341e régiment d'infanterie
341e Régiment d'Infanterie | |
Insigne régimentaire du 341e Régiment d’Infanterie | |
Création | Août 1914 |
---|---|
Pays | France |
Branche | Terre |
Type | Régiment d'Infanterie |
Devise | Tenir toujours sourire |
Inscriptions sur l’emblème |
Verdun 1916 l'Avre 1918 |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Décorations | Pas de citation au régiment. |
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Le 341e régiment d'infanterie (341e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du 141e régiment d'infanterie.
À la mobilisation, chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- : 341e régiment d'infanterie à Marseille.
- : Création d'un 3e bataillon à la suite de la dissolution du 304e régiment d'infanterie
Chefs de corps
[modifier | modifier le code]- - : Lieutenant colonel Eugène Louis Armand Moulinier.
- - 1918 : Lieutenant colonel Luc Gignoux.
- 1939 - 1940 : Lieutenant Colonel Tauzin.
Historique des garnisons, combats et batailles
[modifier | modifier le code]Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Affectations
[modifier | modifier le code]Marseille, 130e Brigade d'Infanterie, 15e Région.
- 65e division d'infanterie d' à .
1914
[modifier | modifier le code]- 1er septembre : vers Beaumont-en-Verdunois, la retraite des 3e et 4e armées.
- : bataille de la Marne.
- : vers Chauvoncourt.
1915
[modifier | modifier le code]- juin : vers Thiaucourt-Regniéville.
- juillet à décembre : vers Verdun.
1916
[modifier | modifier le code]Bataille de Verdun, Le Mort-Homme, tranchée Boivin.
1917
[modifier | modifier le code]1918
[modifier | modifier le code]- Italie, Texe, Pederobba, Sommacampagna
- : Somme : Toul.
- Mailly-Raineval, bois le Prêtre, Régniéville.
- : dissolution du régiment.
Formé le dans le secteur de Pont-Saint-Esprit et Puget-sur-Argens, sous les ordres du Lieutenant Colonel Tauzin. Le régiment intègre la 68e division d'infanterie dans le Nord de la France, commandée par le Général Beaufrère. Le , le 341e R.I, la 6e Batterie du 262e RAP et l'EM du Groupement d'Artillerie (Secteur de Nice) sont envoyés sur Dunkerque. Le , une partie de la 68e D.I s’embarque à Dunkerque pour à Flessingue, aux Pays-Bas dans le sud de la presqu’île de Walcheren où la division s’intaille. Le elle franchit la frontière belge. Elle sera en position défensive à Ostende et à Blankenberghe, à quinze kilomètres au nord de Bruges. Elle établit la liaison avec les troupes hollandaises, mais l’armée hollandaise vient de capituler. Le vendredi , la 68e D.I, avec le 341e R.I, se trouvent à cheval sur l’embouchure de l’Escaut. Il y a sur la presqu’île de Walcheren, de violents combats. La division sera relevée par l’armée belge dans la nuit du 22 au . Elle part en direction du canal de la Lys, où elle tient une position défensive face au Nord-Est. Le jeudi , les unités se rassemblent autour de Bruges pour rallier Dunkerque le plus vite possible. La journée du est nécessaire pour rejoindre Dunkerque. La 68e D.I est positionnée entre Dunkerque, Ghyvelde, Teteghem et Malo Terminus. Le 341e R.I est immédiatement installé en position défensive entre Bergues et Petit Mille Brugghe. Le déclenchement de l’opération de rembarquement du Corps expéditionnaire Britannique (opération baptisée « Dynamo ») à Dunkerque. Le samedi les Stukas prennent à partie Dunkerque. L’aviation allemande bombarde pour préparer l’offensive terrestre. La 68e D.I, avec le 341e R.I.A doit barrer la route de Calais à l’ouest. Dans la nuit du 26 au , les escadres de la 2E Luftwaffe, armée aérienne, bombardent à nouveau la ville et le port. La 68e D.I occupe un front de dix neuf kilomètres entre la mer et Bergues. Elle dispose de huit bataillons d’infanterie répartis entre les 225e R.I et 341e R.I. La 68e D.I dont le 341e R.I est transportée en camion en direction de Spycker. Le la journée commence avec une forte préparation d’artillerie contre les positions des 225e et 341e R.I devant Spycker. Le village sera perdu en fin de journée, sans que l’ennemi puisse progresser plus avant. Dans la nuit du 3 au , les unités de la 68e D.I décrochent. En bon ordre, après avoir détruit tout ce qui leur restait comme matériel et bagages ; et noyé les munitions. Les unités se mettent en route vers 22 heures 30 vers la plage de Malo. Plus de 40 000 hommes peuvent partir au cours de la nuit. Mais le lendemain, les fantassins allemands en captureront 35000 à 40000 qui n’ont pu s’embarquer. Et parmi ceux-là, l’essentiel est constitué par les défenseurs[1].
De 1945 à nos jours
[modifier | modifier le code]Drapeau
[modifier | modifier le code]Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[2] :
Décorations décernées au régiment
[modifier | modifier le code]Pas de citation au régiment.
Devise
[modifier | modifier le code]Monument
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Personnages célèbres ayant servi au 341e RI
[modifier | modifier le code]- Jean Callies (1896-1986), sert au 341e RI pendant la Première Guerre mondiale où il mène de nombreux coups-de-main. Général d'armée, il donnera son nom à la 173e promotion de Saint-Cyr.
- Félix Boyer 1939-1940
Sources et bibliographie
[modifier | modifier le code]- À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969)
- chtimiste.com, le 341e R.I
Notes et références
[modifier | modifier le code]- La Gazette - Collection THÉMA - les combattants de 1940.
- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007