le ) est finalement stoppée à la suite de la capitulation de l'allié polonais. Le régiment de marche est dissous peu après.
  • le  : offensive allemande en Belgique et dans les Ardennes. La ligne Maginot est tournée.
  • le  : un ordre de repli est donné aux régiments d'infanterie de forteresse qui doivent se retirer vers les Vosges, ne laissant sur place que les ouvrages (soit environ 500 hommes) pour couvrir le repli.
  • bataille sur le canal de la Marne au Rhin, bataille à Vathiménil. De nombreux éléments du 156e RIF (privés de communications et de moyens de déplacement) sont isolés et réduits par l'ennemi.
  • le à Moyen et à Vallois (88): reddition du régiment.
  • en Moselle, les ouvrages du 156e RIF, commandés par le chef de bataillon Denoix sont encerclés et attaqués au même moment par la 167. Infanterie Division allemande :
    • Ouvrage du Bambesch : capturé le
    • Ouvrage du Kerfent : capturé le après une grosse opération allemande (le colonel allemand qui menait l'attaque décèdera de ses blessures : oberst Von Lichtenstern +)
    • Ouvrage de l'Einseling : résiste jusqu'à l'armistice du
    • Ouvrage de Laudrefang : résiste jusqu'à l'armistice en protégeant efficacement ses collatéraux grâce à ses mortiers de 81 mm
  • Les équipages invaincus ne sortent des ouvrages que le , sur ordre d'un émissaire envoyé par le gouvernement français.
  • L'ensemble du 156e RIF part en captivité…

De 1945 à nos jours - l'histoire du bataillon de Corée et du 156e RI

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  • La guerre de Corée de (1950 - 1953) :
    • Sous mandat de l'ONU, un bataillon français sera constitué et envoyé en Corée (l'unité est intégrée à la 2d US Infantry Division)
    • Ce bataillon de Corée se couvrira de gloire contre les forces de la Corée du Nord et de la Chine.
  • La guerre d'Indochine de (1950 - 1953)
    • L'unité est dirigée vers l'Indochine française et grossie au rang d’un régiment à deux bataillons nommé régiment de Corée commandé par le lieutenant-colonel Monclar.
    • Il laissera, pour toujours endormis dans la gloire, 269 tués au combat (dont 18 Coréens) et aura eu 7 disparus, 12 prisonniers, 1 350 blessés.
    • Un monument lui est dédié au camp d’Auvours près de la salle d’honneur du 2e régiment d'infanterie de marine.
    • Le bataillon (puis régiment) de Corée a obtenu :
      • 4 citations à l'ordre de l'Armée française
      • 3 citations présidentielles américaines
      • 2 citations présidentielles de la République de Corée
      • 1 898 citations individuelles au titre de la croix de guerre TOE.

  • La guerre d'Algérie de (1954 - 1962) :
    • Après son retour d'Indochine, réduit au rang de bataillon mais conservant son nom prestigieux, le bataillon de Corée sera engagé en Algérie où il sera employé en tant que force d'intervention au profit du secteur de Constantine.
    • En 1960 le bataillon est intégré dans la reconstitution du nouveau 156e RI.
    • Le régiment prend la double appellation de 156e RI - Régiment de Corée et leurs traditions militaires sont partiellement fusionnées : en effet, l'inscription Corée et les décorations gagnées par le Bataillon de Corée sont transférées au... 7e Régiment d'infanterie de Marine ! En revanche, la fourragère des TOE obtenue par le bataillon de Corée est intégrée aux décorations du 156e RI. L'inscription AFN est portée sur le drapeau du 156e RI puisque l'unité était déjà fusionnée lorsqu'elle a été gagnée.
    • Le 156e RI - Régiment de Corée est rapatrié en 1962 ; il est dissous en au camp de Sissonne (Aisne).

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[2],[3] :

L'inscription "« Corée »" figure sur le drapeau du 7e régiment d'infanterie de marine, héritière des décorations du bataillon de Corée gagnées avant son intégration au sein du 156e RI.

Devise du régiment

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Qui s'y frotte s'y pique !

Décorations

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Sa cravate est décorée de la croix de Guerre 1914-1918 (4 palmes).

La fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire a été obtenue le .

La fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire avec olive aux couleurs de la croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs a été obtenue le par le bataillon de Corée.

Sources et bibliographie

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Notes et références

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Articles connexes

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Liens externes

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